Génotoxicité et hérédité

La génotoxicité d’une substance peut affecter des cellules reproductrices ou non reproductrices. La transmission de la séquence mutée d’un gène n’est pas obligatoire et systématique. En revanche, on peut avoir une transmission de certains caractères acquis, et on parle alors d’épigénétique. L’exemple du Distilbène en fournit une illustration. Des filles exposées in-utero au DES ont des risques importants d’atteintes de l’appareil génital (cancer du col de l’utérus). Les études suggèrent qu’il existerait une fenêtre particulièrement critique, entre la 6ème et la 17ème semaine d’aménorrhée, où l’exposition au DES aurait des effets particulièrement délétères. Pour le DES, les anomalies et les complications sont absentes chez la mère, mais elles existent chez la fille (cancer du col de l’utérus) et même sur la deuxième génération (petits-fils et petite-fille). Il y a donc dans ce cas des caractères acquis, mais non transmis par les gènes.

Une substance génotoxique a-t-elle toujours des conséquences sur la descendance ? Pour vous aider, prenez le cas du diéthylstilbestrol (DES) ou distilbène, une substance utilisée en France entre 1948 et 1977 pour prévenir les avortements spontanés et autres complications de la grossesse.

62 Messages de forum

  • Génotoxicité et hérédité 25 novembre 2020 13:39

    On peut affirmer qu’il y’a des conséquences sur la descendance de la première et de la deuxièmes génération. En effet l’exemple du diéthylstilbestrol (DES) ou distilbène montre que les descendants de la première génération des mères exposées au DES risquent de développer un cancer du col de l’utérus ou du vagin. Il existe une augmentation du risque de dysplasies du col de l’utérus et du vagin. Ensuite des études suggèrent depuis quelques année que le DES pourrait avoir des effets extra-génitaux sur la 3e génération.
    Cependant selon l’étude néerlandaise réalisée en 2007 sur les causes de malformations congénitales, on constate qu’il a été difficile de l’expliquer par une anomalie génétique donc les conséquences sur la descendance ne sont pas obligatoires.

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  • Génotoxicité et hérédité 10 décembre 2020 00:28

    Une substance génotoxique a des conséquences sur la descendance parce qu’elle peut impacte tous les cellules dont les celles reproductrice et le bagage génétique transmis par ces cellules : exemple du Distilbène le prouve car les filles exposées au DES ont des risques importants d’apparition du cancer du col de l’utérus. Il existe une association d*ou l’apparition de la maladie qui a été génétiquement transmise

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  • Génotoxicité et hérédité 11 décembre 2020 16:43

    Entre la génotoxicité et l’hérédité, il y a des énormes différences si l’on saisit la génotoxicité dans le sens d’altération du patrimoine génétique cellulaire non transmissible à la descendance. Même quand la génotoxicité ne présente pas des caractères héréditaires, par contre l’action des toxiques peut s’exercer sur les chromosomes et procède à une transmission de certains caractères acquis mais non génétiques. A ce moment, on parle d’épigénétique. Il faut souligner que la génotoxicité d’une substance peut causer un dysfonctionnement cellulaire menant à des cancers des organes touchés. Ce faisant, des cellules reproductrices ou non reproductrices peuvent affecter.

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  • Génotoxicité et hérédité 13 décembre 2020 14:50

    Une substance génotoxique a-t-elle toujours des conséquences sur la descendance ? Pour mieux y répondre à ce questionnement, l’étude cas du diéthylstilbestrol (DES) ou distilbène, est requise. Une substance utilisée en France entre 1948 et 1977 pour prévenir les avortements spontanés et autres complications de la grossesse. Le DES ? Cette hormone de synthèse de type œstrogène. Prescrite pour les indications : prévention des fausses couches, prévention des problèmes de prématurité. En ce qui concerne le volet médicamenteux, le traitement des hémorragies gravidiques. En 1977, certains médecins reconnaissent que cette substance synthétique, est nocive pour le fœtus. Un peu plus tard, des enfants issus d’une exposition au DES développent des malformations. Des risques accrus aux cancers du vagin et de stérilité. Ce qui pose un problème de santé publique, lorsque les enfants exposés et deviennent des adultes. Par-là, je conclus, que cette molécule de synthèse affecte les parties génitales. Après l’étude consultée, les femmes sont beaucoup plus mises en risque par rapport aux hommes. Cela se manifeste par, des difficultés de grossesse, d’être enceinte, d’infertilité, cancers de vagin, cancer de sein. L’homme n’est pas épargné de cette exposition. Mais avec des conséquences moins lourdes (suspicions accrues au risque de cancers de prostate et de testicules- a priori sans risque de -stérilité-). Je comprends par-là, les parties génitales sont affectées, un risque ardu ! D’abord avec une stérilité (de la femme ou de l’homme) une descendance serait impossible. Aussi (je suppose), la susceptibilité importante de la femme de développer des pathologies, serait due à son patrimoine génétique dit –moins rigide que l’homme-. Cette fragilité génétique de la femme ne se limite pas aux risques sur les femmes enceinte exposées, mais elle s’étale ; et cause des effets délétères sur la descendance (in utero) irréversibles (synthèse des résultats du gynécologue Anne Cabau, résultats d’études faites sur les femmes enceintes exposées aux des entre1940 et 1980, et leurs enfants). La physiopathologie confirme cette étude ; toutes les anomalies pathologiques des DES dénommées–syndrome de DES-, entrainant (dès la 6éme à la 17éme semaine d’aménorrhée) chez la femme : les anomalies structurales, morphologiques et fonctionnelles au niveau du vagin, du col et du corps de l’utérus, des trompes, 1/3 des femmes exposées susceptibles d’être stériles. Chez l’homme, les atteintes à l’appareil uro-génital notamment kystes épididymites, anomalies testiculaires à type d’hypotrophie testiculaire, de cryptorchidie, d’induration capsulaire et d’anomalie de position du méat urinaire (hypospadias). Néanmoins, encore une fois là, dans ce contexte du DES, je comprends, au détriment de la santé publique, les lobbyings, de par leurs appétits personnels, dénigrent le rationalisme. D’autres œstrogène ont été découverts, mais l’diéthylstilbestrol (indices de dangerosité atteste que c’est une molécule très active), fut préféré. En résumé, une substance génotoxique a-t-elle toujours des conséquences sur la descendance ? Le diéthylstilbestrol, en est une substance génotoxique qui a des conséquences sur la descendance. Mais dire toujours, je m’en doute fortement ! Dire toujours, à mon sens, brise le pacte d’incertitude et le charme d’initiation, de la rhétorique scientifique. Et je comprends par le mot « toujours » aussi, que les mêmes effets conduisent aux mêmes conséquences. Dans le domaine scientifique, exhiber avec certitude est rédhibitoire et stéréotype. Je dirai en fin, après la conjugaison objective de tous les éléments cités, qu’une substance génotoxique a des conséquences sur descendance.

