Les « biens privés purs » (tels que les aliments, les vêtements, etc.) font l’objet d’une consommation individuelle privant les autres consommateurs de la possibilité de les consommer : ils sont par conséquent considérés comme exclusifs » et « rivaux ». A l’opposé, les « biens collectifs (purs) » doivent être considérés comme « non exclusifs » et « non rivaux », en ce sens qu’ils peuvent être consommés en quantité, et qualité, égales par une communauté d’individus plus ou moins étendue.
Si les biens d’environnement ne peuvent pas être assimilés à des biens privés purs, ils ne sont pas tous des « biens collectifs (purs) », mais relèvent également soit de la catégorie des « biens de club » (un droit d’entrée dans un parc national va exclure certains consommateurs sans qu’il y ait pour autant rivalité), soit de la catégorie des « biens communs » (personne ne se trouve exclu d’une cueillette de champignons dans une forêt à accès public, mais, comme tout bien privé, les derniers des cueilleurs risquent de ne plus trouver de champignons...). Dans ce dernier cas, et en l’absence de mesures spécifiques telles que l’attribution de droits de propriété sur ces ressources ou l’aménagement des conditions de leur usage collectif, le risque lié aux caractéristiques de ces biens est leur surexploitation et leur épuisement possible.