L’accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes !

Il s’agit ici de libération dans l’environnement de substances actives excrétées par les consommateurs et non de déversements volontaires, potentiellement évitables.

Il s’ensuit que la réduction à la source ne peut se faire aussi facilement. Dès lors, des systèmes d’épuration très efficaces devraient être conçus pour extraire les médicaments des eaux usées (c’est à dire les fixer dans les boues d’épuration). Les eaux clarifiées, indemnes de polluants médicamenteux, pouvent être rejetées dans le milieu naturel. Par contre, les boues seraient alors particulièrement enrichies en médicaments, ce qui poserait un problème pour leur utilisation en agriculture.

Expliquez pourquoi ce problème est particulièrement difficile à résoudre et essayez de déduire un dilemme qui se pose aux pouvoirs publics par rapport à sa gestion.

174 Messages de forum

  • L’accumuation des medicaments dans les effluents est difficile à resoudre du moment que la principale source d’emission est l’excretion. Aussi les sources ponctuelles telles les elevages industriels connaissent une croissance exponentielle grace a la biotechnologie et à la forte demande en viande. Enfin, il faut savoir que l’enjeu economique et l’insuffisance de l’evaluation des impacts( surtout pour les humains) sont des préoccupations fondamentales qui vont fortement influencer la reglementation. Mais comment concilier les enjeux sanitaires actuels et immediats,la satisfaction d’un besoin naturel,indispensable(l’excretion pour les Hommes et animaux) ,qui du même coup alimentent la principale source d’emission et influencent l’emission des sources ponctuelles ; les enjeux economiques criards avec une problematique ecotoxicologique insuffisamment evaluée ?

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  • Ce problème est difficile à résoudre car d’abord il contient beaucoup de lacunes, et des complexités dûes à la diversité des classes et mécanismes d’actions de ces composés médicamenteux, aussi il contient des difficultés méthodologiques dues à la variabilité d’espèces.
    Ensuite, il s’agit de dégagement dans l’environnement de substances actives, principalement excrétées par l’homme, et non de déversements volontaires qui peuvent être évités. C’est pour cela que la réduction à la source est difficile à réaliser.

    Pour résoudre ce problème, des systèmes d’épuration peuvent extraire les médicaments des eaux usées en les fixant dans les boues d’épuration. Donc, les eaux deviennent dépolluées de résidus médicamenteux.
    Mais dans ce cas là, ce sont les boues qui seront enrichies en médicaments, ce qui représentera un problème pour leur utilisation dans l’agriculture.
    D’ici se pose le dilemme aux pouvoirs publics entre la purification des eaux usées (qui par suite peuvent être reutilisées ou rejetées dans le milieu naturel) et la fixation des médicaments dans les boues d’épuration (ce qui aura une infulence sur le sol et l’agriculture).

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  • les médicaments apportent une contribution majeure à l’amélioration de la santé des populations humaines et à l’accroissement de l’espérance de vie ainsi qu’à la qualité des soins. Bien qu’il a été démontré que la consommation de ces médicaments a des conséquences environnementales, les réglementations existantes ou en préparation pour les autorisations de mise sur le marché des médicaments à usage humain ou vétérinaire n’envisagent pas toutes les conséquences écologiques, notamment à long terme, des rejets de résidus de ces substances médicamenteuses et de leurs dérives métabolites ou autres.
    Les enjeux des connaissances du cycle de vie des substances médicamenteuses dans l’environnement, indispensable pour mieux suivre les conséquences de leurs utilisations et de leurs rejets, concernent non seulement la protection de l’environnement ( le bon état des milieux aquatiques et des ressources en eaux) mais aussi la santé publique.un autre enjeux est celui de l’amélioration du cout des technologies de traitement des eaux résiduaires industrielles ou urbains et des eaux destinées à la consommation humaine.

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  • Le problème majeur ici est celui du devenir des IPAs dans l’environnement : Les substances médicamenteuses sont conçues pour traiter les affections mais leur devenir dans l’environnement n’a pas été bien étudié avant leur mise en vente !
    L’excrétion qui est la principale source d’émission, on sait que les eaux résiduaires et les eaux vannes seront acheminées vers les stations d’épuration (STEP) ou des fosses septiques, il est possible de limiter ou d’éliminer ces substances dans les eaux épurées, mais si cela est fait, le dilemme réside au niveau du devenir des boues contenant ces substances ! Doit-on les utiliser pour l’épandage en agriculture (comme c’est le plus souvent le cas) avec ces substances ou alors doit-on conserver ces boues contaminées ??

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents pose avec acuité le problème de traitement et d’élimination d’une plus grande diversité d’ingrédients pharmaceutiques actifs dans les eaux et avant l’épandage. Déjà, l’élimination des molécules ou métabolites dans le cadre de la règlementation européenne génère des coûts sociaux énormes et nécessiterait des technologies de pointe. A terme, un dilemme serait la mise en œuvre de procédures technologiques avancées pour le traitements des déchets médicamenteux contenus dans les effluents moyennant une plus grande taxation des citoyens déjà assez taxés pour prévenir l’apparition de pathologie ou le développement de nouvelles pathologies ou alors laisser apparaitre les pathologies et les traitées. En d’autres termes, le dilemme qui se poserait aux pouvoirs publiques serait l’option de retraitement du contenu des effluents à des coûts sociaux élevés ou le traitement des pathologies liées aux contaminations possibles dues aux contenus des effluents.

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  • La présence de produits pharmaceutiques et d’hygiène corporelle sont introduits dans le milieu aquatique via les réseaux d’assainissement municipaux et les effluents des stations d’épuration. Les technologies de traitement utilisées dans les stations d’épuration municipales n’étant pas efficaces pour l’élimination de ces substances, une fraction de ces produits se retrouve in fine dans l’environnement aquatique. Leur présence dans l’environnement est devenue un problème de société et les pouvoirs publics sont sollicités quant aux mesures de prévention et réduction à mettre en
    place. Les niveaux d’exposition et les impacts à long terme de ces substances sur l’homme et les écosystèmes nécessitent des programmes de recherche et une meilleure capitalisation des informations déjà acquises.
    Le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics est lié au fait qu’il faudrait maintenant anticiper les conséquences environnementales éventuelles des nouvelles technologies comme celles utilisant les nanoparticules au service des médicaments. Renforcer la surveillance environnementale des rejets des industries chimiques et pharmaceutiques, des établissements de soin, des élevages industriels et piscicoles, de toutes les activités pouvant être à l’origine de rejets de substances médicamenteuses ou de leurs résidus et améliorer les traitements de ces rejets ponctuels. Développer des programmes d’optimisation de l’efficacité des stations d’épuration des eaux résiduaires et de traitement des eaux potables afin qu’elles soient mieux adaptées au problème des résidus de substances médicamenteuses

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  • Le problème est particulièrement difficile à résoudre à cause de l’origine de la contamination qui est due aux rejets émis tout au long de leur cycle de vie, les difficultés de l’évaluation des risques correspondant à cause des données sur l’évaluation qualitative et quantitative des substances, Une réglementation encore insuffisante qui n’envisage pas toutes les conséquences écologiques.
    Un dilemme qui se pose au pouvoir publics serait de comprendre comment continuer d’assurer des médicaments en qualité et en quantité au populations tout en essayant de limiter leurs effets néfastes sur l’environnement, en agissant sur les habitudes des populations ou sur le circuit d’évacuation des eaux usées et des boues dans la nature ou sur les deux.

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  • Compte tenu : de l’énorme diversité de principes actifs, et des limites actuelles des connaissances scientifiques sur les effets précis des IPA sur les organismes vivants, il y a lieu de s’inquiéter quant aux éventuelles interactions complexes qui peuvent intervenir dans le système. Cette situation complexifie l’approche de l’évaluation des effets, d’où la faiblesse des informations utiles aux décideurs pour prendre des mesures efficientes. De plus, les médicaments étant produits pour des soins à des patients (la population en fait), comment prendre des mesures (c’est en réalité illusoire) en amont pour limiter la consommation ou extraire des substances (qui en fait sont utiles aux médicaments pour la guérison) ?

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  • Les médicaments sont accumulés dans l’environnement en même temps que d’autres produits chimiques. Ces substances pharmaceutiques sont métabolisées et se dégradent dans l’environnement et l’impact potentiel des produits de transformation associés n’est pas suffisamment connu. Les classes et mécanismes d’actions de ces composés sont très divers et doivent être traités dans le détail .Une meilleure connaissance du cycle de vie des substances médicamenteuses dans l’environnement est indispensable pour mieux suivre les conséquences de leurs utilisations et de leur rejets. Des mesures de surveillance et de réduction de ces produits dans l’environnement doivent être établit et cela passe nécessairement par une évaluation des risques afin d’identifier les substances prioritaires à surveiller. pour gérer ce problème de présence des produits pharmaceutiques dans l’environnement, les pouvoirs publiques doivent s’inspirer des résultats de l’évaluation des risques. L’évaluation des concentrations environnementales s’avèrent fastidieuses car des facteurs variables les affectent , y compris les facteurs d’échelles. les modèles tels que "le bassin versant" ainsi que le modèle SIG sont mis à contribution pour déterminer les concentrations environnementales,et l’évaluation des expositions.

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  • Le problème de l’accumulation des médicaments dans les effluents est particulièrement difficile à résoudre. Car les produits pharmaceutiques possèdent des propriétés pharmacologiques qui ne peuvent s’expliquer par des relations simples. A cause de cette complexité, certaines équipes développent des outils basés sur les mécanismes d’action (par exemple les récepteurs aux hormones) pour améliorer la compréhension des effets chroniques sur les organismes aquatiques. Il n’existe pas actuellement un facteur d’estimation unique qui s’appliquerait à toutes les espèces aquatiques pour un spectre large d’IPAs.
    Les données de la figure indiquent que les médicaments, en général, ne présentent pas une écotoxicité élevée, c’est à dire que la vaste majorité ne produisent pas d’effets létaux sur la vie aquatique à des concentrations < 1mg/L. Globalement ces données montrent que >90% des produits ont des CAE50 les plus faibles >1 mg/L, seulement 1% présentant des CAE50 les plus faibles <0,01 mg/L. Les concentrations moyennes et médianes mesurées sont généralement de l’ordre du ng/L (19). Cependant, il est maintenant accepté que pour certains IPA, les effets chroniques sur les organismes aquatiques devraient recevoir plus d’attention que les effets aigüs (5). En conséquence, des méthodes efficaces pour étudier les impacts chroniques sur la vie aquatique seraient nécessaires. toutes ces difficultés et contradiction expliqués le dilemme pour le pour public dans la gestion efficiente.

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  • Il existe différents type d’effluents :

    - les effluents industriels : bien que les industries soient soumises à une procédure stricte d’autorisation au titre du code de l’environnement, on constate que des rejets peuvent se produire, que le contrôle des effluents n’est pas exhaustif ni systématique.

    - les effluents domestiques : des études ont démontré que les traitements réalisés dans les STEP ne sont pas toujours efficaces, et que cela aboutit au rejet dans le milieu d’ingrédients pharmaceutiques actifs.

    Ainsi les médicaments s’accumulent dans les effluents et se retrouvent dans les eaux (nappes, fleuves, mers et océan) et les autres milieux.

    Ce problème est difficile à résoudre car la consommation de médicaments va croissant, ce qui entraine des rejets croissants par les sources diffuses (les consommateurs) et ponctuelles (les industries et les élevages intensifs).

    Il faut donc que les pouvoirs publics agissent d’abord sur les sources (réduction de la consommation, gestion des médicaments non utilisés, réglementation des industriels) ; il est également nécessaire d’optimiser les traitements dans les usines d’eau potable et dans les stations d’épuration, mais cela a un coût direct important pour un risque qui n’est pas précisément évalué.

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  • Expliquez pourquoi ce problème est particulièrement difficile à résoudre et essayez de déduire un dilemme qui se pose aux pouvoirs publics par rapport à sa gestion.

    1. le problème de l’accumulation des IPA dans les effluents est difficile à résoudre à cause de plusieurs facteurs :
    - l’évaluation des risque reste encore difficile. des études ont montrés la nocivité de ces IPQ sur l’homme, mais les effets de faibles doses sur des périodes longues, en mélanges avec d’autres substances médicamenteuses ou non, sont mal connus et particulièrement difficiles à étudier.
    - l’insuffisance de la documentation et de la réglementation entrave une meilleure connaissance sur l’évaluation des risques liés à la présence des IPA dans les effluents.

    2. le dilemne qui se pose aux pouvoirs publics par rapport à sa gestion est celui de l’enlèvement des médicaments pharmaceutiques (ce qui est impossible) ou simplement de la réduction de la nocivité de ces IPA sur l’environnement.

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  • La difficulté pour maitriser, sinon résoudre, le problème des résidus médicamenteux tient à la multiplicité des angles d’attaque à envisager, corollaire de sa complexité.

    Tout d’abord, on parle de molécules dont le bénéfice pour la santé humaine est reconnu au travers des essais cliniques préalables à la mise sur le marché, dont il est donc difficile d’envisager le retrait comme on pourrait le faire pour d’autres polluants, en tout cas pour des motifs de toxicité environnementale. On peut tout de même envisager un durcissement des exigences en terme d’étude d’écotoxicité pour les nouvelles molécules, ce qui pourrait toutefois être considéré comme un frein à l’innovation voire au progrès médical (sans parler du poids économique de l’industrie pharmaceutique) ; en ce qui concerne les molécules existantes, il semblerait possible de concentrer la surveillance sur un panel de substances dont les quantités produites, la nocivité suspectée et/ou la représentativité d’un mécanisme d’action ou d’une classe thérapeutique (à l’image de ce qui est proposé dans les tableaux du TD) permettrait de distinguer.

    Il est aussi nécessaire d’améliorer l’efficacité des traitements des effluents en STEP (il a été mentionné une variabilité entre les installations) et la surveillance de la toxicité (globale ou pour certaines molécules cibles, selon le même raisonnement) des effluents à leur sortie. On peut aussi envisager de généraliser un pré-traitement à la source pour les plus gros producteurs (industriels, élevages, établissements de soins), avec les contraintes budgétaires que cela impliquerait.

    Enfin,on ne peut évidemment négliger des nécessaires actions de sensibilisation et de responsabilisation pour éviter la surconsommation des médicaments et mieux encadrer l’élimination des MNU, à la fois à destination du grand public et de tous les acteurs de la chaine de production et de distribution (chimistes, pharmaciens), dont on peut toutefois s’interroger sur l’impact réel.

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  • Le premier souci est que les origines de diffusion de ces substances sont multiples, il est donc très compliqué d’envisager de canaliser les différentes sources (eaux usées, élevages, épandages, industries pharmaceutiques, centre de soins humains ou vétérinaires…)

    Les traitements envisageables dans les STEP sont techniquement faisables mais ont un coût très important pour une efficacité parfois limitée.

    Le seul moyen d’enrayer réellement cette diffusion massive serait de limiter la production de ce déchets et donc limiter la consommation des médicaments.

    Là se pose le problème de l’analyse coût/bénéfice de l’utilisation des substances médicamenteuses : Comment interdire ou limiter l’utilisation de substances pharmaceutiques efficaces et parfois vitales dans le traitement de pathologies ou dans la gestion de la douleur ?

    La première possibilité serait déjà de limiter l’utilisation de ces substances en revenant à une utilisation raisonnée et raisonnable : La France, et les pays développés en général, consomment des quantités « astronomiques » de médicaments, et les français sont souvent en tête de liste des plus gros consommateurs. Une sensibilisation des tous serait nécessaire (consommateurs, prescripteurs, producteurs).

    La seconde possibilité serait aussi de revoir tout le fonctionnement de la mise sur le marché des nouvelles substances pharmaceutiques, dont on sait que certaines sont peu efficaces et pourtant fortement utilisées. Là aussi, gros travail et multiples implications en perspective… d’autant plus que cela ne repose actuellement que sur peu d’études scientifiques aux résultats extrapolés peu probants.