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  • Génotoxicité et hérédité 13 décembre 2020 18:13

    Les principales conséquences de la génotoxicité sont des pathologies héréditaires et plus particulièrement des cancers. Si la génotoxicité s’exprime chez les descendants, c’est soit parce que les produits génotoxiques modifient la structure directement au niveau des spermatozoïdes et des ovocytes, soit parce qu’ils interviennent plus tardivement au cours de l’embryogenèse ou du développement. Ils provoquent alors des mutations et peuvent impacter les cellules en agissant sur leur ADN.

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  • Génotoxicité et hérédité 13 décembre 2020 22:18

    Si l’on s’appuie sur l’exemple des DES, on remarque que les filles exposées à cette substance (dans l’utérus) notamment entre la 6ème et la 17ème semaine sans règles, ont des risques accrus de développer des anomalies de l’appareil génital. Cette dernière est présente chez la fille et même chez la 2ème génération mais pas chez la mère. Ainsi, la génotoxicité d’une substance attaquant les cellules reproductrices ou non reproductrices et entraînant une mutation d’une séquence de gènes n’est pas nécessairement transmissible d’une génération à une autre mais certains caractères acquis peuvent l’être.

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  • Génotoxicité et hérédité 18 décembre 2020 14:58

    Oui une substance génotoxique a des conséquences sur la descendance parce qu’elle affecte les cellules productrices (comportant le patrimoine génital) donc transmis automatiquement par ces cellules a la descendance et l’exemple du distilbène l’affirme vu que les filles exposées au facteur DES (facteurs favorisant au développement du cancer du col de l’utérus) ont probablement de risques importants de développer un cancer du col de l’utérus.

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  • Génotoxicité et hérédité 2 janvier 2021 15:01

    Oui une substance génotypique à toujours des conséquences sur la descendance. En effet, la génotoxicité d’une substance peut affecter des cellules reproductrices ou non reproductrices. Cependant, cette transmission de la séquence mutée d’un gène n’est pas systématique. On peut donc avoir une transmission de certains caractères acquis.

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  • Génotoxicité et hérédité 29 janvier 2021 18:11

    L ?LKJHGHGYHUJI

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  • Génotoxicité et hérédité 29 janvier 2021 19:01

    Une substance génotoxique n’a pas toujours des conséquences sur la descendance.

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  • Génotoxicité et hérédité 29 janvier 2021 20:42

    La génotoxicité d’une substance a une incidence sur les cellules reproductrices et non reproductrices. On peut hériter de caractères acquis, on parlera d’épigénétique. l’exemple du DES nous montre que les anomalies et les complications sont absentes chez la mère, mais elles existent chez la fille (cancer du col de l’utérus) et même sur la deuxième génération (petits-fils et petite-fille).

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  • Génotoxicité et hérédité 31 janvier 2021 23:45

    La génotoxique a des conséquences sur la santé lorsqu’elle est susceptible d’entraîner un dysfonctionnement ou une altération du génome en endommagement de l’ADN, le matériel génétique des cellules. Les principales conséquences de la génotoxicité sont des pathologies héréditaires et plus particulièrement des cancers, parce que ceux-ci proviennent d’une modification génétique.
    C’est particulièrement le cas de diéthylsbestrol qui a été autorisé à utiliser chez les femmes pour pallier à des situations de risque d’avortement prématuré qui aurait des conséquences génétiques importantes, puisqu’il est responsable des maladies héréditaires chez les femmes.
    La diéthylsbestrol est un médicament qui a été commercialisé en France en 1948 sous le nom de Distilbène, Stilboestrol-Borne, Cycladiène et Hexoestrol pour prévenir l’avortement précoce chez les femmes. Quelques années plus tard des études ont montrés que ce médicament est cancérigène, il peut causer d’un adénocarcinome à cellules claires du vagin ou du col utérin. Et finalement, c’est juste en 1971, c’est-à-dire après 15 d’une bataille scientifique et de processus juridique que ce médicament a interdit en France. Du coup, en mars 2006 que la cour de cassation a confirmé la responsabilité du laboratoire UCB-Pharma pour avoir distribuer le médicament par manque de vigilance qui a provoqué de nombreux cas de cancers et de stérilité chez les jeunes femmes dont la mère avait reçu ce médicament.

