Les inégalités sociales de santé et leur réduction

Constater que les catégories sociales les plus pauvres présentent un état de santé bien moindre que celui des populations favorisées n’est pas une découverte nouvelle. De plus elle a été retrouvée partout et à toutes les échelles de l’organisation de la vie sociale, du quartier au pays.
Plutôt que de les considérer comme « naturelles » ou reposant sur des capacités individuelles propres (peut-être héritées génétiquement...), nous les examinerons de manière critique, afin de pouvoir explorer les arrangements sociaux qui les produisent. Ces arrangements seraient-ils injustes et comment pourrions nous l’établir ? Si c’est le cas, alors la réduction de ces inégalités serait indissociable de toute quête pour une justice sociale, ce qui nous oblige à considérer la société comme cœur de nos préoccupations.
Tout ce qui serait perçu comme handicap, obstacle ou simple difficulté dans la tentative de réalisation de soi (réussir sa vie dans une acception plurielle), doit être examinée, dans une vision relationnelle de la Société, celle des rapports de pouvoir ou de domination qu’il faudrait atténuer.

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