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  • La diffusion des médicaments dans l’environnement est difficile à mesurer et les conséquences des expositions chroniques sont difficiles à quantifier.
    Dans le cas des émissions ponctuelles, une amélioration des traitements peut permettre une diminution des rejets par exemple par la mise en place de système de filtration efficace, mais dans les cas des émissions diffuses le traitement est plus difficile comme par exemple pour les traitements des cancers avec des chimiothérapies à domicile.
    Une autre voie est de diminuer les émissions en limitant la consommation de médicament. Mais la fonction première des médicaments est tout de même d’améliorer la qualité des soins et par la même la santé humaine. Même si pour certains médicaments, la diminution de la consommation est possible, pour d’autre traitements, comme les anticancéreux par exemple les choix de gestion deviennent plus difficile.

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  • Les médicaments ont pour but de traiter les maladies, cependant une fois utilisés, la diffusion des IPAs dans les déchets pose problème. Pour les effluents industriels, il est possible d’améliorer la gestion des rejets à travers l’application des procédures et codes environnementaux régissant les industries. Ce qui n’est pas le cas des effluents domestiques, qui sont cependant les plus importants car c’est l’excrétion qui est la principale source d’émission d’IPA. L’extraction des IPAs des eaux usées par des systèmes d’épuration est incomplète. Par exemple : les boues d’épuration, utilisés malgré tout pour l’agriculture, peuvent stocker une quantité considérable d’IPAs.

    La gestion des risques demeurent un dilemme pour le pouvoir public car :

    - il est quasi impossible d’interdire ou de limiter les substances pouvant polluer les eaux/sédiments une fois excréter. Les médicaments

    - la quantité excrétée par une population ainsi que la diffusion d’un médicament sont considérablement variable et rend la gestion des risques plus difficile. Les différentes études ne permettent pas leur évaluation exacte des risques encourues.

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  • L’ accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes car le médicament en soit est préparé pour soigner un maux, or pour soigner ce maux le médicament transformé est rejeté par nos excrétions dans la nature et se retrouve dans les effluents. Pire certains personnes jettent les médicaments non utilisés dans la nature et ces médicaments sont entrainés par les effluents et se retrouvent dans nos sols et dans nos cours d’eau où ils subissent d’autres transformations qui peuvent les rendre plus dangereuses pour la santé et pour l’environnement.
    Le dilemme des pouvoirs publics se trouve dans leurs incapacité de réguler l’utilisation des médicaments. Ils ne peuvent non plus investir dans le traitement de toutes les eaux résiduaires,la technologie n’étant pas pour autant disponible, de plus le caractère continentale des effluents limite leurs actions

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  • Le nombre de pays disposant de stations d’assainissements (STEP) est très faible et que, même dans les pays économiquement développés, la fiabilité des installations n’est pas toujours garantie surtout dans les petites communautés. Notons également qu’il existe de vastes zones d’assainissement individuel ou autonome lorsqu’il n’est pas possible de raccorder des habitats dispersés à un réseau collectif et ces micro installations produisent des effluents de qualité sommaire, très variable et non contrôlée. Les stations d’assainissement ont été conçues pour retirer des eaux des masses de contaminants naturels ou anthropiques caractérisés par des paramètres analytiques globaux tels que l’azote total, le phosphore total, la demande chimique en oxygène (DCO), la demande biologique en oxygène (DBO) ou les matières en suspensions (MES). Rien dans les cahiers des charges ne spécifie aux STEP de devoir garantir l’élimination spécifique de molécules ciblées sachant que les égouts (malheureusement encore appelés tout à l’égout) recueillent tout ce que les populations, les établissements de soins, les locaux industriels ou municipaux, les commerces et petites industries peuvent y déverser. La liste des substances indésirables serait ainsi beaucoup trop longue et le contrôle impossible à réaliser d’autant que les concentrations individuelles détectées se situent parfois à des niveaux très faibles au sein d’une matrice organique très chargée. De plus, l’élimination des contaminants de l’eau est extrêmement variable selon leur biodégradabilité, leurs caractéristiques d’hydrophobicité ou de volatilité. Par ailleurs, si la substance a été retirée de l’eau, elle peut subsister adsorbée ou absorbée dans les boues et il conviendrait de vérifier l’absence de contamination avant épandage afin de ne pas polluer le terrain receveur, la flore et la faune locales. Le coût engendré par une optimisation des STEP pour l’élimination de traces de molécules indésirables est considérable et pourrait conduire à réaliser des filières technologiques proches de celles utilisées en production d’eau potable ce qui est économiquement irréaliste. La prévention passe donc par une stratégie visant à limiter les rejets de composés jugés comme les plus dangereux pour l’environnement et pour la Santé Publique. Ceci nécessite une analyse du risque très complète incluant l’impact environnemental et sanitaire des molécules mises sur le marché et une analyse de la balance bénéfice-risque pour les actions envisagées.
    La surveillance des milieux implique l’analyse des médicaments et de leurs métabolites. Elle permet d’établir la spécificité du problème car les métabolites, en général beaucoup plus hydrophiles que les molécules-mères, sont plus difficiles à extraire et sont très peu étudiés. Il existe donc vraisemblablement une sous-estimation de l’évaluation des quantités présentes dans les eaux et des risques correspondants pour l’environnement et pour l’homme. L’évaluation des effets est en réalité un exercice extrêmement difficile en raison de la diversité des molécules et donc des mécanismes d’action, d’autant plus que les effets ne sont pas spécifiques d’une molécule. Dans ce cas, l’utilisation de tests qui permettent de mesurer l’effet de mélanges de substances est indispensable, avec des limites de spécificité médicamenteuse. Les nombreux mécanismes d’action possibles et d’effets secondaires des médicaments, font que le nombre total de tests d’effets biologiques, par ailleurs non spécifiques des médicaments, serait trop élevé pour mener une surveillance des milieux et des rejets à un coût acceptable. Les interprétations sont également difficiles lorsqu’on souhaite anticiper un effet chronique pour de très faibles doses absorbées. Il est alors indispensable d’établir une stratégie d’ordre prioritaire pour la mise en place de ces tests. De plus, pour beaucoup de substances, la connaissance des mécanismes d’action et des effets attendus sur les écosystèmes est embryonnaire pour ne pas dire inexistante. Le manque de connaissances sur les effets et les mécanismes d’action des médicaments sur les composants de l’environnement devrait inciter les pouvoirs publics à aider la recherche pluridisciplinaire sur ce thème et les chercheurs à travailler ensemble de façon pragmatique dans les deux directions que sont la caractérisation chimique et l’approche d’un criblage consensuel pour évaluer les effets toxiques aux faibles doses.
    Les pouvoirs publics devraient :
    • Soit investir dans la recherche afin de catalyser un effort concerté entre les chimistes environnementaux et les écotoxicologues pour surveiller les niveaux de contamination, l’efficacité des stations d’épuration et mieux établir les conséquences environnementales de la présence de résidus de médicaments et en déterminer l’origine.
    • Soit investir dans la mise en place et/ou l’amélioration des STEP afin d’éliminer tous les polluants présents dans les eaux sans distinction des rejets des composés jugés les plus dangereux

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  • Ce problème est particulièrement diffficile à résoudre pour les raisons suivantes :

    1- Complexité desIPAs et l’inefficacité des Stations d’épuration

    Une multiplicité de familles de médicaments avec des propriétés physico-chimiques différentes sont concernés, les sources de rejets des IPAs (médicaments et de leurs métabolites souvent actifs) dans l’environnement sont aussi très diverses. Cette complexité ajoutée aux possibles modifications subies dans l’environnement rend difficile une étude de risques classiques pour connaître la nocivité intrinsèque, la connaissance des relations dose-effet et l’estimation des expositions, pour les cibles concernés que sont les biotopes et leurs écosystèmes.

    La principale voie d’accès dans l’environnement des IPAs est à travers les stations d’épuration (STEP). D’après Paul Becquart, La nature chimique et microbiologique des eaux usées se complexifie au rythme des progrès en recherche et développement des industries et de détection des polluants. Les effluents de ces STEP qui n’ont pas été conçues pour traiter spécifiquement des composés organiques à l’état de traces comme le sont les médicaments conduisent aux écosystèmes aquatiques et terrestres, aux eaux souterraines, et de surface, aux systèmes d’alimentation en eau potable. Des antibiotiques comme les tétracyclines (Carlson et al., 2004) et les fluoroquinolones (Golet et al., 2001).ont été détectés dans les effluents d’élevage industriel dans l’ordre de plusieurs mg par gramme de lisier. Par ailleurs, le calcul du rapport entre les concentrations moyennes des effluents et des affluents montre aussi des différences notoires dans l’efficacité des stations d’épuration.

    Le Directeur de recherche Ondéo Degrémont explique que « chaque entreprise a son polluant et à chaque polluant sa solution technologique particulière. Le fournisseur doit donc proposer un éventail de solutions qui puisse répondre à un cahier des charges parfaitement étudié. On se demande maintenant quels sont les polluants présents ».

    Les STEP se trouvent confrontées au traitement de molécules dont la composition ou la nature est souvent inconnue, secret professionnel oblige, et dont l’activité est parfois importante. Ainsi une quantité non négligeable d’anticancéreux, poisons cytotoxiques très puissants, non absorbés par l’organisme, demeure dans les eaux usées. Cette inefficacité des STEP fait que leurs effluents sont contaminés par des IPAs qui sont déversés par la suite dans les écosystèmes terrestres et aquatiques. A titre d’exemples :

    Des études concluantes permettent de croire que tous les écosystèmes marins et d’eau douce sont exposés à l’acide clofibrique, un hypolipémiant, souvent retrouvé dans les effluents des STEP, jusqu’à 270 ng/L dans des échantillons d’eau du robinet (Heberer et Stan (1997), 78 ng/L dans la mer du Nord, Daughton et Ternes (1999),.

    2- Flux des IPAs dans les effluents
    Ce flux dépend de la consommation en amont qui n’a pas cessé d’augmenter et du potentiel d’épuration qui semble ne pas suivre le rythme à l’heure actuelle. Plus de 3000 médicaments humains et 300 médicaments vétérinaires sont actuellement disponibles sur le marché français et l’industrie pharmaceutique continue à se développer.

    3- la réglementation
    Le problème est d’autant plus préoccupante que la réglementation est encore insuffisante car elle n’envisage pas notamment toutes les conséquences écologiques surtout celles à long terme, des rejets des IPAs. En plus, La réglementation européenne et française relatives à la qualité des eaux ne prévoient pas de rechercher les médicaments dans les différents compartiments aquatiques.

    4- Caractère persistant des IPAs dans les effluents
    Les IPAs à caractère lipophile sont bioaccumulables et peuvent s’adsorber sur les boues pour ensuite constituer un problème sanitaire si ces boues sont épandues à des fins agricoles.

    5- Insuffisance de connaissance
    Jusqu’à présent on manque de connaissance sur les niveaux de concentration des IPAs dans les différents niveaux pour l’élaboration de scénario d’exposition qui permettrait de procéder à une évaluation « a
    priori » de l’exposition à ces substances.
    le manque d’information sur les mécanismes de transformation des produits pharmaceutiques dans l’environnement, l’identité des principaux produits de transformation et leur dynamique de formation et de disparition apparaît comme le principal verrou scientifique à être levé pour conduire une évaluation d’exposition correcte et décider de la conduite à tenir.

    Le pouvoir public se trouve donc confronter à un réel dilemme lié à :

    1- La demande croissante de médicaments associée une expansion de l’industrie pharmaceutique conduisant à une augmentation des IPAs dans l’environnement.

    2- Une difficulté de gestion de ces déchets : Ex. de CYCLAMED

    3- Une difficulté de gestion des risques due à la complexité des IPAs dans les effluents, la diversité des écosystèmes affectée.

    4- L’insuffisance de maîtrise des méthodes d’épuration des STEP générant des effluents dangereux.

    5- L’attitude souvent irresponsable des consommateurs qui trouvent plus facile de jeter les médicaments inutilisés dans les poubelles ou les toilettes plutôt que de les rapporter dans les pharmacies.

    6- Savoir si les quantités rejetées dans les effluents sont de nature à générer un risque

    7- Manque d’Information et de sensibilisation des fabricants, prescripteurs, distributeurs et consommateurs de médicaments.

    8- Plusieurs questions peuvent être posées ?

    a. Peut-on avoir des molécules « traceur » pour des familles de produits ?

    b. Quels abattements sont possibles, et quels taux de transferts dans les boues ?

    c. Peut-on avoir des risques de modification biologique des boues activées en fonction
    des impacts des résidus de médicaments sur la biomasse des STEP ?

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  • Le rejet de médicaments dans l’environnement n’est pas un choix qu’on peut éviter. En prescrivant des médicaments à l’homme et aux animaux, on ne pense qu’aux résultats (l’amélioration de l’état de santé) et ignorant son devenir dans l’environnement. Les stations d’épuration (STEP) filtrent les eaux usées retiennent les substances médicamenteuses et leurs dérivés métabolites dans les boues et libèrent de l’eau propre. Malheureusement l’épandage de ces boues contamine à nouveau les sols.

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  • Le problème est particulièrement difficile à résoudre du fait que la toxicité chronique des produits pharmaceutiques et les effets potentiels sont encore très peu connus et difficilement perceptibles. De grandes quantités d’entérobactéries issues des matières fécales humaines et animales peuvent être rejetées dans les rivières et les lacs qui constituent les sources d’eau utilisées pour la consommation, les activités récréatives ou l’irrigation. Il est nécessaire à ce niveau de mieux comprendre la prévalence de la résistance aux antibiotiques de ces entérobactéries et l’importance de leur présence dans les écosystèmes aquatiques.
    La science ne connait que très peu de choses sur les effets à long terme des produits pharmaceutiques sur les organismes aquatiques, en particulier au sujet des cibles biologiques. En ce qui concerne la majorité des médicaments analysés, destinés à l’usage humain, des effets aigus sur les organismes aquatiques sont peu probables, excepté en cas de déversements.
    Les études écotoxicologiques sont très importantes et nécessaires pour obtenir un meilleur système global d’évaluation des risques présentés par les produits pharmaceutiques.
    L’éco-étiquetage est une solution qui vise à identifier les produits biodégradables et ceux n’ayant aucun impact sur l’environnement pour ainsi aviser les consommateurs. Cela pourrait aider les gens à faire des choix judicieux.
    Les pouvoirs publics de leur côté, doivent assurer un contrôle plus rigoureux sur les déversements de ces produits par un prise de disposition par les industriels pour un traitement adéquat et en amont des produits.
    Les marges de manœuvre des pouvoirs publics restent cependant limitées pour faire appliquer le Concept « pollueur-payeur ».

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  • A la réponse précédente, on a vu qu’il était particulièrement difficile de réduire cette pollution médicamenteuse à sa source.

    Les médicaments diffusent principalement via les stations d’épuration : ils sont pas ou peu filtrés et se retrouvent donc à la fois dans l’eau, qui est rejetée dans les milieux naturels, ou consommée via le circuit d’eau potable , et dans les boues qui sont épandues en agriculture pour fertiliser les sols.
    (et d’ailleurs ils se retrouvent alors dans la chaîne alimentaire ou diffusent vers les eaux souterraines, etc...) .

    Finalement, les résidus ou les métabolites de médicaments s’accumulent dans les effluents des stations d ’épuration, ainsi que dans les milieux.

    Si les pouvoirs publics veulent en limiter l’exposition via l’eau potable, il faudrait réussir à trouver des systèmes de filtration particulièrement efficaces (et coûteux), peu évidents à créer car il existe énormément de substances actives différentes, qui demanderaient peut-être des procédés de capture/filtration différents... Est-ce techniquement possible ?