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  • Génotoxicité et hérédité 4 février 2021 23:43

    une substance génotoxique qui provoque un dommage au niveau des gène d’où résulte une mutation , cependant la transmission de la séquence mutée relève de la probabilité.
    dans le cas de distilbéne , les femmes exposés présentent un risque de cancer sur les cellules reproductrices , car le produit est utilisé pour avortement , mais la cancérogénicité se manifeste chez les descendants mais pas chez le sujet exposé a la molécule ,donc la génotoxicité est transmise.

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  • Génotoxicité et hérédité 12 février 2021 00:14

    non il existe des anomalies sont absentes chez la mère, mais elles existent chez la fille cancer du col de l’utérus par exemple

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  • Génotoxicité et hérédité 22 novembre 2021 11:34

    Une substance génotoxique n’a pas toujours de conséquences sur la descendance, tout dépend si elle a touché les cellules reproductrices ou non. La transmission d’un gêne mutée n’est donc pas systématique.
    Dans le cas du DES, la substance a des conséquences pour la descendance.

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  • Génotoxicité et hérédité 30 décembre 2021 22:00

    Une substance génotoxique n’a pas toujours des conséquences sur la descendante puisque la génotoxicité d’une substance a une incidence sur les cellules reproductrices et non reproductrices.

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  • Génotoxicité et hérédité 12 janvier 2022 13:11

    Le dylstilbestrol est une substance qui a eu des effets délétères qui se sont parfois exprimés sur la génération suivante aussi bien sur les filles (anomalie du vagin par exemple) que sur les garçons (anomalie de l’urètre). Aujourd’hui, on suspecte aussi des anomalies sur la troisième génération. Les effets nocifs du DES variables d’un individu à l’autre dépendent surtout du moment de la grossesse où la mère a utilisé la substance. Les effets les plus importants sont retrouvés en cas de prise en début de grossesse.
    Certaines substances génotoxiques n’ont pas le temps de faire des dégâts car il y a des check points durant lesquels la cellule est vérifiée au niveau de sa conformité pour pouvoir poursuivre le processus cellulaire en cours. Si la cellule a été endommagée ou bien elle meurt ou alors les dommages sont réparés si cela est encore possible. La transmission de la séquence mutée d’un gène n’est pas systématique alors les conséquences sur la descendance ne sont donc pas systématiques. Elles dépendent du moment de l’exposition à la substance génotoxique et de la réponse du corps.

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  • Génotoxicité et hérédité 15 janvier 2022 11:48

    dans la génotoxicité l’action d’un xénobiotiques affecte le matériel génétique (altération des gènes) ceci génère l’apparition d’un nouveau caractère qui est par la suite sera transféré chez une autre génération après un croisement ,
    c’est le cas des DES prescrit entre 1940 et 1980 pour réduire les risques de fausses couches , mais leurs conséquences sont observés et touchent les 3 générations mère -fille/fils-petite fille/fils.

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  • Génotoxicité et hérédité 15 janvier 2022 22:14

    Une substance génotoxique n’a pas toujours des conséquences sur la descendance, une substance génotoxique peut apporter des modifications génétiques mais c’est pas toujours le cas, on peut avoir des caractères acquis, mais non transmis par les gènes. L’exemple du Distilbène en fournit une illustration. Des filles exposées in-utero au DES ont des risques importants d’atteintes de l’appareil génital (cancer du col de l’utérus). Les études suggèrent qu’il existerait une fenêtre particulièrement critique, entre la 6ème et la 17ème semaine d’aménorrhée, où l’exposition au DES aurait des effets particulièrement délétères. Pour le DES, les anomalies et les complications sont absentes chez la mère, mais elles existent chez la fille (cancer du col de l’utérus) et même sur la deuxième génération (petits-fils et petite-fille).
    La génotoxicité d’une substance peut affecter des cellules reproductrices ou non reproductrices. La transmission de la séquence mutée d’un gène n’est pas obligatoire et systématique. On peut avoir une transmission de certains caractères acquis, et on parle alors d’épigénétique.

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  • Génotoxicité et hérédité 16 janvier 2022 14:27

    Une substance génotoxique n’a pas toujours conséquences sur la descendance car elle peut affecte ou non des cellules reproductrices ou non reproductrices et la transmission de la séquences mutée d’un gène n’est pas obligatoire ni systématique. Elle a des conséquences si et seulement si cette substance d’entraîne un dysfonctionnement ou un endommagement de l’ADN, le matériel génétique des cellules

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  • Génotoxicité et hérédité 23 janvier 2022 15:05

    Une substance génotoxique va avoir pour conséquence une mutation d’un gêne d’une population de cellule. Il peut s’agir de n’importe quelle lignée (gamètes exclues) et il n’y aura pas de transmission à la descendance. Lorsqu’il s’agit des cellules reproductrices, la mutation peut alors se transmettre à la descendance
    La transmission n’est donc pas obligatoire
    Néanmoins le distilbène est un exemple de transmission de caractéristiques acquises (par opposition à l’inée). L’exposition de femmes enceintes au Distilbène, en particulier au premier trimestre, a eu des conséquences sur les filles de ces patientes, ainsi que sur les petites filles (filles des filles). C’est ce qu’on appelle l’épigénétique.
    Les atteintes sont principalements génitales (malformation utérine, cancer…) mais le distilbène pourrait également avoir un lien avec certains troubles psychotiques.

