Sur la base d’une synthèse de travaux antérieurs, Freeman (1982) [1] a procédé à une évaluation des bénéfices de la politique de lutte contre la pollution atmosphérique aux Etats-Unis.
Devant la grande variation des élasticités ε (de 0,01 à 0,10 selon les études), il retient une valeur médiane de 0,05 qu’il applique aussi bien à la morbidité qu’à la mortalité : il estime alors la valeur de la vie humaine à un million de dollars.
Sur ces bases, les bénéfices de la lutte contre la pollution atmosphérique aux Etats-Unis pour l’année 1978 se situaient entre 0,15 et 0,8% du PIB, soit 20 à 90 dollars par habitant. Freeman retint ainsi une valeur de 0,7% du PIB.