    On peut imaginer que les résidus se retouveraient dans les boues ou dans les filtres mais devraient être éliminés d’une façon ou d’une autre.

    Que faudrait-il faire pour protéger la santé ? Les boues contiennent déjà des résidus médicamenteux et le consommateur est exposé. Elles en contiendraient éventuellement encore plus. Si l’exposition ne se faisait pas via l’eau potable, elle se fait de toute façon via les boues.

    Or l’épandage des boues est la solution trouvée au problème environnemental de leur élimination. Ce problème est introduit par une solution technologique à un autre problème environnemental celui de la qualité des eaux de consommation humaine.
    850 000 tonnes de matières sèches (ce qui reste après séchage des boues) sont produites chaque année en France. 50à 60% sont épandues en agriculture, le reste est mis en décharge ou incinéré. Il est jusque là politiquement admis que le risque pour la santé est minime.

    On peut difficilement trouver une autre solution à l’élimination des boues et on ne peut donc envisager de l’interdire...

    Donc les autorités sont un peu dans une impasse.

    De plus, elles ont besoin de données sur les effets toxiques des médicaments et à quelles doses , à partir de quelles concentrations environnementales pour établir des normes d’exposition protectrices de la santé et en déduire aussi des normes sur les effluents des établissements de soins, des industriels, voire domestiques…Mais des lacunes de connaissances sont présentes à ces différents niveaux. L’évaluation de ces doses, de ces effets est également très complexe.

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes difficile à résoudre à cause de l’absence de connaissances scientifiques sur les effets à long terme tant sur l’homme que sur les écosystèmes puisque la connaissance scientifique est peu avancée concernant l’évaluation des risques sur la santé humaine et sur les écosystèmes pour les expositions à ces résidus. Il existe même des incertitudes dans l’évaluation des exposions à des substances résiduelles en question. Alors, le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics par rapport à sa gestion est l’application ou non du principe de précaution dans la mesure où les effets néfastes à long terme sur l’homme et les écosystèmes ne sont pas clairement établis.

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  • le problème est difficile à résoudre parce que les IPAs constituent la partie active du médicament, la source démission ( Excrétas) ne peut être vraiment contrôlée, et les polluants se retrouvent dans l’environnement en quantités faibles ce qui rend difficile l’évaluation de son impact sur la santé, et de déterminer les PNEC.
    pour les pouvoirs publics, la gestion de cette pollution est complexe, car règlementer les IPAs, par exemple en fixant des seuils reviendrait par exemple à réduire la concentration de principe actifs du médicament et donc d’en réduire l’efficacité.

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  • Pour couper la chaine de contamination ou d’exposition des populations, il faut prendre le problème à la base. Les différentes sources de production de ses substances toxiques(Hopitaux, labo, usines/sociétés), doivent prendre des dispositions en interne afin de traiter de manière convenable les déchets de façon à ce qu’ils ne soient pas nocifs aux êtres vivants et autres organismes.
    Un constat amer se présente le plus souvent : Ces structures/entreprises ou multinationales pour des raisons économiques ne mettent pas les moyens nécessaires pour le traitement en amont de ses substances.
    L’état qui doit protéger les populations, en assurant un contrôle rigoureux de ses installations lui aussi, pour des raisons politiques, économiques et souvent techniques n’assume pas, le plus souvent ses responsabilités. Etant dans certains cas, lui-même actionnaire, l’état ou les pouvoirs publics se trouve devant un grand dilemme quant à la prise de certaines décisions d’une importance capitale.
    D’un côté, l’industrie doit tourner et générer des ressources, créer des emplois pour le développement du pays et de l’autre, elle dégage des substances polluantes nocives à l’écosystème.
    D’autre part, nous savons que, plus la production est importante, plus les quantités de déchets deviennent difficile à gérer, il faut donc, assez de moyens.
    Les marges de manœuvre des pouvoirs publics sont limitées pour faire appliquer le Concept « pollueur-payeur » et la population et son environnement subissent la loi du plus fort avec toutes les conséquences fâcheuses.

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  • Le problème de l’accumulation des médicaments dans les effluents est difficile à résoudre, car les traitements effectuées dans les stations d’épuration ne parviennent pas à éliminer certaines substances médicamenteuse et pour parfois contribuent à leur redonner une forme biologique active. Par exemple il est évoqué dans les documents support que :
    • « Des traces de substances médicamenteuses appartenant à une quarantaine de classes thérapeutiques ont été détectées dans les eaux superficielles à la sortie des stations d’épuration en France mais aussi sur tous les continents ».
    • « Il a été démontré que le taux de destruction ou de rétention dans les boues des eaux résiduaires des stations d’assainissement était très variable selon les classes thérapeutiques et, dans une même classe, selon les substances (de 30 à plus de 90 %) ».
    • « Il a été aussi mis en évidence que des stations d’épuration pouvaient transformer certaines substances et leur redonner une forme biologiquement active. De plus, toutes les substances présentes dans les boues d’épuration peuvent théoriquement être transférées à l’homme après épandage sur les sols via les plantes alimentaires et/ou les animaux d’élevage mais ce risque d’exposition est insuffisamment documenté ».
    Le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics c’est une réglementation insuffisante car, l’impact environnemental des médicaments est déjà pris en considération par la réglementation européenne existante ou en préparation pour les autorisations de mise sur le marché des médicaments à usage humain ou vétérinaire. Néanmoins, cette réglementation n’envisage pas toutes les conséquences écologiques, notamment à long terme, des rejets de résidus de ces substances médicamenteuses et de leurs dérivés métabolites ou autres.

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes !
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    Expliquez pourquoi ce problème est particulièrement difficile à résoudre et essayez de déduire un dilemme qui se pose aux pouvoirs publics par rapport à sa gestion.
    L’accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes car la première source d’émission des médicaments dans l’organisme est par voie d’excrétion ensuite la diffusion vers les stations d’épurations ou épandage des sols. Dans tous les cas, Il y a toujours le contact avec les effluents.
    Compte tenu de l’importance du problème, le pouvoir publique dans la gestion devrait prendre en conscience du cycle de l’eau ainsi que le bassin versant pour mettre en place un plan d’occupation du sol en en organisant le milieu évitant le moins de risques pour l’écosystèmes.

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  • Ce problème est difficile à résoudre par ce qu’il se pose un problème important au niveau de l’évaluation des risques liés aux IPA. En effet, L’éventualité de risques sanitaires pour l’homme, dus à l’exposition des populations aux résidus de substances médicamenteuses n’est pas encore suffisamment documentée. Par ailleurs, la règlementation reste encore insuffisante dans le domaine. Le cycle de vie des substances médicamenteuses dans l’environnement est également mal connu ce qui rend encore plus difficile la résolution des problèmes.
    Le dilemme pour les pouvoir publique, dans la perspective de la gestion des risques liés à l’accumulation des médicaments dans l’environnement est de pouvoir développer des programmes de recherche fondamentale et finalisée sur les risques pour l’homme et pour l’environnement liés aux résidus des substances médicamenteuses présentes dans les eaux et dans les sols, ainsi que dans les denrées végétales et animales. Un autre défis non moins important, est prendre en compte les effets liés à la multiplicité des substances présentes dans les rejets en développant des tests globaux de toxicité, en particulier pour les substances cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction.

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  • Ce problème est difficile à résoudre car l’accumulation des médicaments dans les effluents entraine la contamination des algues, crustacés et poissons et à travers eux on peut contaminer tout l’environnement. Il est alors primordial de pouvoir estimer le degré de toxicité pour pouvoir agir et proposé des actions préventives. Malheureusement les pouvoirs public se trouvent face à un dilemme : le fait qu’ils existent une multitude de méthodes pour estimer l’importance des sensibilités des espèces aquatiques, ce qui rend leurs protections et celle de l’environnement un peu difficile. Car chacune des méthodes comportent des limites

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  • - Problème des faibles doses et des possibles effets cocktail —> difficulté de mener des recherches sur les effets environnementaux et sanitaires.
    - Connaissances insuffisantes sur les transferts à l’homme via les plantes alimentaires ou les animaux en contact avec les épandages contaminés.

    ==> Problème de caractérisation du risque (manque de connaissance la nocivité des molécules, sur la relation dose-réponse, sur les expositions), entrainant donc un problème de gestion du risque.

    Par ailleurs, temps longs entre expositions et développement de troubles, incompatibles avec le temps des décideurs

    Enfin, se pose également, pour les pouvoir publics, la question du coût des investissements technologiques à réaliser pour améliorer le traitements des eaux résiduaires

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  • La source de medicaments et de produits pharmaceutiques est diverse ; soit de produits de beaute, des antibiotiques, des steroides, des medicaments veterinaires, des residus venant des boites pharmaceutiques et des hopitaux, ce qui fait la gestion est plus difficile. Les stations d’epurations actuelles ne sont pas equipees par des moyens pour eliminer ces produits. Certains produits sont toxiques et bioaccumulatifs. Un facteur majeur ici est le comportement individuel pour chacun, pour le depot de ces moleucles dans un point pharmaceutique. Ces points ne sont pas presents a proximite.

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  • CONSTAT DE LA CONTAMINATION
    Grâce aux progrès de l’analyse physico-chimique, la présence de traces de substances médicamenteuses et de leurs dérivés ou métabolites a été largement établie à l’échelle mondiale en particulier dans les eaux superficielles et souterraines, dans les eaux résiduaires, dans les boues des stations d’épuration utilisées en épandage agricole et dans les sols. Ces résidus s’ajoutent aux nombreuses substances non médicamenteuses liées aux activités humaines, également présentes dans l’environnement telles que les produits phytosanitaires, détergents, hydrocarbures, métaux, etc.
    Selon les substances médicamenteuses et les différentes catégories d’eau, les concentrations retrouvées varient dans une gamme allant du nano gramme par litre dans les eaux superficielles douces ou marines, les eaux souterraines et les eaux destinées à la consommation humaine, jusqu’au microgramme, voire à plusieurs centaines de microgrammes par litre dans les effluents et les eaux résiduaires, avec des variations spatio-temporelles dépendant des activités humaines. La situation est très inégale selon les pays en fonction de leur développement socio-économique, de l’accès de leurs populations aux soins et de leurs réglementations.
    Deux catégories de sources d’émission peuvent ainsi être identifiées :
    - les sources d’émissions diffuses consécutives aux rejets de substances médicamenteuses et de leurs dérivés dans les urines et les fèces de la population humaine et des animaux de compagnie et d’élevage ou aux déchets des usagers,
    - les sources d’émissions ponctuelles liées aux rejets de l’industrie chimique fine, de l’industrie pharmaceutique, des établissements de soins, des élevages industriels animaux et piscicoles ou aux épandages des boues de stations d’épuration. Les rejets des établissements de soins représentent une situation particulière en raison du nombre de malades traités, de la quantité et de la diversité des médicaments utilisés notamment des anticancéreux, des anesthésiques, des antibiotiques, des produits de diagnostic, de contraste ou des produits radioactifs.
    * ORIGINES DE LA CONTAMINATION
    La présence de résidus de substances médicamenteuses dans les eaux est liée à des rejets émis tout au long de leur cycle de vie depuis la fabrication des principes actifs ou des spécialités pharmaceutiques, leur utilisation en milieu hospitalier ou ambulatoire, leurs utilisations vétérinaires ou nutritionnelles à des fins d’élevage animal, y compris la pisciculture, jusqu’à la gestion des médicaments de l’armoire à pharmacie des particuliers, à la collecte et la destruction des médicaments non utilisés (MNU).
    Cette présence dans les différents compartiments de l’environnement résulte d’un ensemble de caractéristiques propres à chaque substance : quantité fabriquée, métabolisation chez l’homme et l’animal, propriétés physico-chimiques et biodégradabilité de la substance et de ses métabolites dans l’eau, les sols et les chaînes alimentaires. L’accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes de part d’abord par sa nature et par sa source d’émission et ses voies de diffusion. En effet les médicaments sont indispensables pour la santé humaine et donc sont consommés par l’homme pour se retrouver dans les eaux usées et diffuser dans l’environnement puis se retrouver dans l’organisme à travers l’eau de boisson. L’accumulation pose un problème important pour la santé publique car l’eau est un besoin fondamentale pour l’homme et du fait de la nature des médicaments, ils induisent une pollution chimique difficile à traiter. Le phénomène est particulièrement difficile à résoudre car toute résolution d’un dilemme de cette nature nous impose des mesures adéquates. Cela nécessite d’impliquer les pouvoirs publics que sont les décideurs.
    Des lois et des règles environnementales seraient de nature à bouleverser les habitudes des populations. La population doit changer son mode de vie en adoptant des comportements nouveaux.
    Le principe de communication pour le changement de comportement ou la communication pour le changement de comportement pourrait être utilisé afin d’emmener la population à adopter les nouvelles mesure de gestion et d’amélioration de la qualité de l’environnement. De plus les industries pharmaceutiques devraient élaborer des normes de destruction des déchets solides (médicaments à élimination lente). Les industries pharmaceutiques fabricant des médicaments de molécules supérieures à 1100 ppm rendent difficiles leur élimination dans l’environnement. Ces macro- molécules, difficilement dégradables se retrouvent dans la nature ou elles une fois le cycle de absorption- diffusion- élimination élaboré vont souillées soit les nappes phréatiques soit les rivières ou les lacs apparents. Le cycle de contamination sera ainsi poursuivi et vi-versa.
    * LIMITER ET CONTRÔLER LES REJETS
    1. Optimiser la fabrication par l’industrie chimique de substances actives à usage médicamenteux, la fabrication des médicaments eux-mêmes par l’industrie pharmaceutique, ainsi que la collecte et la destruction des médicaments non utilisés, en vue de limiter au maximum les rejets dans l’environnement de substances biologiquement actives et, plus particulièrement :
    1.1- pour l’industrie de chimie pharmaceutique, utiliser les technologies les plus respectueuses de l’environnement dans ses unités de Recherche et de Production,
    1.2- sur les sites de production chimique et pharmaceutique, poursuivre et amplifier les efforts de certification environnementale,
    1.3- mettre en place des stratégies de prévention (usages, décontamination, etc.) pour minimiser les rejets de substances médicamenteuses et de leurs métabolites, en particulier dans les établissements de soins et dans les élevages, mais aussi dans le cadre familial,
    1.4- anticiper les conséquences environnementales éventuelles des nouvelles technologies comme celles utilisant les nanoparticules au service des médicaments,
    2. Renforcer la surveillance environnementale des rejets des industries chimique et pharmaceutique, des établissements de soins, des élevages industriels et piscicoles, de toutes les activités pouvant être à l’origine de rejets de substances médicamenteuses ou de leurs résidus et améliorer les traitements de ces rejets ponctuels,
    3. Développer des programmes d’optimisation de l’efficacité des stations d’épuration des eaux résiduaires et de traitement des eaux potables afin qu’elles soient mieux adaptées au problème des résidus de substances médicamenteuses,
    * ÉVALUER LES RISQUES LIÉS AUX REJETS
    4. Renforcer la prise en compte, dans les dossiers d’autorisation de mise sur le marché, des impacts environnementaux aigus et chroniques des médicaments,
    5. Développer des programmes de recherche fondamentale et finalisée sur les risques pour l’homme et pour l’environnement liés aux résidus des substances médicamenteuses présentes dans les eaux et dans les sols, ainsi que dans les denrées végétales et animales,
    6. Prendre en compte les effets liés à la multiplicité des substances présentes dans les rejets en développant des tests globaux de toxicité, en particulier pour les substances cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction,
    DÉVELOPPER DES ACTIONS DE FORMATION ET D’ÉDUCATION
    7. Sensibiliser tous les étudiants qui se destinent à la chimie pharmaceutique et aux professions de santé par une formation concernant le problème des résidus de substances médicamenteuses dans l’environnement,
    8. À titre de rappel, éviter par principe, toute surconsommation de substances médicamenteuses à usage humain ou vétérinaire, qui ne peut qu’aggraver la contamination environnementale,
    9. Développer le rôle des pharmaciens d’officine dans la sensibilisation et l’éducation thérapeutique et environnementale du public.