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  • Génotoxicité et hérédité 27 janvier 2022 23:20

    Substance génotoxique susceptible de provoquer un dysfonctionnement ou une altération au niveau du génome en altérant ADN qui est le matériel génétique de la cellule.
    Cette modification génétique peut entrainer des pathologie héréditaire (c’est la conséquence d’une exposition a un produit génotoxique) comme le cancer.
    Si la génotoxicité s’exprime chez les descendants, c’est soit :
    1- Ces produits modifient la structure directement au niveau des spermatozoïdes et des ovocytes.
    2- Ils interviennent plus tardivement au cours de l’embryogenèse ou du développement.
    Donc il ne s’agit pas d’une transmission de la séquence mutée d’un gène mais une transmission de certains caractère(épigénétique).
    L’étude montre qu’après l’exposition des femmes enceintes au distilbène (entre la sixième et la dix-septième semaine d’aménorrhée), les filles de la premières et la deuxième génération ont un risque très important de développer des malformations et/ou des atteintes de l’appareil génitale (ex : cancer du col de l’utérus).
    En 2011, ils ont prouvés que ce médicament entraine un handicap a la 3ème génération (les petits-enfants DES) comme par ex : d’hypospadias et de cryptorchidies, Infirmes Moteurs et Cérébraux, atrésie de l’œsophage.
    Aucune complication ni anomalie est observée chez les mères.

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  • Génotoxicité et hérédité 30 janvier 2022 15:22

    La substance génotoxique est à l’origine d’un ensemble d’altérations du matériel génétique dont les mutations. Il s’ensuit des perturbations de la transcription des gènes. Et lors de la division cellulaire, les altérations du matériel génétique peuvent être fixées et transmises à la descendance mais ce n’est pas une obligation.

    Un exemple de transmission des conséquences à la descendance est donné par le distilbène qui est prescrit aux femmes enceintes pour la prévention des avortements spontanés, alors que ces dernières étaient indemnes de toute pathologie, les effets nocifs de cet œstrogène de synthèse était bel et bien remarqué chez les enfants exposés pendant la grossesse : cancers des organes génitaux (col utérin chez la fille), anomalies malformatives des organes génitaux, et même des troubles psychiques.
    Des études ont montré que ces effets nocifs ne concernent pas seulement (les filles et fils DES) mais aussi (les petits fils et petites filles DES) c’est à dire la première et deuxième génération, ce qui explique les effets épigénétiques du DES qui a sans doute une action sur l’expression de certains gènes qui se transmet d’une génération à l’autre.

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  • Génotoxicité et hérédité 3 février 2022 21:58

    La génotoxicité a pour principale conséquence des pathologies héréditaires.
    Dans le cas du DES, les individus exposés in utéro, surtout les filles, présentent des risques de cancers

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  • Génotoxicité et hérédité 3 février 2022 21:58

    La génotoxicité a pour principale conséquence des pathologies héréditaires.
    Dans le cas du DES, les individus exposés in utéro, surtout les filles, présentent des risques de cancers

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  • Génotoxicité et hérédité 19 février 2022 16:58

    La réponse est non, car une substance génotoxique peut avoir des conséquences sur la descendance seulement si elle touche des cellules reproductrices, car ces dernières sont transmises aux générations futures, comme elle peut toucher les cellules non reproductrices et n’avoir donc aucun effet sur l’hérédité.

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  • Génotoxicité et hérédité 3 mars 2022 19:38

    certainement une substance génotoxique a des conséquences sur la descendance parce qu’elle affecte les cellules productrices (comportant le patrimoine génital) donc transmis automatiquement par ces cellules a la descendance et l’exemple du distilbène l’affirme vu que les filles exposées au facteur DES (facteurs favorisant au développement du cancer du col de l’utérus) ont probablement de risques importants de développer un cancer du col de l’utérus.

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  • Génotoxicité et hérédité 29 octobre 2022 14:42

    NON, il peut y avoir réparation du dommage génétique. De plus, en cas de mutation persistante, celle ci n’aura des consequences sur la descendance que si elle concerne les cellules germinales. Par ailleurs certaines substances comme le DES est un perturbateur endocrinien qui predispose les filles des meres traitees pendant leur grossesse au risque de cancer gynecologique

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  • Génotoxicité et hérédité 8 décembre 2022 10:50

    Non, mais elle peut en avoir d’autant plus si la substance initiale impactait les gamettes, seules cellules du corps humain pouvant transmettre une mutation génétique à la descendance.

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  • Génotoxicité et hérédité 10 décembre 2022 16:47

    Non, la transmission d’une séquence génétique impactée par un genotoxique à sa propre déscendance n’est pas automatique. Par exemple, selon le moment de la grossesse auquel les patientes ont commencé à prendre le DES, le risque de présenter des cancers est différent, mais il ne s’agit pas de trasmission génétique de la mère à la fille, mais d’exposition in uterus.

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  • Génotoxicité et hérédité 17 décembre 2022 14:06

    Une substance génotoxique qui provoque un dommage au niveau des gène d’où résulte une mutation , cependant la transmission de la séquence mutée relève de la probabilité.on peut avoir une transmission de certains caractères acquis(épigénétique).
    dans le cas de diéthylstilbestrol (DES),les anomalies et les complications sont absentes chez la mère, mais elles existent chez la fille (cancer du col de l’utérus) et même sur la deuxième génération. Il y a donc dans ce cas des caractères acquis, mais non transmis par les gènes.

