Le biais stratégique

La première mention de ce biais figure dans les travaux de Samuelson, en 1954, [1] qui rejetait la possibilité d’obtenir de véritables valeurs individuelles pour un bien public en raison de comportements stratégiques qui consisterait en une sous-évaluation sachant que l’accès au bien lui sera quand même permis. On appelle aussi ce biais le biais du « passager clandestin ».

Une définition plus large est que les individus interrogés donnent un CAP différent de leur véritable consentement, et ce sciemment, de manière à influencer soit la quantité du bien fourni, soit le niveau de paiement pour ce bien. Les expérimentations rapportées par Mitchell et Carson montrent que ce biais est en réalité négligeable (Mitchell, Carson, p. 151, 1989).

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Notes

[1Samuelson P.A. (1954), « The pure theory of Public expenditures », Review of Economics and Statistic), dont la traduction est disponible en français dans l’ouvrage de Jacques Généreux (1996), L’économie politique. Analyse économique des choix publics et de la vie politique, textes essentiels, Larousse.

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