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  • Ce problème est difficile à résoudre à causes de la variété des IPA, de l’impossibilité à arrêter la consommation et par conséquent leur excrétion dans l’environnement. Il y a également les difficultés de l’estimation des IPA dans l’environnement à cause du grand nombre et de la variabilité des facteurs qui influencent les concentrations environnementales. Eu égard à tout ce qui précède, on peut souligner que les pouvoirs publics sont dans le dilemme entre les produits pharmaceutiques fabriqués pour soigner et contribuer à la santé humaine et les mesures à prendre contre la diffusion dans l’environnement par diverses voies de ces produits.

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  • La consommation des medicaments a des consequences sur l’environnement, leur accumulation dans les effluents pose des problemes.D’abord , les substances medicamenteuses sont des molecules complexes et appartiennent a des classes diverses,et elles sont des molecules actives, leur elimination dans le cadre de la reglementation europeene genere des couts sociaux enormes et necessitent des technologies de pointe,cependant les techonologies de traitement utilisees dans les stations d’epuration n’est pas efficace pour l’elimination de ces substances,une fraction de ces produits se retrouve in fine dans l’environnement aquatique.Ensuite ,les niveaux d’exposition et les impacts a’ long terme de ces substances sur l’homme et les ecosystmes necessitent des programmes de recherche et une meilleur capitalisation des informations acquise.
    Enfin ,il ne faut pas oublier l’attitude souvent irresponsable des consommateurs qui trouvent plus facile de jeter les medicaments inutilisees dans les poubelles ou les toilettes plutot que de les rapporter dans les pharmacies.
    D’ici se pose le dilemme aux pouvoirs publics entre l ’impossibilite d’interdire ou de limiter les substances qui peuvent polluer les eaux et les sediments une fois excreter et la difficulte de gestion de ces dechets.
    Pour les effluents industriels,il est possible d’ameliorer la gestion des rejets a travers l’application des procedures et des lois environnementaux regissant les industries,ce qui n ’est pas le cas pour les effluents domestiques.

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  • Ici, il est particulièrement difficile d’estimer les concentrations environnementales mais aussi nous notons un grand nombre de facteurs et variabilité qui influencent les concentrations environnementales (l’échelle locale, régionale). Pour sa gestion les pouvoirs publics sont confronté au choix d’un facteur unique d’estimation qui s’appliquerait à toutes les espèces.

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  • Ceci s’explique par le fait que la gamme des médicaments utilisés continuera de se diversifier et de s’étendre avec l’expansion rapide de l’industrie pharmacuetique. Donc sa gestion ne peut être que problématique d’autant plus qu’il est fonction d’une variété de facteurs notamment la taille et les caractéristiques des réseaux d’épuration, les types et l’éfficacité des processus de traitement et de réutilisation des éléments traités.

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  • Le problème est difficile à résoudre parce qu’il y a :
    - Difficulté d’évaluation des risques correspondants
    - Réglémentation insuffisante

    Le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics par rapport à leur gestion est l’impossibilité d’interdire la fabrication ou leur utilisation par les patients.

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  • L’essentiel des substances actives(IPAs) retrouvées dans l’environnement proviennent de l’excrétion des hommes (patients) sous médication, donc cas de forces majeures (les déversements difficilement évitables) par conséquent les actions à la source posent problème (sauf actions au niveau des comportements individuels).
    Aussi comme mentionner dans le cours il faudra plutôt mener des actions efficaces aux niveaux des STEPs pour une extraction des polluants médicamenteux en les fixant dans les boues. Mais que faire de ces boues ? Car au niveau agricoles elles vont poser un autre problème.

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  • Ce problème est particulièrement difficile à résoudre parce que de plus en plus on se rend compte de la toxicité des ingrédients pharmaceutiques actifs (IPA) libérés dans l’environnement. Cependant les pouvoirs publics sont confrontés à l’absence de pertinence de ces études dont il n’existerait pas de modèle adéquat pour la mise en évidence de l’écotoxicité des IPAs.

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  • Ce problème est difficile à résoudre car la principale source d’émission de ces polluants médicamenteux vient des consommateurs (à travers leurs excretions). Ainsi il parait difficile de régler le problème à ce niveau car les médicaments sont utiles pour l’Homme (soins, santé) et limiter cette consommation semble assez difficile.
    Pour gérer ce problème, la meilleure chose à faire est peut-être l’amélioration des systèmes de filtrage et de traitement des eaux usées pour retenir les résidus médicamenteux et dépolluer les eaux qui sortent des stations d’épuration et qui pourront, elles, naturellement se remelanger aux autres milieux (sols, eaux souterraines,...) sans poser de problème d’ordre environnemental. La où le dilemme pour les pouvoirs publics se pose c’est de savoir ce que l’on doit faire des résidus médicamenteux récoltés et reggroupés. Une solution serait de les stocker dans les boues d’épurations. Mais, ensuite que faire de ces boues ? Comment s’en débarasser sans que cela ne dégrade l’environnement ?

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents pose un problème car pour la détermination de l’impact potentiel sur la vie aquatique il faut mieux caractériser l’étendue de l’exposition et les concentrations auxquelles un effet potentiel se manifeste.
    Pourtant Cependant, la méthode de la concentration des médicaments dans l’environnement se fait par des méthodes ne prennent pas en compte le grand nombre et la variabilité des facteurs qui influencent les concentrations environnementales, y compris le facteur d’échelle, locale, régionale, continentale.
    L’approche conventionnelle qui consiste à extrapoler la concentration prédite sans effets (PNEC) chroniques en appliquant des facteurs de correction sur des résultats de toxicité aiguë a travers la méthode du rapport aigüe/chronique (RAC), s’avère fausse pour certains produits pharmaceutiques.
    A cela on ajoute l’importance des différences de sensibilité entre espèces et l’utilisation de facteur d’estimation pour garantir la plus large protection des espèces aquatiques, y compris celles qui ne se prêtent pas aux expériences en laboratoire.

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  • Pour procéder à l’évaluation qualitative et quantitative des risques d’une substance, il faut disposer de trois catégories de données : sa nocivité intrinsèque, la connaissance des relations dose- effet et l’estimation des expositions, s’agissant aussi bien des populations humaines que des écosystèmes. La nocivité intrinsèque pour l’homme des substances médicamenteuses est assez bien connue dans le cadre de leur utilisation, c’est-à-dire à des doses thérapeutiques. Toutefois les effets de faibles doses sur des périodes longues, en mélanges avec d’autres substances médicamenteuses ou non, sont mal connus et particulièrement difficiles à étudier . Certaines substances médicamenteuses peuvent avoir un impact significatif sur la flore et la faune, notamment en matière d’antibiorésistance ou de modulation endocrinienne qui peuvent survenir à doses faibles. Cependant de tels impacts écologiques, à faibles concentrations et surtout en association ont été insuffisamment évalués à ce jour . L’éventualité de risques sanitaires pour l’homme, dus à l’exposition des populations aux résidus de substances médicamenteuses, n’est pas encore suffisamment documentée et leur présence dans les eaux superficielles et souterraines voire dans l’eau du robinet, peut inquiéter . La réglementation n’envisage pas toutes les conséquences écologiques, notamment à long terme, des rejets de résidus de ces substances médicamenteuses et de leurs dérivés métabolites ou autres. Il faut théoriquement prendre en considération l’ensemble des systèmes écologiques, ce qui rend l’évaluation très difficile. Généralement l’évaluation porte sur un des maillons de ces systèmes et ne concerne qu’une substance isolée, tout en sachant que les effets peuvent être additifs, antagonistes ou synergiques lorsque les substances sont associées en mélange. Une meilleure connaissance du cycle de vie des substances médicamenteuses dans l’environnement est indispensable pour mieux suivre les conséquences de leurs utilisations et de leurs rejets. Les enjeux de ces connaissances concernent non seulement la protection de l’environnement et en particulier le bon état des milieux aquatiques et des ressources en eau, mais aussi la santé publique. Un autre enjeu est celui de l’amélioration, mais aussi du coût des technologies de traitement des eaux résiduaires industrielles ou urbaines et des eaux destinées à la consommation humaine.

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  • Les produits pharmaceutiques possèdent des propriétés pharmacologiques qui ne peuvent s’expliquer par des relations simples. A cause de cette complexité, certaines équipes développent des outils basés sur les mécanismes d’action (par exemple les récepteurs aux hormones) pour améliorer la compréhension des effets chroniques sur les organismes aquatiques.

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  • CONSTAT DE LA CONTAMINATION
    Grâce aux progrès de l’analyse physico-chimique, la présence de traces de substances médicamenteuses et de leurs dérivés ou métabolites a été largement établie à l’échelle mondiale en particulier dans les eaux superficielles et souterraines, dans les eaux résiduaires, dans les boues des stations d’épuration utilisées en épandage agricole et dans les sols. Ces résidus s’ajoutent aux nombreuses substances non médicamenteuses liées aux activités humaines, également présentes dans l’environnement telles que les produits phytosanitaires, détergents, hydrocarbures, métaux, etc.
    Selon les substances médicamenteuses et les différentes catégories d’eau, les concentrations retrouvées varient dans une gamme allant du nano gramme par litre dans les eaux superficielles douces ou marines, les eaux souterraines et les eaux destinées à la consommation humaine, jusqu’au microgramme, voire à plusieurs centaines de microgrammes par litre dans les effluents et les eaux résiduaires, avec des variations spatio-temporelles dépendant des activités humaines. La situation est très inégale selon les pays en fonction de leur développement socio-économique, de l’accès de leurs populations aux soins et de leurs réglementations.
    Deux catégories de sources d’émission peuvent ainsi être identifiées :
    - les sources d’émissions diffuses consécutives aux rejets de substances médicamenteuses et de leurs dérivés dans les urines et les fèces de la population humaine et des animaux de compagnie et d’élevage ou aux déchets des usagers,
    - les sources d’émissions ponctuelles liées aux rejets de l’industrie chimique fine, de l’industrie pharmaceutique, des établissements de soins, des élevages industriels animaux et piscicoles ou aux épandages des boues de stations d’épuration. Les rejets des établissements de soins représentent une situation particulière en raison du nombre de malades traités, de la quantité et de la diversité des médicaments utilisés notamment des anticancéreux, des anesthésiques, des antibiotiques, des produits de diagnostic, de contraste ou des produits radioactifs.

    * ORIGINES DE LA CONTAMINATION

    La présence de résidus de substances médicamenteuses dans les eaux est liée à des rejets émis tout au long de leur cycle de vie depuis la fabrication des principes actifs ou des spécialités pharmaceutiques, leur utilisation en milieu hospitalier ou ambulatoire, leurs utilisations vétérinaires ou nutritionnelles à des fins d’élevage animal, y compris la pisciculture, jusqu’à la gestion des médicaments de l’armoire à pharmacie des particuliers, à la collecte et la destruction des médicaments non utilisés (MNU).
    Cette présence dans les différents compartiments de l’environnement résulte d’un ensemble de caractéristiques propres à chaque substance : quantité fabriquée, métabolisation chez l’homme et l’animal, propriétés physico-chimiques et biodégradabilité de la substance et de ses métabolites dans l’eau, les sols et les chaînes alimentaires. L’accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes de part d’abord par sa nature et par sa source d’émission et ses voies de diffusion. En effet les médicaments sont indispensables pour la santé humaine et donc sont consommés par l’homme pour se retrouver dans les eaux usées et diffuser dans l’environnement puis se retrouver dans l’organisme à travers l’eau de boisson. L’accumulation pose un problème important pour la santé publique car l’eau est un besoin fondamentale pour l’homme et du fait de la nature des médicaments, ils induisent une pollution chimique difficile à traiter. Le phénomène est particulièrement difficile à résoudre car toute résolution d’un dilemme de cette nature nous impose des mesures adéquates. Cela nécessite d’impliquer les pouvoirs publics que sont les décideurs.
    Des lois et des règles environnementales seraient de nature à bouleverser les habitudes des populations. La population doit changer son mode de vie en adoptant des comportements nouveaux.
    Le principe de communication pour le changement de comportement ou la communication pour le changement de comportement pourrait être utilisé afin d’emmener la population à adopter les nouvelles mesure de gestion et d’amélioration de la qualité de l’environnement. De plus les industries pharmaceutiques devraient élaborer des normes de destruction des déchets solides (médicaments à élimination lente). Les industries pharmaceutiques fabricant des médicaments de molécules supérieures à 1100 ppm rendent difficiles leur élimination dans l’environnement. Ces macro- molécules, difficilement dégradables se retrouvent dans la nature ou elles une fois le cycle de absorption- diffusion- élimination élaboré vont souillées soit les nappes phréatiques soit les rivières ou les lacs apparents. Le cycle de contamination sera ainsi poursuivi et vis-versa.

    * LIMITER ET CONTRÔLER LES REJETS
    1. Optimiser la fabrication par l’industrie chimique de substances actives à usage médicamenteux, la fabrication des médicaments eux-mêmes par l’industrie pharmaceutique, ainsi que la collecte et la destruction des médicaments non utilisés, en vue de limiter au maximum les rejets dans l’environnement de substances biologiquement actives et, plus particulièrement :
    1.1- pour l’industrie de chimie pharmaceutique, utiliser les technologies les plus respectueuses de l’environnement dans ses unités de Recherche et de Production,
    1.2- sur les sites de production chimique et pharmaceutique, poursuivre et amplifier les efforts de certification environnementale,
    1.3- mettre en place des stratégies de prévention (usages, décontamination, etc.) pour minimiser les rejets de substances médicamenteuses et de leurs métabolites, en particulier dans les établissements de soins et dans les élevages, mais aussi dans le cadre familial,
    1.4- anticiper les conséquences environnementales éventuelles des nouvelles technologies comme celles utilisant les nanoparticules au service des médicaments,
    2. Renforcer la surveillance environnementale des rejets des industries chimique et pharmaceutique, des établissements de soins, des élevages industriels et piscicoles, de toutes les activités pouvant être à l’origine de rejets de substances médicamenteuses ou de leurs résidus et améliorer les traitements de ces rejets ponctuels,
    3. Développer des programmes d’optimisation de l’efficacité des stations d’épuration des eaux résiduaires et de traitement des eaux potables afin qu’elles soient mieux adaptées au problème des résidus de substances médicamenteuses,

    * ÉVALUER LES RISQUES LIÉS AUX REJETS
    4. Renforcer la prise en compte, dans les dossiers d’autorisation de mise sur le marché, des impacts environnementaux aigus et chroniques des médicaments,
    5. Développer des programmes de recherche fondamentale et finalisée sur les risques pour l’homme et pour l’environnement liés aux résidus des substances médicamenteuses présentes dans les eaux et dans les sols, ainsi que dans les denrées végétales et animales,
    6. Prendre en compte les effets liés à la multiplicité des substances présentes dans les rejets en développant des tests globaux de toxicité, en particulier pour les substances cancérigènes, mutagènes et toxiques pour la reproduction,

    DÉVELOPPER DES ACTIONS DE FORMATION ET D’ÉDUCATION
    7. Sensibiliser tous les étudiants qui se destinent à la chimie pharmaceutique et aux professions de santé par une formation concernant le problème des résidus de substances médicamenteuses dans l’environnement,
    8. À titre de rappel, éviter par principe, toute surconsommation de substances médicamenteuses à usage humain ou vétérinaire, qui ne peut qu’aggraver la contamination environnementale,
    9. Développer le rôle des pharmaciens d’officine dans la sensibilisation et l’éducation thérapeutique et environnementale du public.