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  • Génotoxicité et hérédité 21 décembre 2022 13:21

    L’apparition d’une mutation génétique n’est pas forcément synonyme de sa transmission à la descendance. Il peut s’agir d’une modification de l’activité des gènes et donc de changement de leur caractère transmis lors de la division cellulaire. C’est la cas du Distilbène qui est une hormone synthétique ( œstrogène ) longtemps indiqué dans le traitement de fausses couches, d’infertilité... et qui par la suite a été retiré du marché en raison des conséquences lourdes constatées chez les filles qui ont été exposées à cette substance in-utero ( notamment durant la période du développement embryonnaire ). Parmi les effets constatés : les malformations utérines, la stérilité, le cancer de sein ...). Les garçons exposés in-utero ont été moins affectés mais n’étaient pas non plus tous épargnés de certains effets tels que : hypotrophie testiculaire, cryptorchidie...
    Il existe quelques rares études suggérant qu’il y a une augmentation de la mortalité par cancer du sein chez les mamans ayant pris cette substance mais aucune n’arrive à prouver qu’il y a des effets sur la mère mais plutôt sur les filles exposées in-utero ce qui nous mène à converger vers le caractère acquis des effets du Distilbène.

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  • Génotoxicité et hérédité 24 décembre 2022 23:59

    On peut dire que cela a des conséquences sur la progéniture des première et deuxième générations. En effet, l’exemple du diéthylstilbestrol (DES) ou du diéthylbène montre que les descendants de première génération de mères exposées au DES sont à risque de développer un cancer du col de l’utérus ou du vagin. Le risque de dysplasie cervicale et vaginale augmente. Plus tard, plusieurs années de recherche ont montré que le DES peut avoir des effets extra-génitaux à la troisième génération.
    Cependant, une étude de 2007 aux Pays-Bas sur les causes des malformations congénitales a révélé qu’il est difficile de l’expliquer par une anomalie génétique, de sorte que les conséquences pour la progéniture ne sont pas contraignantes.

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  • Génotoxicité et hérédité 30 décembre 2022 01:23

    On note que la génotoxicité peut affecter les cellules reproductrices mais la transmission d’une séquence d’ADN mutée n’est pas obligatoire. Par contre, certains caractères acquis sont transmissibles en épigénétique.
    Pour le cas de DES, les études ont montré que les complications ne sont pas observées chez la mère par contre elles sont détectées chez les filles ou chez la génération suivante. Il s’agit bien du cas des caractères acquis.

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  • Génotoxicité et hérédité 31 décembre 2022 10:53

    La substance génotoxique est à l’origine d’un ensemble d’altérations du matériel génétique dont les mutations. Il s’ensuit des perturbations de la transcription des gènes. Et lors de la division cellulaire, les altérations du matériel génétique peuvent être fixées et transmises à la descendance mais ce n’est pas une obligation.
    l’exemple du DES nous affirme que les anomalies et les complications sont absentes chez la mère, mais elles existent chez la fille (cancer du col de l’utérus) et même sur la deuxième génération.

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  • Génotoxicité et hérédité 2 janvier 2023 15:35

    Je ne sais pas .

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  • Génotoxicité et hérédité 2 janvier 2023 17:25

    Une substance génotoxique n’a pas toujours des conséquences sur la descendance. Si la génotoxicité s’exprime chez les descendants, c’est soit parce que les produits génotoxiques modifient la structure directement au niveau des spermatozoïdes et des ovocytes, soit parce qu’ils interviennent plus tardivement au cours de l’embryogenèse ou du développement.

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  • Génotoxicité et hérédité 9 janvier 2023 14:09

    La génotoxicité a des conséquences sur la descendance car elle induit des mutations niveau gènes et ADN mais ce n’est pas obligatoirement toujours le cas comme dans l’exemple DES ou la fille est malade mais pas la mère donc cela nous laisse suggérer que la mère était porteuse mais pas malade

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  • Génotoxicité et hérédité 31 janvier 2023 13:19

    Pas nécessairement. Les substances génotoxiques peuvent endommager le matériel génétique, mais les conséquences sur la descendance dépendent de la gravité de ces dommages et de la capacité de l’organisme à les réparer. Dans le cas du DES, des études ont montré que les femmes exposées à ce médicament pendant la grossesse ont un risque accru de développer certains types de cancer et que leurs enfants peuvent également être affectés par des anomalies génétiques. Cependant, la plupart des femmes exposées au DES n’ont pas eu de conséquences sur leur descendance.

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  • Génotoxicité et hérédité 1er février 2023 18:18

    Une substance génotoxique peut potentiellement avoir des conséquences sur la descendance à cause de l’impact sur l’ADN des cellules reproductives. si ces mutations issues de la génotoxicité sont permanentes, elles peuvent être transmises à la descendance.
    le cas du diéthylstilbestrol (DES) ou distilbène est un exemple parfait de substances génotoxiques ayant des conséquences sur la descendance. Des anomalies génétiques, aux effets négatifs sur la reproduction, ont été observées chez des filles dont les mères, à qui l’on a administré cette substance génotoxique.

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  • Génotoxicité et hérédité 2 février 2023 00:55

    La génotoxicité d’une substance peut affecter des cellules reproductrices ou non reproductrices. Elle a a pour principale conséquence des pathologies héréditaires. Aussi certains caractères transmissibles sont acquis en épigénétique.
    Dans le cas du DES, les complications absentes chez la mère sont observées chez les filles et même sur la deuxième génération. Il s’agirait du cas des caractères acquis.

