Du cadre conceptuelle et des méthodes analytiques

Comme le modèle DPSIR, applicable au cadre plus général de l’évaluation dans une perspective de développement durable, le modèle DPSEEA a été développer pour pouvoir hiérarchiser les différents niveaux de la chaîne de causalité sans fournir une vision complète d’un processus donné. Il est toujours intéressant d’essayer de définir à quel niveau appartiennent les éléments d’un schéma qui est supposée représenter une cause et ses effets de façon analytique.

Plus concrètement, nous pouvons analyser le schéma proposé par l’OMS sur les impacts des transports. D’abord les transports constituent une force motrice (D). Nous pouvons aisément classer la pollution atmosphérique et le bruit dans les pressions (P). Les 4 autres éléments sont plutôt des effets, ce qui ajoute au caractère confus de cette représentation. Nous pourrions définir comme états (S) la qualité de vie ou la sécurité routière, les troubles psychosociaux et les traumatismes étant des effets respectifs de ces états.

Nous pouvons donc conclure que le cadre conceptuel permet de dégager les catégories hiérarchiques qui sont autant de niveaux d’intervention des politiques, d’une efficacité d’autant plus grande que l’on s’adresse au niveau le plus élevé. De palliatives, au niveau le plus bas, les mesures deviennent curatives puis préventives en cas d’intervention sur les pressions ou les forces motrices. Par contre il ne se substitue pas aux représentations comme celle de la chaîne complète présentée ailleurs.

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