Pollution atmosphérique et les eaux de surface

Tous les polluants atmosphériques sont d’abord émis par diverses activités humaines : industrie, agriculture, chauffage urbain, trafic automobile... sous leur forme gazeuse. Quelle que soit leur évolution, ils peuvent être solubilisés ou entraînés par les pluies, voire se déposer sur le sol ou atteindre le milieu aquatique. Selon les polluants, le phénomène peut contribuer de manière plus ou moins substantielle à la dégradation des eaux de surface.

Outre les polluants classiques, NO2, SO2, quatre familles sont à prendre en compte :
- Les produits chimiques (dépôts secs ou humides) provenant de l’atmosphère
peuvent pénétrer les eaux de surface directement ou sous forme d’écoulement de
surface ; la contamination peut être importante dans les lacs.
- Métaux lourds : les dépôts atmosphériques dans les eaux de surface sont plus faibles que les autres sources sauf si le sol s’acidifie re-mobilisant les métaux accumulés.
- Les contaminants organiques : l’atmosphère est un mode de transport important surtout pour les POP (anciens insecticides organochlorés peu hydrosolubles).
- Les pesticides : leur volatilisation est une source majeure après leur pulvérisation et constitue une source importante dans les eaux superficielles (longtemps après leur utilisation).

Bien évidemment, l’impact le plus important, en tant qu’atteinte des milieux aquatiques, reste l’acidification des lacs (émissions de SO2 principalement), décrite dès les années 60 dans les pays scandinaves et qui a été une des principales raisons de la mise en place de la LRTAP [1]. Cependant, dans les bassins industriels importants, les quatre autres catégories citées ci-dessous peuvent constituer des apports significatifs.

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Notes

[1Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière

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