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  • Génotoxicité et hérédité 9 février 2023 21:55

    Une substance avec un caractère génotoxique affecte la structure de l’ADN. Les lésions créées par les substance génotoxique peuvent être réparer ou entraîner l’apoptose mais elle peuvent se fixer lors de la division cellulaire. Il y a donc une forte probabilité que cette modification soit transmise à la descendance, mais ce n’est pas systématique.

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  • Génotoxicité et hérédité 12 février 2023 00:53

    Une substance génotoxique induit des altérations de l’ADN, de manière diverse, chez l’individu exposé : apparition de modifications génétiques ou épigénétiques, apparition d’anomalies chromosomiques de nombre ou de structure, ou encore, réactions des agents avec l’ADN perturbant le processus de transcription.

    Ces altérations du matériel génétique si non réparées peuvent être conservées au moment de la réplication de l’ADN. De plus, si les altérations ciblent les cellules reproductives, elles peuvent alors avoir des conséquences sur la descendance.

    On peut noter, par exemple, dans le cas du DES, un accroissement de l’apparition des cancers chez les mères (1ère génération) qui ont été traitées au DES.
    Les enfants (2e génération) présentent notamment des altérations physiques au niveau des parties génitales. L’exposition des embryons a donc entrainé des effets néfastes sur leur développement à l’origine de malformations.
    Enfin, chez les enfant de la 2e génération (non exposés au cours de la grossesse) ont été observés des risques significatifs de malformations des parties génitales. Sans considérer les autres anomalies de développement potentiellement liées à un phénomène de malposition du fœtus in utero qui serait la conséquence des malformations de parties génitales de la mère, ce premier point soulignant les risques accrus de malformations du même organe sur 2 générations, pourrait signifier que l’effet génotoxique a affecté les cellules reproductives. Il peut donc induire des altérations qui seront transmises à la descendance.

    Une substance génotoxique n’a donc pas toujours des conséquences sur la descendance. Pour induire des effets sur les générations suivantes, la substance doit affecter la lignée germinale.

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  • Génotoxicité et hérédité 15 février 2023 01:49

    la transmission à la descendance n’est pas obligatoire ou automatique

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  • Génotoxicité et hérédité 19 décembre 2023 12:30

    Une substance génotoxique n’a pas toujours des conséquences sur la descendance. Le diéthylstilbestrol (DES) ici est un exemple de substance génotoxique qui peut avoir des effets sur la descendance, mais les effets dépendent de nombreux facteurs et tous les enfants nés de mères qui ont pris du DES pendant leur grossesse ne présentent pas nécessairement des effets sur la descendance. Pour préciser, les femmes qui ont pris du DES pendant leur grossesse ont un risque accru de développer un cancer du col de l’utérus, du vagin ou des trompes de Fallope, ainsi que des problèmes de fertilité. Cependant, les effets sur la descendance sont plus complexes. Autrement dit, les filles qui sont nées des mères qui ont pris du DES pendant leur grossesse peuvent avoir un risque accru de développer un cancer du vagin ou du col de l’utérus, ainsi que des anomalies génitales. Les fils nés de mères qui ont pris du DES pendant leur grossesse peuvent avoir un risque accru de développer des anomalies génitales, mais il n’y a pas de preuve solide que cela augmente leur risque de cancer. Cependant, tous les enfants qui sont nés des mères qui ont pris du DES pendant leur grossesse ne présentent pas nécessairement des effets sur la descendance. Les effets dépendent de nombreux facteurs, notamment la dose de DES, la durée d’exposition, le moment de l’exposition pendant la grossesse et d’autres facteurs environnementaux et génétiques.

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  • Génotoxicité et hérédité 19 décembre 2023 23:24

    La génotoxicité d’une substance impacte les cellules sans forcément transmettre la séquence génétique mutée. Quand c’est le cas, on parle d’épigénétique. L’exemple du Distilbène nous montre que les filles exposées in-utero à ce médicament ont un risque accru de problèmes génitaux qui affetcent la fille mais pas la mère. Cela montre qu’une substance génotoxique n’a pas toujours de conséquences sur la descendance.

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  • Génotoxicité et hérédité 21 décembre 2023 21:22

    Non, une substance génotoxique n’a pas toujours des conséquences sur la descendance. Les conséquences de l’exposition à une substance génotoxique sur la descendance dépendent de plusieurs facteurs, notamment :
    Le type de substance génotoxique, la dose d’exposition, le moment de l’exposition.

    Dans le cas du diéthylstilbestrol (DES), une substance génotoxique qui a été utilisée en France entre 1948 et 1977 pour prévenir les avortements spontanés et autres complications de la grossesse, les études ont montré que l’exposition in utero au DES peut avoir des conséquences graves sur la descendance.

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  • Génotoxicité et hérédité 29 décembre 2023 09:52

    D’après l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), "les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques d’origine naturelle ou artificielle étrangères à l’organisme qui peuvent interférer avec le fonctionnement du système endocrinien et induire ainsi des effets néfastes sur cet organisme ou sur ses descendants".
    Paracelse a dit que la dose détermine la toxicité, mais aujourd’hui, les problèmes de santé environnementale sont plus compliqués. Deux raisons :
    Expositions prolongées, pas seulement grandes doses : On s’inquiète maintenant des petites doses sur le long terme, pas seulement des grosses doses soudaines.
    Produits chimiques spéciaux, comme les perturbateurs endocriniens : Certains produits, comme les perturbateurs endocriniens, peuvent causer des problèmes à des doses très basses. Leurs effets ne suivent pas toujours les règles habituelles, ce qui rend l’évaluation des risques plus difficile.

