Les autres outils et la caractérisation du risque

L’expression des résultats des bioessais de l’écotoxicologie se rapproche de celle de la toxicologie. Il s’agit de déduire des courbes de dose-effets les paramètres essentiels : NOEC (no observed effect concentration) ou en français CSEO (concentration sans effet observable). Comme en toxicologie il est possible de recourir à une LOEC (lowest observed effect concentration) soit le point expérimental qui correspond à la concentration à laquelle on observe l’effet le plus faible.

Cependant, la spécificité de l’écotoxicologie est de s’intéresser aux écosytèmes. Les bioessais de laboratoire présentent ainsi des limitations. Il faut alors recréer des ensembles artificiels, comprenant plusieurs espèces, représentatives des niveaux trophiques, pour étudier le devenir des substances, les impacts, les interactions.

Les schémas d’exposition en milieu naturel sont plus complexes. Bien que les propriétés des substances, telles que la solubilité ou le coefficient de partage eau/octanol soient d’une grande utilité, l’estimation des transferts d’un compartiment à l’autre nécessitent l’application de modèles, confortée par des mesures expérimentales. La biodégradabilité des substances dans le cadre d’un écosystème est aussi un paramètre important, car ainsi il est possible de définir dans le temps la proportion de substance active.

L’évaluation de la toxicité environnementale est étroitement réglementée. Elle constitue un des volets de l’évaluation des substances chimiques nouvelles et existantes. Elle est particulièrement importante pour les produits phytosanitaires.

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