La part des états morbides qui sont imputables aux pressions sur l’environnement diffère fortement selon les catégories de pays : elle est estimée à 6% pour l’ensemble des pays de l’OCDE, et à 13% pour les pays non-membres. Si, pour ces derniers, la pollution de l’eau reste une cause importante de mortalité et de morbidité, la pollution atmosphérique et l’exposition à des polluants chimiques dangereux constitue le risque principal dans les pays développés, exposés en outre à des risques nouveaux (l’ESB [1], par exemple, qui trouve son origine dans les pratiques d’alimentation du bétail).