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  • Génotoxicité et hérédité 29 décembre 2023 10:21

    Non, une substance génotoxique ne provoque pas automatiquement des problèmes pour la descendance. Prenez le cas du diéthylstilbestrol (DES) : bien qu’il ait endommagé le matériel génétique, ses effets sur la descendance étaient liés à des perturbations hormonales pendant le développement fœtal, pas directement à des mutations génétiques.

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  • Génotoxicité et hérédité 31 décembre 2023 19:52

    Une substance génotoxique peut avoir des consequences sur la descendance si elle touche les cellules germinales/ cellules reproductrices. La mutation génétique est transmise – et possibilité de transmettre à la descendance également exposition in utero comme c’est le cas des « enfants distilbène »

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  • Dans cette étude sur les DES on constate que le dylstilbestrol n’a pas d’effet sur les mères mais il y’a des effets sur les descendances, chez les filles comme chez les garçons. Les effets nocifs du DES sont aussi variables d’un individu à l’autre selon la période de la grossesse où la mère a utilisé la substance. Les effets les plus importants sont retrouvés en cas de prise en début de grossesse.
    Une substance génotoxique n’a pas toujours des conséquences sur la descendance, une substance génotoxique peut apporter des modifications génétiques mais ce n’est pas toujours le cas, on peut avoir des caractères acquis, mais non transmis par les gènes. Des filles exposées in-utero au DES ont des risques importants d’atteintes de l’appareil génital (cancer du col de l’utérus). Les études suggèrent qu’il existerait une fenêtre particulièrement critique, entre la 6ème et la 17ème semaine d’aménorrhée, où l’exposition au DES aurait des effets particulièrement délétères. La génotoxicité d’une substance peut affecter des cellules reproductrices ou non reproductrices. La transmission de la séquence mutée d’un gène n’est pas obligatoire et systématique.

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  • Les lésions des séquences d’ADN provoquées par une substance génotoxique ne sont pas obligatoirement transmise à la descendance, vu que ces lésions peuvent atteindre des cellules somatiques qui ne sont pas impliquées dans la reproduction , comme peuvent atteindre des cellules germinales impliquées dans la reproduction.

    Le DES tout en étant une substance génotoxique, n’a pas nécessairement des conséquences directes sur la descendance immédiate, cependant il est incriminé dans des problèmes de santé à long terme tel que le cancer du sein et problème de fertilité, chez les enfants dont les mères ont pris le DES, ces effets résultent plutôt de mécanismes hormonaux complexe.

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  • En prenant pour référence le cas du diéthylstilbestrol (DES), une substance génotoxique peut avoir des conséquences sur la descendance. L’étude sur le DES montre que les femmes enceintes exposées en début de grossesse à cette substance sont saines mais leurs filles exposées in utéro ont un risque important de développer un cancer de cool de l’utérus qui s’étant même sur la deuxième génération (petite-fille et petits-fils une anomalie génitale masculine appelé hypospadias : orifice urinaire situé sous la verge et non à l’extrémité) l’on parle dans ce cas de caractère acquis appelé épigénétique. De plus ce cas remet en cause la théorie de Paracelse, « la dose fait le poison » vue que la dose de DES reçue par la mère a moins d’influence que la période de la prise du médicament au cours de la grossesse donc il ici, il faut tenir compte de la période de sensibilité.
    Chez l’espèce animal une infertilité par réduction de la production de spermatozoïdes a été également observé.

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  • Génotoxicité et hérédité 13 janvier 15:11

    La génotoxicité d’une substance, telle que le diéthylstilbestrol (DES), ne garantit pas automatiquement des conséquences sur la descendance. Bien que le DES ait été associé à des altérations génétiques, les effets observés chez la descendance étaient principalement liés à des perturbations hormonales pendant le développement fœtal, plutôt qu’à une transmission génétique directe. Ainsi, la génotoxicité ne se traduit pas nécessairement par des impacts génétiques transmissibles aux générations suivantes.

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  • Génotoxicité et hérédité 22 janvier 01:35

    Non, toutes les substances génotoxiques n’ont pas nécessairement des conséquences sur la descendance. La génotoxicité se réfère à la capacité d’une substance à causer des dommages au matériel génétique d’une cellule, mais les conséquences dépendent du moment où ces dommages surviennent et du type de cellules affectées.

    Dans le cas du diéthylstilbestrol (DES), il s’agit d’une hormone de synthèse qui a été prescrite aux femmes enceintes entre 1948 et 1977 en France pour prévenir les avortements spontanés et d’autres complications de la grossesse. Le DES a été administré à des millions de femmes enceintes dans le monde.

    Les conséquences du DES ne sont pas directement liées à des altérations génétiques transmises à la descendance. Au lieu de cela, les effets dévastateurs étaient liés à des altérations dans le développement des organes reproducteurs des enfants exposés in utero. Les filles nées de mères ayant pris du DES pendant la grossesse ont présenté un risque accru de développer des anomalies du tractus reproducteur, et les fils ont parfois montré des anomalies génitales. Ces effets étaient dus à des altérations hormonales et structurales pendant le développement embryonnaire.

    Ainsi, bien que le DES ait été génotoxique dans le sens où il pouvait causer des dommages à l’ADN, les conséquences sur la descendance étaient principalement liées à des perturbations hormonales et développementales plutôt qu’à des mutations génétiques transmises génétiquement.