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  • Ce problème est particulièrement difficile à résoudre car deux catégories de sources d’émission peuvent ainsi être identifiées et ne pouvant pas etre interdites :
    - les sources d’émissions diffuses consécutives aux rejets de substances médicamenteuses et de
    leurs dérivés dans les urines et les fécès de la population humaine et des animaux de compagnie et
    d’élevage ou aux déchets des usagers,
    - les sources d’émissions ponctuelles liées aux rejets de l’industrie chimique fine, de l’industrie
    pharmaceutique, des établissements de soins, des élevages industriels animaux et piscicoles ou aux épandages des boues de stations d’épuration.

    Le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics par rapport à la gestion est : faut il interdire ou non ?faut il une réglementation sévère ou non ?

    Dans les options qui s’offrent aux pouvoirs publics il y a des difficultés en rapport avec l’évaluation des risques car il faut disposer de trois catégories de données :nocivité intrinsèque,connaissance des relations dose-effet et l’estimation des expositions(aussi bien des populations humaines que des écosystèmes).
    Il se pose le problème des incertitudes sur certaines connaissances.

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  • Compte tenu de la diversité des principes actifs, et des limites actuelles des connaissances scientifiques sur les effets précis des IPA sur les organismes vivants en milieu aquatique, il y a lieu de s’inquiéter sur les conséquences liées à l’accumulation des médicaments dans les effluents.
    Ces résidus de médicaments dans l’eau touchent l’ensemble de notre écosystème, et avec l’accroissement de la population et donc l’accroissement de la consommation de médicaments, l’accumulation des médicaments dans les effluents va également croitre. Cependant, les conséquences sur l’homme, sur les animaux et les plantes aquatiques peuvent être graves. Et ce qui le plus alarmant est que jusqu’ici, ces conséquences ne sont pas déterminées avec exactitudes.
    Dans tous les cas l’association des molécules entre elles et avec d’autres produits chimiques tels que les pesticides peuvent êtres fatales.
    Ce problème pose alors un dilemme sur la mise en œuvre de procédures technologiques avancées pour le traitements des déchets médicamenteux contenus dans les effluents moyennant une plus grande taxation des citoyens déjà assez taxés pour prévenir l’apparition et le développement de nouvelles pathologies ou alors laisser apparaitre les pathologies et les traitées.
    A mon humble avis, un tel dilemme ne devrait pas se poser, l’industrie pharmaceutique est en partie responsable de cet état de fait, elle devrait ainsi contribuer retraitement du contenu des effluents à risque, pour éviter d’éventuels catastrophes épidémiques.

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  • Ce problème est particulièrement difficile à résoudre car on ne peut agir que sur les sources d’émission fixes (industries) de ce polluant (norme, taxe, etc.). L’excrétion des substances actives dans l’environnement par les malades n’étant pas volontaire, l’émission ne peut donc pas être facilement maitrisée.
    Le dilemme pouvant provenir de la gestion de ce problème par les pouvoirs publics surviendrait du fait que même si des systèmes d’épuration efficace sont mis en place pour purifier les eaux pollués, les boues issues de cette épuration seront une autre source de préoccupation car avec l’autorisation d’usage pour amender des terres agricoles, il peut se produire un transfert de résidus médicamenteux dans les sols et donc aussi dans les végétaux cultivés ou chez les animaux qui paissent dans les prairies.

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  • Il faut d’abord partir du simple fait que les médicaments n’ont pas les mêmes propriétés physico-chimiques et des limites actuelles des connaissances scientifiques sur les effets précis des IPA sur les organismes vivants. Il se pose alotrs le dilemme de la limitation de la consommation des médicaments et la maîtrise des problèmes de santé publique avec les déterminants environnementaux

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  • L’environnement est contaminé par les excrétions humaines et animales, le rejets de l’industrie chimique et pharmaceutique, des établissements de soin, des élevages et les épandages des boues d’épuration.
    L’essentiel des émissions provient des patients.

    On peut envisager de limiter les rejets industriels, des établissements de soin et des boues d’épuration par une réglementation stricte et l’utilisation de techniques performantes.
    On peut également envisager de limiter fortement l’utilisation des médicaments vétérinaires.

    Par contre il est difficile d’envisager (et c’est là le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics) la limitation de l’utilisation des médicaments "humains".

    Les médicaments étant des substances actives, il semble difficile de remplacer les substances les plus préoccupantes par des substances moins préoccupantes.

    Les médicaments sont faits pour soigner et en même temps ils présentent une menace (difficilement quantifiable) pour l’environnement et la santé humaine.

    A court terme il semble difficile de limiter l’usage des médicaments mais à long terme le risque est réel, même si on ne sait pas l’estimer.

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  • D’une part, les sources d’émissions sont diffuses, consécutives aux rejets de substances médicamenteuses et de leurs dérivés par la population humaine et les animaux d’élevage dans les effluents.

    Les stations n’ont pas été conçues pour traiter spécifiquement des composés organiques à l’état de traces comme le sont les médicaments. Dans les STEP, la biodégradation conduit à des transformations très variables selon les molécules. Certaines stations d’épuration peuvent même transformer certaines substances et leur redonner une forme biologiquement active.

    Par ailleurs, on connaît encore mal les voies d’exposition pour l’homme et il est aujourd’hui difficile de mesurer les effets environnementaux et sanitaires liés à ce problème.
    Pour les pouvoirs publics, le retour sur investissement peut paraître hasardeux. En effet, compte tenu des sources diffuses et de la multiplicité des acteurs impliqués (labos, hôpitaux, médecins, particuliers, stations d’épuration, ...), le coût des actions peut être important. Hors, sans connaissances approfondies sur les modes d’exposition et les effets sur la santé, les bénéfices sont aujourd’hui mal connus et difficilement chiffrables.

    D’autre part, il apparaît difficile de mettre en balance l’intérêt sanitaire de certains médicaments et le risque environnemental associé. Les médicaments existants sont aujourd’hui exemptes de l’obligation de connaissance de leur impact environnemental : cet aspect doit-il rentrer en compte dans la décision publique de mise sur le marché ?

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents pose problème et celui-ci est particulièrement difficile à résoudre.
    En effet, il existe plusieurs enjeux dans le système de traitement (station d’épuration, de potabilisation) de l’eau.
    - il existe une grande diversité de familles de molécules et leurs produits de stabilisation ;
    - outre les médicaments à usage humain, il existe des médicaments vétérinaires et cosmétiques ; les connaissances sur l’impact sanitaire et environnementales n’étant pas maitrisées.
    De l’autre coté, la collecte et l’épuration des eaux usées domestiques, hospitalière et de la boue ne sont pas efficaces. Une grande partie des concentrations d’IPA est due aux rejets des stations d’épuration qui, selon les scientifiques, ne constituent pas une barrière significative. Les résidus de médicaments, lorsqu’ils ne sont pas totalement dégradés dans l’organisme, sont excrétés dans les selles et les urines sous leur forme initiale ou sous la forme d’un ou plusieurs métabolites, ce qui pose un problème pour sa résolution.

    Un dilemme qui se pose aux pouvoirs publics par rapport à sa gestion est qu’
    ’’il faut identifier à la source les produits toxiques et s’interroger sur leur possible substitution, modifier l’architecture des bâtiments en revoyant notamment les systèmes de canalisations et trouver le mode de traitement. Les médicaments sont en effet des substances biologiquement actives qui se caractérisent par une grande diversité de structure chimique.

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  • Des méthodes et outils permettent d’évaluer la toxicité des médicaments sur les écosystèmes surtout aquatiques et les STEP constituent la principale source de diffusion.
    La résolution de ce problème constitue un véritable casse tête pour les décideurs publics.Sa résolution demande la gestion des médicament durant tout son circuit:depuis la production jusqu’à son rejet dans la nature en passant par la distribution et la consommation.Faut il limiter la production et la consommation des médicaments ? l
    L’autre volet constitue le traitement des stations d’épuration qui demande un coût très élevé.

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  • Le rejet de grandes quantités de médicaments dans l’environnement n’est pas des plus faciles à résoudre.
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    Si on peut espérer améliorer la récupération des médicaments prescrits non-consommés et limiter la prescription de certains médicaments (psychotropes…), il semble difficile d’arriver à faire chuter la quantité de médicaments consommés, compte-tenu du vieillissement de la population, de l’augmentation de l’incidence des cancers et d’autres maladies chroniques (et du lobbying de l’industrie pharmaceutique…). D’où ce dilemme : donner la priorité à la protection de l’environnement ou aux soins ? Cependant, il serait quand même bénéfique de lutter contre la polymédication des personnes âgées, et même de réorienter une médecine entièrement curative vers une médecine avant tout préventive : il s’agit d’un véritable changement de paradigme pour notre politique de santé publique. Quant aux médicaments vétérinaires, la France en fait un usage intensif : elle est responsable à elle seule de la moitié de la consommation européenne ! Il doit être possible d’être plus raisonnable…

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    La réduction à la source, si elle est indispensable, a ses limites. Il est donc important d’améliorer le traitement des eaux usées, dans les STEPs et au niveau des hôpitaux. Se pose le problème du rapport coût/bénéfice : un coût immédiat, et des bénéfices difficiles à évaluer, décalés dans le temps. De même, la « valorisation » agricole des boues est un problème épineux : il est choquant d’avoir mis en place des procédés d’épuration permettant d’atteindre (plus ou moins) des objectifs de qualité sanitaire et environnementale des eaux, et de voir revenir les substances indésirables dans nos assiettes via l’épandage des boues !

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    Avant tout, l’industrie pharmaceutique devrait se préoccuper en amont de l’impact environnemental de ses produits. Les industriels suédois doivent depuis 2003 fournir aux pouvoirs publics des données environnementales permettant de classer les médicaments selon leur biodégradabilité ou leur persistance, leur potentiel de bioaccumulation dans les organismes aquatiques et l’évaluation des risques (exposition de la population et toxicité des produits). Il serait souhaitable que cette classification environnementale des médicaments serve de modèle aux autres pays européens.

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  • La difficulté de résoudre ce problème découle du fait que cette pollution ne peut pas être maitrisée par les moyens techniques de notre époque (station d’épuration, …). Le dilemme est que les pouvoirs publics ne peuvent pas interdire l’usage des médicaments (IPA) qui sont nécessaires pour la survie et le bien être des humains ou des animaux d’élevage.

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  • Le non contrôle de la principale source de contamination des effluents qui est l’excrétion rend le problème particulièrement difficile à résoudre. Il va falloir en un premier temps se remettre à la bonne conscience individuelle et en un second temps améliorer le système d’épuration pour que les eaux dépolluées ne contiennent plus les IPA. Cela nécessitera des coûts. Mais le dilemme qui se pose par rapport au pouvoir public sera la gestion des boues d’épuration car elles sont utilisées dans l’agriculture.

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  • Ce problème est particulièrement difficile à résoudre car une interdiction ou même une diminution des produits utilisés n’est pas envisageable car les médicaments sont indispensables pour soigner la population. De nouvelles substances sont créées régulièrement plus efficaces pour lutter contre nombre de maladies mais nous ne pouvons difficilement anticiper leur effet sur l’environnement notamment sur l’écosystème aquatique.

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  • L’accumulation de médicaments dans les effluents est un problème difficile à résoudre, pour les raisons suivantes :

    1. Les médicaments sont des substances actives dont la toxicité peut diminuer ou au contraire augmenter après la phase du métabolisme.

    2. Les effets néfastes concernent même les classes de médicaments d’usage courant qui sont livrés sans prescription.

    3. La consommation massive de médicaments dans les pays industrialisés est liée au mode contemporain de vie, aux activités de production intensives, mais surtout à la lutte contre des maladies chroniques dues aux multiples expositions auxquelles les individus sont soumis. L’augmentation de maladies chroniques conduit à une augmentation exponentielle de quantités de médicaments consommés considérant la durée des traitements.

    4. Si il existe une possibilité de substitution par des médicaments plus respectueux de l’environnement (homéopathie) elle ne peut couvrir toutes les maladies et de toute façon la recherche ne permet pas de substitutions immédiates.

    Il est donc difficile pour les pouvoirs publics de gérer ce problème, parce qu’il est impossible d’agir sur la quantité des produits consommés. Par ailleurs, vu que la source principale est l’homme, l’intervention sur les sources d’émissions ponctuelles ne peut contribuer que peu dans l’obtention de résultats significatifs.

    Cependant le problème majeur est que tant la consommation de médicaments, que la protection des écosystèmes relèvent du domaine de la santé publique, ce qui rend difficile la prise de décision équilibrée.

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  • Depuis la récente prise de conscience de l’existence de l’accumulation des médicaments dans les effluents constitue un véritable problème environnemental émergent. Tout d’abord, les sources de la pollution des effluents peuvent être diverses, par des animaux d’élevage ou domestique, par les excrétions humaines ou par des rejets industriels. Or, les impacts sanitaires et environnementaux de ces ingrédients pharmaceutiques actifs (médicaments ou de leurs dérivés) de par leur nature chimique et de leur action biologique pourraient être considérables malgré l’état faible de nos connaissances actuelles, surtout dans le cas d’une exposition à long terme à des petites quantités. Ce dernier cas est pourtant le plus courant car on retrouve des quantités faibles d’IPA dans l’eau courante.
    Par manque de méthodes d’évaluation efficace des impacts de cette exposition chronique à de faibles doses, la méthode RAC rapport aiguë/chronique ayant ses limites, un déficit de connaissances scientifiques subsiste encore actuellement. Ainsi par rapport à la gestion de ce risque, le pouvoir public bien que conscient du risque potentiel a une certaine difficulté pour décider et appliquer les mesures de gestion nécessaires pour ces deux principales raisons :
    - face aux manques de certitudes scientifiques bien établies sur leurs impacts négatifs potentiels sur l’écosystème et la santé humaine d’une part,
    - et de la nécessité de moyens techniques et financiers importants pour une surveillance des polluants IPA et une politique de prévention d’autre part.

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  • Le problème de l’accumulation des médicaments dans les effluents est difficile à résoudre, car la première source d’émission des médicaments dans l’organisme est par voie d’excrétion parsuite les traitements effectuées dans les stations d’épuration ne parviennent pas à éliminer certaines substances médicamenteuse et pour parfois contribuent à leur redonner une forme biologique active. De plus, toutes les substances présentes dans les boues d’épuration peuvent théoriquement être transférées à l’homme après épandage sur les sols via les plantes alimentaires et/ou les animaux d’élevage.
    le dilemme réside au niveau du devenir des boues contenant ces substances.pour les pouvoirs publics, la gestion de cette pollution est complexe, car règlementer les IPAs, par exemple en fixant des seuils reviendrait par exemple à réduire la concentration de principe actifs du médicament et donc d’en réduire l’efficacité.

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes et est particulièrement difficile à résoudre parce que la libération de ces derniers dans l’environnement provient des substances actives (molécule originale ou leurs métabolites) qui ont été libérer par les consommateurs de médicaments.
    Ainsi réduire la consommation des médicaments afin de limiter la diffusion de ces derniers devient difficile.
    C’est pour cela que des systèmes d’épuration approprié et très efficaces devraient être conçus pour extraire les médicaments des eaux usées avant leur rejet dans l’environnement. Néanmoins les boues issu de ses STEP serrai inutilisable car serrai constitué d’énorme quantité de médicament.
    D’où le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics par rapport à sa gestion et retirer les médicaments pharmaceutiques sur le marché ou simplement réduire la nocivité de ces IPA sur l’environnement par des STEP efficace serrai chose impossible ou voir incomplète pour le second cas .