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  • Génotoxicité et hérédité 22 janvier 21:45

    une substance génotoxique n’ a pas toujours des conséquences sur la descendance car, dans le cas ou cette substance touche les cellules somatique il n y aura pas de transmission génétique, mais si la substance génotoxique touche les cellules reproductrices dans ce 2 eme cas la génotoxicité ( la mutation) se transmis à la descendance, le cas de DES ou distilbène, l’exposition des filles in utero au DES est associé au cancer de vagin et le cancer utérin.

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  • Génotoxicité et hérédité 26 janvier 17:11

    Une substance génotoxique n’a pas toujours de conséquence sur la déscendance. Concernant le DES, il pourrait s’agir d’une modification épigénétique (sans modification de l’ADN) ayant eu lieu lors d’une fenetre précise du développement et qui pourrait se transmettre aux générations suivantes.

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  • Génotoxicité et hérédité 28 janvier 23:04

    Non, une substance génotoxique n’a pas nécessairement des conséquences directes sur la descendance. La génotoxicité se réfère à la capacité d’une substance à causer des dommages à l’ADN, mais ces dommages peuvent ne pas toujours être transmis de manière héritable aux générations suivantes.
    Bien que le DES ait été génotoxique, ses conséquences sur la descendance étaient principalement liées à des perturbations hormonales et épigénétiques, et non à des mutations génétiques héritables. La relation entre la génotoxicité et les conséquences sur la descendance dépend des mécanismes spécifiques d’action de la substance en question.

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  • Génotoxicité et hérédité 31 janvier 12:20

    Non, une substance génotoxique ne transmet pas systématiquement la séquence mutée d’un gène du coup pas d’effets directs sur la descendance,
    Cependant, dans certains cas elle peuvent influencer l’expression des gène mais sans altérer directement la séquence d’ADN ce qui illustré par l’exemple du Diéthylstilbestrol (DES) dans lequel les filles exposées présentent un risque accru de cancers du col de l’utérus, mais les anomalies et complications ne sont pas présentes chez la mère.

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  • Génotoxicité et hérédité 2 février 01:13

    Une substance génotoxique est une substance capable de causer des dommages à l’ADN, ce qui peut potentiellement entraîner des mutations génétiques. Cependant, la génotoxicité d’une substance ne garantit pas nécessairement des conséquences sur la descendance. Les effets dépendent de divers facteurs, notamment le moment de l’exposition, la dose, la sensibilité individuelle, et d’autres variables.

    Prenons le cas du diéthylstilbestrol (DES) ou distilbène, une substance utilisée entre 1948 et 1977 en France et dans d’autres pays pour prévenir les avortements spontanés et d’autres complications de la grossesse. Le DES était prescrit aux femmes enceintes.

    Le DES est un perturbateur endocrinien, ce qui signifie qu’il interfère avec le système hormonal. Il a été démontré que le DES a des effets génotoxiques, notamment la capacité de provoquer des anomalies chromosomiques et des mutations.

    En ce qui concerne les conséquences sur la descendance liées à l’utilisation du DES, plusieurs études ont révélé des effets néfastes, en particulier chez les filles (filles dont les mères ont pris du DES pendant la grossesse) :

    Adénocarcinome vaginal : Les filles exposées au DES in utero ont un risque accru de développer un adénocarcinome vaginal, un type rare de cancer, plus tard dans la vie.

    Anomalies du tractus génital : Des anomalies du tractus génital, telles que le syndrome du « coup de pied de talon », ont été observées chez les filles exposées au DES.

    Problèmes de fertilité : Des problèmes de fertilité ont été signalés chez les filles exposées au DES, y compris des difficultés à concevoir et des complications pendant la grossesse.

    Il est important de noter que les conséquences sur la descendance dépendent du moment et de la durée de l’exposition, ainsi que d’autres facteurs individuels. Cependant, le cas du DES illustre comment une substance génotoxique, en l’occurrence un perturbateur endocrinien, peut avoir des répercussions sur la descendance, en particulier lorsque l’exposition se produit pendant le développement fœtal.

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  • Génotoxicité et hérédité 8 février 18:46

    non pas forcément les effets d’une substance génotoxique sur la descendance dépendent de divers facteurs, notamment la nature de la substance, le moment de l’exposition et les mécanismes biologiques impliqués.

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  • Génotoxicité et hérédité 19 février 01:32

    Il n’est pas toujours possible qu’une substance nocive pour le génome ait un impact sur la progéniture. La capacité d’une substance à endommager le matériel génétique d’une cellule est connue sous le nom de génotoxicité, mais cela ne garantit pas que ces dommages seront transmis à la descendance.

    Prenons l’exemple du DES, ou diéthylstilbestrol. Un exemple de perturbateur endocrinien est le DES, qui est utilisé pour prévenir les complications de la grossesse. Même si le DES est lié à des effets néfastes sur le système génétique, tels que les mutations génétiques, les effets ne sont pas systématiquement transmis à la descendance.
    Cependant, il est connu que le DES a des effets néfastes sur les nourrissons exposés. Les filles nées de mères ayant pris du DES pendant la grossesse étaient plus susceptibles de contracter des problèmes de fertilité, de malformations génitales et de cancers du système reproducteur. Les garçons exposés peuvent également être plus vulnérables aux problèmes de santé. Ces effets sont liés à l’exposition pendant la période cruciale du développement embryonnaire.

    Même si la génotoxicité du DES peut être une caractéristique, ses effets ne se manifestent pas nécessairement sous la forme de mutations transmises à la descendance, mais plutôt par des conséquences directes sur la santé des personnes exposées pendant l’accouchement.

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