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  • Il s’agit d’un problème difficile à traiter car il n’est pas possible de limiter le risque ou de le réduire vu que la matière active retrouvée dans médicament qui se trouve dans la nature ne peut être maitrisée quant a son rejet.
    Une composante rentre en jeu dans ca cas, il s’agit du concept de rejet volontaire ou non volontaire, d’où la difficulté liée aux traitements à y réserver. En effet, les principes actifs se trouvent dans plusieurs produits déversés dans la nature et affectant négativement l’environnement en l’occurrence les eaux.
    S’ajoute à cela la défaillance des stations d’épuration qui ne sont pas toujours équipées correctement pour pouvoir purifier l’eau de toutes les composantes nuisibles.

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  • l’accumulation dans l’environnement des médicaments dans les effluents doit faire l’objet d’une étude de dépollution comme solution pour les pouvoirs publiques dans le mesure où L’excrétion étant la principale source d’émission et que l’on sait que les eaux résiduaires et les eaux vannes seront acheminées vers les stations d’épuration (STEP) ou des fosses septiques,

    les pouvoirs publics devront mettre en place des mesures de prévention et de réduction des IPAs dans les eaux avant l’épandage tout en prenant compte des couts engendrés et taxes à prévoir pour financer ces technologies .

    l’état tout comme le citoyen seront par conséquent soit pénalisés par de nouvelles taxées à gérer soit à faire face à de nouvelles maladies non encore connus.

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  • Ce problème est particulièrement difficile à résoudre pour plusieurs raisons :

    -  Les sources sont nombreuses (industries, élevage, STEP, établissements de soins,…)
    -  Les technologies de traitement sont couteuses (technologies membranaires : ultrafiltration)
    -  Une partie de ces sources sont diffuses
    -  Problème de l’assainissement autonome (épandage dans le sol)

    Il faut donc agir à la source (réduire la consommation, organiser le recyclage) mais on ne peut pas comme dans le cas des substances dangereuses proposer l’interdiction ou la substitution, car en effet, ces substances sont développées pour soigner la population et donc ont un intérêt sanitaire.

    Le dilemme auquel sont confrontés les pouvoirs publics est de trouver le compromis entre intérêt d’une nouvelle molécule dans le traitement d’une pathologie et effets des résidus de cette molécule sur l’environnement et la population.

    La difficulté est de définir à partir de quand son impact environnemental dépasse son intérêt thérapeutique.

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  • Le problème est particulièrement difficile à résoudre connaissant actuellement la quantité de médicament utilisée dans le monde et l’absence dans l’immédiat d’alternatives adéquat pour renverser la situation. La difficulté majeure de cette problématique est le non disponibilité des données fiables sur les effets des molécules libérées dans l’environnement. Avant d’avoir toutes ces informations, peut-on interdire l’usage des médicaments par principe de précaution ? Voila une question qui pourra embarrassée le service public.

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  • Aujourd’hui on se sait pas évaluer correctement le risque liés aux résidus de médicaments compte tenu des faibles connaissances sur l’impact réel à court, moyen et long terme.
    De ce fait, il est difficile aux pouvoirs publics d’agir de manière efficace, comment peut-on agir préventivement sans pouvoir évaluer une étude de coûts/bénéfice d’une mesure ?
    Quelles substances surveiller sachant qu’on connait certaines qui sont potentiellement à risques mais que d’autres peuvent l’être (par exemple par combinaison ou par réactivation) ?

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  • Nous pensons que le problème est particulièrement difficile à résoudre connaissant actuellement la quantité de médicament utilisée dans le monde et l’absence dans l’immédiat d’alternatives adéquat pour renverser la situation, surtout dans les pays pauvres. La difficulté majeure qui se pose est le non disponibilité des données fiables sur les effets des molécules libérées dans l’environnement. Ainsi, les gouvernements doivent mettre en place des mesures préventives et de réduction des IPAs dans les eaux avant l’épandage tout en considérant des couts engendrés et taxes à prévoir pour financer ces technologies .

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents est une préoccupation pas facile à clarifier.
    Vu que la principale source de libération de ces médicaments dans les effluents se fait par la voie des STEPs, il serait intéressant de gérer le problème à ce niveau.
    En aucun cas on ne peut interdire la prise de médicaments vu que ça pause problème dans l’écosystème mais une pression sur les industriels à ne produire que des médicaments contenant le bon principe actif et ne pas produire le même médicament sous une appellation. Le vrai dilemme qui se pose aux pouvoirs publics est le traitement des eaux usées dans les STEPs. Les moyens de traitements étant limité, il serait important de financer la recherche dans ce domaine. Vu qu’aujourd’hui le problème d’épandage de boues de STEPs est réglé, une méthode de traitement des eaux usées qui pourrait retenir tous les résidus médicamenteux serait une grande avancée pour la protection de l’écosystème aquatique.

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents pose un problème de plus en plus difficilement soluble par les pouvoirs publics. En effet, la quasi-totalité des résidus médicamenteux ou de leurs métabolites se retrouvent dans les eaux usées. La multiplicité des stations d’épuration contribue à concentrer les ingrédients pharmaceutiques actifs dans les eaux de surfaces. De même, l’approche dite « du bassin versant qui permet une meilleure compréhension de l’impact cumulatif des activités humaine, est particulièrement utile dans le cas de substances diffusant dans l’environnement du seul fait de l’usage humain comme c’est le cas des médicaments. Ainsi, la résolution du dilemme imposé par l’accumulation des médicaments dans les effluents, par les pouvoir public nécessite des mesures adéquates. Cela requière d’impliquer les pouvoirs publics que sont les décideurs. Des lois et des règles environnementales seraient de nature à bouleverser les habitudes des populations car la population devra changer son mode de vie en adoptant des comportements nouveaux. Le principe de communication pour le changement de comportement pourrait être utilisé afin d’emmener la population à adopter les nouvelles mesure de gestion et d’amélioration de la qualité de l’environnement. De plus, les industries pharmaceutiques devraient élaborer des normes de destruction des déchets solides (médicaments à élimination lente), et mieux, celles fabricant des médicaments de molécules supérieures à 1100 ppm rendant difficiles leur élimination dans l’environnement devraient réviser et actualiser leur procédés de fabrication. En effet, ces macromolécules, difficilement dégradables se retrouvent dans la nature où une fois le cycle de absorption-diffusion-élimination élaboré, elles vont souiller soit les nappes phréatiques soit les rivières ou les lacs apparents. Le cycle de contamination sera ainsi poursuivi et vi-versa.

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  • En pratique l’enjeu de la diffusion des médicaments est de taille si on tient compte que l’eau est le réceptacle et vecteur de diffusion de ces substances. Diverses études montrent à quel point les milieux aquatiques sont concernés par ce type de nuisance, même après traitement, un grand nombre des médicaments restent dans l’eau et encore à des concentrations minimes, les conséquences d’une exposition chronique pour les organismes aquatique commence à être évidentes (féminisation chez les poissons par exemple). Cependant, à l’heure d’aujourd’hui selon diverses études, il n’existe pas des certitudes par rapport aux effets nocifs de telles substances dans l’eau destinée à la consommation humaine. Étant donné que les pouvoirs publics nécessitent des preuves scientifiques pour apporter des éléments déclenchant un procès de gestion, les efforts envers la compréhension des conséquences et la prise de conscience de la magnitude du problème restent des ralentisseurs fragiles sur le papier d’une menace latente. Le dilemme est donc posé, si on n’a pas des preuves, Est-ce qu’on intervient ? Est-ce raisonnable d’appliquer le principe de précaution et risquer d’affaiblir la confiance de la population envers l’assainissement des cours d’eau et de l’eau potable en elle-même ? Qui va trouver les solutions et qui va payer pour les mettre en place ? Priorité à la santé humaine, la santé des organismes aquatiques ou au développement biotechnologiques et économique ? Mais une fois accepté la présence constatée d’un niveau diverse des médicaments dans les cours d’eau même l’eau potable, la vrais question est de savoir comment gérer ces substances médicamenteuses ou ses métabolites s’il n’est pas envisageable de renoncer à son utilisation professionnel (élevages) comme privé (hôpitaux, maison) et que l’on ne dispose pas des données nous permettant de parler d’un niveau sans risque. Est-il possible de trouver un compromis entre les différents acteurs publics et prives ?

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents pose un problème particulièrement difficile à résoudre
    - du fait de la multitude de sources de pollution difficiles à maitriser.
    - du fait de la longévité des substances accumulées dans la nature et surtout dans les organismes vivants qui participent dans la chaine alimentaire,
    - du fait que ces substances pour la plupart restent actives dans la nature.
    Le dilemme qui se pose au pouvoirs publiques par rapport à sa gestion vient de la disponibilité et de l’accessibilité des médicaments aux populations. En effet si les médicaments et dérivés se retrouvent dans les effluents, c’est à la faveur de l’utilisation et de la gestion parfois incontrôlable par la population qui jette une quantité considérable de médicaments non utilisés sans oublier les autres sources.
    Les pouvoirs publiques ont donc un dilemme entre l’accessibilité des médicaments qu’ils autorisent et la gestion de la pollution que cela entraine.

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  • Ce problème est particulièrement difficile à résoudre parce que les eaux superficielles des stations d’epuration regorgent de traces de traces de substances médicamenteuses appartenant à une quarantaine de classes thérapeutiques. De même toutes les substances présente dans les boues des stations d’épurations pouvaient être transférés à l’homme après épandage sur les sols via les plantes alimentaires et ou les animaux d’élevage. Le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics est que aucune STEP ne sont pas actuellement en mesure de faire disparaitre ces médicaments et qu’ils n’ont pas les moyens de faire pression sur le lobby pharmaceutique pour faire reconnaitre leur responsabilité et les contraindre à trouver les moyens de pallier à ce fait en subventionnant des recherches pour rendre plus performant les STEP.

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  • Ce problème est particulièrement difficile à résoudre car normalement devant une insuffisance d’information scientifique on devait procceder par le principe de précaution. Malheureusement dans ce cas ce principe est difficile à appliquer car on ne peut pas demander aux prescripteurs des médicaments d’arrêter de traiter les malades.Il y’a deux types de source de pollution une est ponctuelle et l’autre est diffuse.Nous ne pouvons pas contrôler les sources diffuse par contre les sources ponctuelles peuvent être inventoriées et un mode de traitement de tous les rejets de ces sources ponctuelles peuvent être envisagés autrement.On peut mettre en place pour les sources ponctuelles une legislation proche de celles des installations classées pour l’environnement.

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  • Il s’agit en effet d’un problème particulièrement difficile à resoudre dans la mesure où ce phénomène est continuel, L’emission des rejets de substances médicamenteurses se fait tout au long de leur cycle de vie.
    Etant donné qu’en amont les médicaments sont très indispensables en médecine curative, en agriculture, élevage dans le diagnostic et en traitement préventif, il est très difficile d’envisager l’arrêt de l’industrie pharmaceutique.
    Il a été demontré que le taux de destruction ou de retension dans les boues des eaux residuaires des stations d’assainissement était variable selon les classes thérapeutiques et au sein d’une même classe selon les substance entre 30-90% Ces substances ne sont pas entièrement biodégradées.
    Les médicaments ayant été consommés par l’homme, l’animal ou utilisés en agriculture finissent par se retrouver dans les effluents soit directement soit indirectement via la chaîne alimentaire.
    Etant donné que l’on est obligé à un moment donné de vider les boues des stations d’assainissement pour garantir leur fonctionnement, ces substances accumulées au cours des temps sont répandues au sol avec les boues et reviennent à l’homme soit par l’eau soit via les plantes par la chaîne alimentaire.
    Des méthodes efficaces pour étudier les impacts chroniques sur la vie aquatiques n’ont pas encore été mises au point. Il n’existe pas encore un facteur d’estimation unique qui s’appliquerait à toute les espèces aquatiques pour un spectre large d’ IPAs

    Le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics concerne d’une part une meilleure connaissance du cycle de vie des substances médicamenteuses dans l’environnement pour mieux suivre les conséquences de leurs utilisations et de leurs rejets, d’autre part, garantir la protection de l’environnement en général, en particulier le bon état des milieux aquatiques et des ressources en eau, mais aussi la santé publique.
    Enfin il subsiste la nécessité de l’amélioration, mais aussi du coût des technologies de traitement des eaux résiduaires industrielles ou urbaines et des eaux destinées à la consommation humaine face à un contexte cumulatif.

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  • L’accumulation des médicaments pose un problème particulièrement difficile à résoudre parce qu’il s’agit d’excrétion dans l’environnement de substances actives après consommation par les individus et métabolisme, rendant difficile la réduction de la source de pollution. Le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics par rapport à sa gestion est le choix de type d’action permettant l’épuration des eaux souillées pour une utilisation ultérieure et le devenir des boues enrichies de médicaments.

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  • ce problème est particulièrement difficile à résoudre car i y ade libération dans l’environnement de substances actives excrétées par les consommateurs et non de déversements volontaires, potentiellement évitables.
    Les eaux clarifiées, indemnes de polluants médicamenteux, pouvent être rejetées dans le milieu naturel.les systèmes d’épuration très efficaces devraient être conçus pour extraire les médicaments des eaux usées ;Par contre, les boues seraient alors particulièrement enrichies en médicaments, ce qui poserait un problème pour leur utilisation en agriculture.

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  • ce problème est difficile a résoudre car les rejets proviennent des toilettes et des égouts donc difficilement contrôlables.

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  • Les problèmes de la présence de résidus médicamenteux dans les effluents sont les mêmes partout dans le monde, à des degrés divers en fonction des capacités d’accès aux soins des populations et de l’intensité de l’élevage industriel et de la pisciculture. Du moment que l’excrétion est la principale source d’émission, l’accumulation des médicaments dans les effluents est difficile à résoudre. Il est donc raisonnable d’envisager deux grands axes d’intervention :

    1- Les actions de réduction des flux, en amont, avant rejet dans le milieu naturel : Chacune des origines de rejets de médicaments dans le milieu naturel qui viennent d’être examinées peut faire.

    - Réduction des flux par baisse de la consommation de médicaments

    - Réduction des flux issus des établissements de soin

    - Réduction des apports provenant des médicaments non utilisés

    2- L’améliorant (modernisation) des stations d’épuration d’eaux usées : La réduction des flux de résidus médicamenteuse et donc de leurs rejets dans le milieu aquatique passent par une amélioration de l’efficacité de la dépollution des micropolluants organiques par la STEP, amélioration qui peut faire intervenir différentes techniques et notamment l’optimisation du traitement biologique (temps de séjour, niveau d’aération). L’ajout d’un étage complémentaire de dépollution mettant en œuvre des techniques similaires à celle de l’affinage en potabilisation (filtration membranaire, charbon actif, ozonation, rayons ultra-violet...) pourrait être envisagé dans des cas. Mais , le dilemme réside au niveau de l’utilisation des boues contenant ces substances dans l’agriculture.

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  • Les résidus de médicaments administrés à l’homme ou à l’animal se retrouvent dans les sols et les eaux de surface, certes en quantité infime, mais de nombreuses incertitudes demeurent quant à leurs éventuelles conséquences environnementales et sanitaires.
    De nombreuses inconnues perdurent en ce qui concerne les éventuelles interactions entre ces faibles quantités de résidus médicamenteux et d’autres molécules présentes dans l’environnement. Il est impossible actuellement de connaitre les conséquences de ces produits sur les écosystèmes car les interactions entre médicaments sont trop nombreuses. De même, il est possible qu’un résidu de médicaments interagisse avec des pesticides ou d’autres substances chimiques existantes.
    Face à tant d’incertitudes, faut-il appliquer le principe de précaution et ceci sans preuve tangible ou attendre de constater les effets ? Et même si le risque est avéré les actions semblent limitées.
    Quelques mesures semblent cependant possibles afin de limiter et contrôler le risque :
    - une meilleure connaissance des médicaments ceci afin de connaitre leur devenir ainsi que leurs effets sur l’environnement.
    Mettre en place une classification de tous les médicaments selon leur degré de dangerosité pour l’environnement.
    Importance également de connaitre le devenir des molécules de médicament dans les boues d’épuration, ceci afin de d’évaluer leur dégradation ainsi que leur élimination.
    - intégrer le risque environnemental parmi les facteurs d’évaluation du rapport bénéfice/risque dans la décision de l’AMM. Instaurer des normes de qualité environnementale pour les médicaments.
    - connaître les concentrations de résidus de médicaments dans les milieux aquatiques en les mesurant régulièrement. En effet, la connaissance des concentrations d’un polluant permet la gestion de la qualité du milieu aquatique. Les résidus de médicaments doivent devenir des substances à surveiller régulièrement au même titre que d’autres substances chimiques présentes à de très faibles doses.
    - mettre en place des procédés d’épuration performants des eaux résiduaires (charbon actif par exemple…) afin d’éliminer les restes de médicaments ainsi que leurs métabolites.

    - diminution de la consommation des médicaments. Je pense que des actions sont possibles dans ce domaine, les français étant de gros consommateurs de médicaments. Rappelons ici que la consommation de médicaments n’est pas un critère de qualité de la santé.
    Pour l’OMS plus de 50% des médicaments ne sont pas prescrits ni délivrés comme il convient et la moitié des patients ne prennent pas correctement leurs médicaments. De plus, la consommation exagérée ou erronée des médicaments a des effets nocifs pour les personnes. 50% des pays ne mettent pas en œuvre des politiques de base pour promouvoir l’usage rationnel des médicaments.
    Une approche efficace pour améliorer l’usage des médicaments consiste à associer l’éducation et la supervision des prestataires de soins ainsi que l’éducation du consommateur.

    - prévenir autant que possible les rejets de médicaments dans l’environnement. La réduction des rejets est envisageable au niveau :

    • de la fabrication : les sites de fabrication qui sont des établissements relevant de la législation des installations classées doivent être l’objet de mesures systématiques des molécules de médicaments dans les effluents. Si nécessaire, des procédés d’élimination tels que l’incinération des eaux de process doivent être mis en œuvre pour épurer ces rejets,

    • de l’utilisation du médicament par les patients. Beaucoup de patients pratiquent toujours l’élimination des médicaments avec les déchets ménagers. Il faut donc veiller à l’amélioration des collectes des médicaments non utilisés,

    • limiter les rejets de résidus de médicaments en provenance des établissements de santé. Les résidus médicamenteux de ces établissements comprennent les excrétas des patients, les excédents de médicaments (exemple en pédiatrie, on utilise des conditionnements pour adultes qui génèrent donc des excédents), les conditionnements contaminés. Ces déchets liés aux médicaments devraient relever de la gestion des déchets chimiques dangereux de l’établissement qui sont éliminés par incinération,

    • réduire les flux rejetés par les stations d’épuration urbaines. La grande majorité des résidus de médicaments, passent par les stations d’épuration. La réduction des flux de résidus médicamenteux et donc de leur rejets dans le milieu aquatique passent par une amélioration de l’efficacité de la dépollution par la STEP (filtration membranaire, charbon actif, ozonation…) mais ces techniques restent très onéreuses,

    • réduire la consommation de médicaments à usage vétérinaire et principalement les ATB.

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  • Alors que l’on peut potentiellement éviter les épandage volontaires de substances actives, il semble beaucoup plus compliqué de limité la diffusions de ces substances via l’excrementation des consommateurs.

    SI la reduction de la consommation de médicaments est une piste possible de reduction de leur diffucion, cela semble tout de meme bien compliqué.
    Un systeme plus efficace de traitement des eaux usées devraient permettre la limitation de leur diffusion dans l’envirronement (les eaux "propres" pouvant alors rejoindre le cycle de l’eau). Mais la gestion des boues en serai alors plus compliqué car ses substances actives ne peuvent pas être diffuser dans les terres agricoles.

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  • Ce probléme est particuliérement difficile à résoudre car il met en jeu plusieurs acteurs et problématiques environnementales qui aujourd’hui ne trouvent déjà pas de solution à leur problémes individuelles.
    Savoir que les eaux sont pollués par les pesticides, les rejets industriels, les résidus d’excréments
    et maintenant les médicaments, cela signifie encore plus de législation,de réglementation, de contrôle et de surveillance à venir. Donc plus de gestion pour les pouvoirs plubliques qui auront affaire au monde parmaceutique qui représente autant un acteur de taille à gérer que les industriels et les agriculteurs. Cela risque de revenir au dilemme "Santé publique ou Finance et Croissance économique".

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  • une des sources d’emission principale des médicaments dans les effluents c’est l’excretion et les fecés humain et animal et en meme temps tu ne peux pas éliminer ou réduire cette source . les stations d’epuration ne sont pas capables de filtrer totalement les eaux potables des traces des medicaments ou des IPA ou de ces metabolites,meme si des differentes technologies utilisés pour filtrer et potabiliser l’eau . les boues d’epuration seraient pleine des medicaments et contaminé le sol et probablement polluée l’eau souterrain

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  • La pollution aquatique par les médicaments et leurs résidus est de nature diffuse. En effet, les IPA sont excrétés par les consommateurs de médicaments, ce qui représente un déversement difficile à éviter. Par ailleurs, il faut considérer cette problématique dans le cadre d’une approche par bassin versant, pour une meilleure compréhension de l’aspect cumulatif des polluants dans l’eau. Dès lors, à cette échelle, on peut comprendre que la question des médicaments dans les effluents se situe dans un cadre beaucoup plus large : celui de la qualité de l’eau d’une part et de la santé publique d’autre part, domaines qui possèdent de nombreux recoupements.

    Pour réduire l’impact environnemental des médicaments sur le milieu aquatique, les pouvoirs publics peuvent adopter plusieurs stratégies, qui soulèvent d’autres questions :
    - on pourrait envisager une réduction des émissions de médicaments à la source en réduisant la consommation par les usagers. Or il a été constaté une forte augmentation de la consommation de médicaments depuis plusieurs années, les Français figurant parmi les plus gros consommateurs de produits pharmaceutiques. On se heurte alors à des questions de santé publique et il semble difficile de remettre en cause la commercialisation d’un médicament sur la base de son devenir dans l’environnement. En tout cas, une approche cloisonnée de ce type d’enjeu (la santé d’une part, la préservation de l’environnement d’une autre) ne permet pas de déceler la dynamique et l’interdépendance de ces systèmes. Toutefois, certains acteurs, en dehors de toute considération environnementale directe, dénoncent la surconsommation de médicaments. C’est le cas des professeurs Philippe Even et Bernard Debré qui ont publié un Guide dans lequel ils proposent de retirer du marché des médicaments dangereux pour la santé, inutiles ou inefficaces.

    - on peut également envisager une réduction des expositions du milieu aquatique par une amélioration du traitement des effluents dans les stations d’épuration. Toutefois, cette amélioration technique ne résout pas le problème du devenir des IPA dans l’environnement mais le déplace d’un milieu naturel vers l’autre. En effet ce seraient alors les boues d’épuration qui fixeraient de plus fortes concentrations en IPA potentiellement toxiques et la question de leur épandage ou élimination serait alors à considérer avec attention.

    En conclusion, les pouvoir publics au travers de la problématique de la diffusion et de l’accumulation des médicaments dans les effluents se trouvent donc confrontés à un dilemme majeur : celui de l’arbitrage entre enjeux environnementaux, dans une perspective à long terme avec la pollution chronique des milieux aquatiques et enjeux sanitaires dans une perspective plus immédiate avec l’accès des populations à des médicaments sensés améliorer leur état de santé. Pour appréhender un tel dilemme, une approche globale et multisectorielle est indispensable.

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  • L’utilisation humaine et animale des médicaments ne peut être stoppé. Les sources de contamination environnementale passe habituellement par les eaux .Jusque-là les données scientifiques semblent converger vers une teneur faible dans les eaux de consommation et l’alimentation.De même les tests jusque-là utilisés se focalisent sur les effets aigus au plan écotoxicologique. Quelle doit être l’attitude de l’autorité publique vis -à-vis des incertitudes sur les effets chroniques ? Le dilemme avantage et large utilisation des médicaments versus effets à long terme , passage quais-inéluctable vers les effluents peut être tranché par la sensibilisation , l’éducation seulement des prescripteurs et des utilisateurs ?

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  • La difficulté de gestion des effluents contaminés aux médicaments pose des problèmes financiers tant pour la limitation des rejets à la source d’émission (industries pharmaceutiques, établissements de santé, usages domestiques…) que pour le traitement des eaux usées par les stations d’épuration.

    Sur le plan technologique se pose également un problème quand à la maîtrise des procédés de neutralisation de l’activité des métabolites pharmaceutiques.

    De même, sur le plan social, la gestion des problèmes y relatif est difficile parce que, la perception du danger que représente les médicaments est perçu différemment par les différents acteurs et publics.
    Que faut-il privilégier entre l’amélioration de la santé des populations dans l’immédiat, avec des conséquences environnementale à long terme, et la préservation de l’environnement pour une meilleure santé tout en sachant qu’à long terme le moyen utilisé causera un autre problème de santé publique ? Les pouvoirs publics étant partie prenante dans la mise sur le marché des médicaments.

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents pose de problèmes, il est à ce jour difficile d’évaluer le risque se rapportant à ce type d’exposition. Cette difficulté est en partie due au fait que la concentration de la substance dans les eaux résulte de facteurs multiples. Les effets des doses thérapeutiques sont connus mais ceux de faibles doses à long terme, avec ou non mélange de substances ne sont pas à ce jour assez peu documentés.

    Ainsi sans évaluation du risque, la gestion du risque par les autorités est difficile.

    De plus, l’impact environnemental des médicaments est pris en compte par les règlementations, mais pour les impacts des rejets de leurs résidus il n’y a pas de règlementation sur laquelle les pouvoirs publics puissent s’appuyer dans la gestion du risque.

    Les pouvoirs publics gèrent le risque mais ils cherchent également à faciliter l’accès aux soins pour les populations donc potentiellement à faciliter l’accès aux médicaments.

    Il faut que les pouvoirs publics continuent d’améliorer l’accès aux soins, tout en préservant la qualité des eaux, par le biais du contrôle de l’efficacité du traitement de potabilisation.

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  • Malheureusement, les cours d’eaux et leurs effluents sont les réceptacles par excellence pour beaucoup de déchets.Il est difficile d’envisager une autre façon d’éliminer ces résidus sinon par les eaux , car même si ces derniers ne sont pas directement déversés dans les eaux , ils vont s’y retrouver par diffusion et à cause de la porosité et du lessivage des sols.Or s’il est vrai que les médicaments sont faits pour soigner,la problématique de leur production en d’énormes quantités vient poser pour les pouvoirs publiques le problème leur gestion , c’est à dire pendant la production lorsqu’il faut gérer les résidus, quand ils arrivent aux mains des utilisateurs et qu’ils sont consommés et rejétés de diverses manières dans l’environnement. Comment mésurer l’impact de ces rejets losrqu’on sais que dans le eaux ils entrent dans la chaîne alimentaire au travers des organismes qui en sont à la base.

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  • les médicaments et leurs métabolites s’accumulent dans les effluents à des concentrations très faibles. Ces substances peuvent agir par interactions sur les micro organismes en diminuant la qualité de l’épuration ou s’adsorber sur des sédiments pouvant ainsi inhiber l’activité des micro organismes du sol après épandage des boues. Face à cette problématique, les pouvoirs publics se trouvent confrontés à un grand dilemme. Puisque la dangerosité des médicaments est déjà caractérisée mais leurs effets à faibles à de longues périodes sont mal connus, alors que ces données qui doivent ressortir des études de l’évaluation des risques sont fondamentales pour que les pouvoirs publics puissent prendre de véritables mesures de gestion. D’autre part, la question du traitement de ces substances dans les effluents nécessitent un coût énorme et dont l’efficacité n’est pas certaine, s’avère difficile.

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  • La présence des résidus médicamenteux, leur impact et leur devenir dans l’environnement constituent encore aujourd’hui un sujet d’intérêt et de préoccupation grandissant. Les études actuelles font état de la présence de résidus de médicaments dans les eaux usées urbaines (avant et après assainissement), les eaux de surface et les eaux souterraines et les concentrations mesurées dans l’environnement aquatique varient du ng/L à quelques μg/L.
    Néanmoins, peu d’études sont actuellement disponibles concernant le risque d’effets néfastes à long terme. Et en l’état actuel, les concentrations mesurées dans les eaux n’ont pas d’effets immédiats (toxicité aigüe) sur les hommes, animaux ou les plantes. Toutes les études ou presque qui ont fait allusion à l’exposition chronique de l’homme ne sont que des extrapolations liées à d’autres espèces et à des situations aigues. En effet, beaucoup d’incertitudes demeurent et méritent d’être élucidées. Ainsi, le pouvoir public doit financer les recherches sur l’évaluation des risques sanitaires (aigue, subchronique et chronique) de ces produits afin de savoir les dispositions à prendre pour la minimisation et la gestion des ces risques. Néanmoins, en attendant d’avoir des résultats plus plausibles, il reste primordial d’agir à la source pour réduire la présence des produits pharmaceutiques dans notre environnement. Il s’agit notamment de :
    • Promouvoir les schémas actuels de retour des médicaments non utilisés/périmés ou tout autre système d’élimination respectueux de l’environnement : des actions dans ce sens (retour des MNU en pharmacie) sont aujourd’hui effectives dans 20 pays européens (Cyclamed en France), (consommer ou acheter les médicaments uniquement lorsque c’est nécessaire).

    • Sensibiliser les médecins, les pharmaciens et consommateurs de produits pharmaceutiques sur les considérations environnementales (les différents compartiments de l’environnement que ces produits peuvent traverser, et leurs effets à chaque niveau)

    • Mettre en place un partenariat entre les différentes parties (les médecins, les pharmaciens, les consommateurs des produits, le pouvoir public, les traiteurs d’eau, les agents d’assainissement, etc)

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  • Ce problème est particulièrement difficile parce que sa gestion fait intervenir la population ; différemment des déchets domestiques qui sont gouvernés par un organisme (dépôt ;transport, élimination,transformation) ; l’émission des médicaments dans le milieux extérieur est essentiellement humaine (population). or le dilemme est que la population à le droit de se soigner par les médicaments même à domicile ; alors l’on suggère d’élaborer des stratégies afin de réduire la contamination lors de l’excrétion des médicament.

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  • Il s’agit ici de libération dans l’environnement de substances actives excrétées par les consommateurs et non de déversements volontaires, potentiellement évitables.

    Il s’ensuit que la réduction à la source ne peut se faire aussi facilement. Dès lors, des systèmes d’épuration très efficaces devraient être conçus pour extraire les médicaments des eaux usées (c’est à dire les fixer dans les boues d’épuration). Les eaux clarifiées, indemnes de polluants médicamenteux, pouvent être rejetées dans le milieu naturel. Par contre, les boues seraient alors particulièrement enrichies en médicaments, ce qui poserait un problème pour leur utilisation en agriculture.

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  • La contamination de l’environnement se fait tout le long du cycle de vie des médicaments. De l’ensemble des sources de contamination, les pouvoirs publics n’ont pas toujours la possibilité d’intervenir, et de façon efficace. Par exemple, comment gérer la contamination par l’excrétion alors qu’elle est la principale source d’émission. Pendant ce temps, l’Académie nationale de Pharmacie reconnaît que les médicaments apportent une contribution
    majeure à l’amélioration de la santé des populations humaines et à l’accroissement de l’espérance de
    vie ainsi qu’à la qualité des soins
    . A ce titre, leur utilisation va toujours accroitre avec les besoins en santé des populations.
    Le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics est qu’ils doivent faire face à un besoin grandissant en médicaments pour prendre en charge la santé et le bien-être de leurs populations, et de réduire en même temps la contamination à des niveaux acceptable en terme de risque pour la santé et l’environnement.

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  • Le problème majeur des IPA est leur devenir dans l’environnement : Les médicamenteuses sont conçues pour traiter les affections mais leur devenir dans l’environnement n’a pas été pris au sérieux quand depuis sa mise en vente jusqu’à son utilisation aux niveaux des hôpitaux ou des patients particuliers traiter à domicile, les ménages en particulier méconnaissent les dangers que représentent le rejet des médicaments dans la nature.
    Les substances des médicaments qui se trouvent dans les eaux usées ou les sanitaires présentent un risque même après un traitement dans les stations d’épuration, car les boues contenants ses substances peuvent servir d’épandage en agriculture.

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  • Le danger primordial lié à la présence des médicaments dans les effluents est surtout la difficulté de contrôle de leur largage ; dans les pays en voies de développement où les stations d’épurations sont de nombres limitées il s’avère que les effluents se trouvent dans le milieu naturel avec les conséquences qui s’en suivent par contre dans les pays développés bien que les STEP peuvent résoudre en partie les problèmes de largage sa technologie limitée ne permet pas d’éliminer en entier l’exposition de l’homme par non biodégradabilité de certains médicaments, l’homme serait accidentellement vulnérable par de nombreuses voies il en est par exemple de l’infestation par de germes résistantes via l’ingestion des aliments contaminés ou des cultures par des eaux issues des fleuves contaminées.
    L’autre volet du problème est liée à la difficulté de mesure (impact sanitaire et exposition), en effet les effluents peuvent renfermer d’innombrables substances chimiques y compris les médicaments ce qui fait que leurs comportements mélangés sont difficiles à prévoir (effets agonistes et synergiques) et même une liste exhaustive avec leurs concentrations respectives pour évaluer l’exposition via les effluents constitue un coût et travail énorme.
    Il en est de même de difficulté de mesure d’impact environnementale des médicaments, la mesure de toxicité par les mesures usuelles PEC/PNEC ne permettent pas de mesurer les effets dans le long terme spécifique des médicaments, le problème des boues d’épandages issues de ces effluents du fait de l’inexistence donnée de toxicité pour les espèces du compartiment terrestre, l’extrapolation de la toxicité de l’homme à la toxicité environnementale introduction de facteur correctif comme celui du passage de l’animal à l’homme pas du tout évident.
    Enfin la charge en médicament des effluents proviennent de différentes sources si disparates qu’il est bien difficile de mettre en place un modèle unique de contrôle, en effet il est invraisemblable de mettre en place un système unique qui peut répliquer à la fois à des sources de pollution si différentes provenant des MNU passant par les industries pharmaceutiques des déchets de ménages et des activités de production.

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  • L’accumulation des médicaments dans les eaux usées domestiques et urbaines, pose problème du fait que la principale source d’émission provient de l’excrétion des consommateurs. Or il faut noter une forte croissance au niveau des sources potentielles que sont les hommes et l’élevage. Ces substances actives libérées dans les effluents parviennent aux stations d’épuration, là, se pose un dilemme entre la purification des eaux usées, qui sont recyclées et rejetées dans le milieu naturel, et la fixation des médicaments dans les boues d’épuration, ce qui aura des conséquences sur le sol pour son exploitation au niveau de l’agriculture par exemple.

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents entraine une contamination de l’environnement et cette contamination se fait tout le long du cycle de vie des médicaments. En effet la libération dans l’environnement de substances rejetées par l’homme par différentes manières va toujours s’accroitre avec les besoins en santé des populations. Le dilemme peut se poser aux pouvoirs publics est qu’ils doivent faire face à un besoin sans cesse croissant en médicaments pour prendre en charge la santé et le bien-être des populations, et de réduire en même temps la contamination à des degrés acceptables en terme de risque pour la santé et l’environnement.

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  • Une meilleure connaissance du cycle de vie des substances médicamenteuses dans l’environnement est indispensable pour mieux suivre les conséquences de leurs utilisations et de leurs rejets. Les enjeux de ce risque concernent non seulement la protection de l’environnement et en particulier le bon état des milieux aquatiques et des ressources en eau, mais aussi la santé publique. La complication présente dans le traitement des résidus médicamenteux est liée principalement à la difficulté de leur dégradation dans la nature, donc leur passage dans différentes milieux et leur accumulation dans les êtres vivants. Un autre enjeu est lié particulièrement au coût des technologies de traitement des déchets médicamenteuses et les eaux résiduaires industrielles ou urbaines. Les couts élevés de traitement peut présent un obstacle dans la lute contre ce type de pollution.

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  • La quantification des substances médicamenteuses dans l’environnement aquatique ne facilite pas la résolution des problèmes. En effet, l’espace aquatique contient de nombreux xénobiotiques autres que les résidus de médicaments. Par conséquent, la connaissance des effets des substances médicamenteuses est particulièrement complexe parce que ces substances ne sont pas seules dans le milieu et ne peuvent être considérées isolement les uns des autres.

    En ce qui concerne le pouvoir public, il se trouve dans un dilemme. D’une part, il doit continuer la diffusion des médicaments pour assurer la guérison de la population et d’autre part, il doit être en mesure de connaitre le devenir et les effets environnementaux et sanitaires des différentes substances chimiques qui composent les médicaments et les traduire en réglementation.

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  • Généralement les produits pharmaceutiques sont conçus pour soigner et contribuer à la santé humaine, mais au bout du rouleau ces molécules d’origines ou leurs métabolites peuvent diffuser dans l’environnement ce qu’on appelle "ingrédients pharmaceutiques actifs" (IPA).Comme y faire face, devant un dilemme de santé physique et préserver l’état sanitaire de la population. Il faudrait soigner les personnes, oui, cependant il faudrait aussi au préalable penser à la préservation de la santé c’est à dire éviter la contamination à travers les IPAs qui découlement de l’accumulation des médicaments dans les effluents.

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  • Le problème vis-à-vis du législateur se pose dans un contexte de difficulté, voir impossibilité de contrôler les citoyens autant qu’utilisateurs privés des médicaments. Il est tout à fait utile de sensibiliser le publique, avec des campagnes d’information et de prévention, mais ça ne peut pas être la réponse résolutive.
    Comme on a déjà vu dans d’autres situations, il faut aussi considérer les enjeux de l’industrie pharmaceutique, l’application plus ou moins correcte des normes et les intérêts des prescripteurs des médicaments.
    Idéalement, il faudrait pouvoir disposer de systèmes d’épuration totale des effluents, même si on génèrerait des déchets qui devraient, de toute façon, être gérés.

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  • Les substances sont libérées de façon plus ou moins continue dans l’environnement, on ne peut pas maitriser cette pollution comme si c’était une pollution accidentelle.
    Il nous faut réduire la consommation à la source mais ceci n’est pas évident. On peut réduire très certainement les prescriptions et ainsi éduquer les médecins & les patients à une diminution de consommation de médicaments.
    Autre point, pour ne pas retrouver les substances dans l’environnement et avoir des problèmes tel que le changement de sexe des poissons due au moyens de contraception féminin, nous nous devons d’améliorer les moyens de traitement des STEP. A cette heure nous ne pouvons pas maîtriser ce flux de sortie. Il y aurait alors un transfert de pollution des eaux aux boues de STEP, donc un moyen de traitement efficace des boues est aussi très évident, afin d’éviter une dispersion des pollutions transférées dans les boues dans le sol par épandage et du coup se retrouver dans les nappes phréatiques, eaux de surface et a terme dans les eaux souterraine par lessivage du sol.

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents est un problème difficile à résoudre par les pouvoirs publics par le fait qu’il existe très peu ou pas de données sur les risques environnementales car difficile à évaluer selon les relations doses-effets. La plupart des études réalisées sur les doses médicamenteuses correspondent généralement à des concentrations trop élevées par rapport aux teneurs environnementales.

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  • Si la majorité des IPA rejetés par excrétion dans les effluents se décompose ou est traitable dans sa majeure composition, il demeure une question sur ce qu’il advient des principes actifs et métabolites persistants en contact avec les organismes. Au-delà du cycle des eaux usés et traitées nombre d’effluents chargés de IPA venant des eaux d’égouts non traités, des installations industrielles de traitements agricoles en général, qui répondent souvent à des intérêts de productions et économiques.
    Les priorités sont variées comme le sont aussi les réelles capacités d’inverser la tendance. Le principal dilemme peut surgir quant à un durcissement des études ecotoxicologiques dans les zones périurbaines pour le traitement et analyse des eaux et effluents près les STEP mais surtout auprès des sources industrielles pouvant échapper aux plans de surveillance publique (la gestion ne dépendant pas des pouvoirs publics mais d’intérêts privés).
    Les solutions à court termes (réduction utilisation de médicaments par les populations, recherche de principes actifs à durée de vie réduite, interdiction ou limitation d’utilisation de composés chimiques actifs pour la production agricole=retour au bio) sont aussi improbables que peu directement dépendantes des pouvoirs publics en charge de la santé environnementale.
    Cependant la priorité des études ecotoxicologiques et épidémiologiques à long terme pourrait comme cela a pu être possible par le passé contribuer à influencer les individus et les pouvoirs publics de renforcer, la sensibilisation de prévention de contamination et d’analyse et traitements répondant à une adaptation technologique et innovante.

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  • Les effets sur les espèces aquatiques (algues, invertébrés, poissons) sont mal connus. Pour l’instant, on se base sur une extrapolation des effets aigus à court terme, pour caractériser les effets chroniques. Cette extrapolation repose sur des concentrations prédites sans effet (PNEC), obtenues à partir des PEC (concentration environnementale prédite) et de données hydrauliques. Cependant, cette méthode se révèle fausse pour certains médicaments, car elle repose sur des facteurs d’estimation unique (RAC : rapport aigu/chronique). D’autres part, il est très difficile de prévoir les impacts de manière locale car les prévisions sont fondées sur des valeurs hydrauliques moyennes régionales et ne prennent pas en compte les variations à petite échelle. Un dilemme se pose concernant l’épandage dans les régions agricoles, à partir des boues d’épuration : les IPA proviennent des excrétions et contaminent les eaux résiduels puis les eaux de surface. 25% des de ces IPA sont des anti-infectieux et ont des impacts sur les algues, ce qui peut déséquilibrer localement l’écosystème. De plus, les effets d’expositions chroniques à long terme sont très difficile à évaluer.

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  • L’accumulation des médicaments et de leurs métabolites dans les effluents via principalement de l’excrétion pose problème parcequ’ils sont actifs et que leurs réductions n’est pas évidente.Ils pourraient éventuellement etre fixés sur les boues d’épuration mais le problème qui se pose après serait le devenir de ces boues chargées en IPAs

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  • Les différents effluents constituent la principale voie de contamination des milieux aquatiques par les substances pharmaceutiques (IPA). Agir à leurs niveaux permettra de réduire considérablement la diffusion de ces IPA . A ce jour, il y a peu de donnée scientifique pour pouvoir lutter convenablement contre l’accroissement de ces substances dans l’environnement alors que les demandes en médicament ne cessent de croitre avec l’accroissement démographique.
    Les réponses à cette contamination apportées par les pouvoirs publics consistent essentiellement en :
    - la réalisation d’études ayant pour objectif d’améliorer les connaissances, mais quels médicaments prioriser ?,
    - le stockage et la diffusion des données sur le sujet,
    - l’évaluation des risques pour l’homme et l’environnement qui est toujours mal connu,
    - l’identification et le développement des outils et mesures qui existent déjà ou à mettre en place pour réduire cette contamination.
    On peut tout de même se demander s’il est légitime de mettre en place des mesures de maîtrise de la contamination puisque l’impact des substances pharmaceutiques sur les organismes aquatiques est encore difficile à caractériser précisément jusqu’à ce jour.

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  • L’accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes. Le dilemme résulte de la diffusion des excréments (matières fécale) contenant les résidus des substances actives dans la nature et du déversement accidentel (volontaire) des médicaments dans la nature. Pour le déversement volontaire, cela peut être évité.
    (La plupart des résidus de médicament sont détruits par biodégradation ou par absorption. Malgré tout, certains résidus persistent et se retrouvent dans l’environnement à travers la matière fécale).
    Pour une gestion efficace, il faut penser un système pouvant filtrer les polluants (substances actives des médicaments) des eaux contaminées avant le rejet dans le milieu naturel. Une station d’épuration convient le mieux. Le curage des boues d’épuration enrichies des substances active est nécessaire. Ces boues ne devraient pas être utilisées dans l’agriculture.

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  • La résolution des problèmes de l’accumulation des médicaments est difficile du faite de leur persistance dans la nature ; de leur effets à faible dose et sur de période longue ; de leur nature non biodégradable .De même la qualité et la maitrise du traitement dans les sites d’épuration industriels ne sont pas optimales.
    Le dilemme dans la gestion du problème par les pouvoirs publics est l’effet cocktail. Les types d’études à mettre en place afin d’évaluer l’impact sanitaire face à cette panoplie de médicaments à action différentes sur l’écosystème et l’homme.

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  • La difficulté de résoudre ce problème réside dans le fait qu’il est difficile de distinguer l’émetteur primaire qui est la source de la contamination. Les sources de ces substances bien que provenant en grande partie des humaines malades,ses mélanges avec les effluents des personnes en bonne santé doivent être considérés. La pollution résultante est introduite dans le milieu aux points de rejet des stations d’épuration, par des fuites ou lors de débordements du réseau en cas de pluies importantes. Les effets de faibles doses sur des longues périodes, en mélange avec d’autres substances médicamenteuses ou non, sont mal connus et particulièrement difficiles à étudier, d’autant plus que les méthodes analytiques pour sa limite de détection et de quantification sont très encore très sensibles. Il convient également de préciser que les substances pharmaceutiques présentes dans les eaux usées proviennent de deux types d’effluents à savoir le milieu urbain et le milieu hospitalier. Il est alors très difficile de résoudre ce problème parce qu’il faut tenir compte de l’effet cumulatif de ces substances dans les effluents d’autant plus qu’une synergie peut souvent se créer entre elles.

    Il est difficile de mettre en place des mesures de maîtrise de la contamination puisque l’impact des substances pharmaceutiques sur les organismes aquatiques reste encore difficilement caractérisable. Le traitement des eaux usées est ainsi possible mais un dilemme qui se pose pour les décideurs publics provient du fait que la contamination des sols due aux décharges à l’épandage de boue et l’utilisation pour l’irrigation d’eau recyclée peut contaminer les milieux aquatiques et impacter l’agriculture.

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  • Les égouts recueillent les effluents autorisés des populations, des établissements de soins, des industries (petites, moyennes et grandes), des commerces, etc. Les effluents véhiculent donc une panoplie de molécules diverses vers les stations d’épuration où les boues sont souvent utilisées pour la fertilisation des terres.

    Il ne faut pas perdre de vue que globlement les stations d’épuration ont été conçues pour retirer des eaux des contaminants naturels ou anthropiques caractérisés par des paramètres analytiques globaux tels que l’azote, le phosphore, la DBO, la DCO, les matières en suspension (MES), etc

    Si on ne peut pas réduire la consommation de substances médicamenteuses à la source, la difficulté pour les pouvoirs publics est donc de garantir la sécurité de la chaine alimentaire et, par conséquent, l’optimisation des stations d’épuration pour l’élimination de traces de molécules indésirables par des moyens technologiques proches de ceux utilisés en production d’eau potable (exemples : système d’Oxydation UV Enviolet, osmose inverse, nano-filtration, adsorption sur charbons actifs, etc) ; ce qui n’est malheureusement pas économiquement réaliste.

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  • Difficulté à évaluer les risques lors de la diffusion de chaque substance médicamenteuse ou son métabolite pour l’Homme et dans l’écosystème. Ainsi les fabricants des produits pharmaceutiques sont tenus d’évaluer le risque environnemental des médicaments dont ils souhaitent avoir l’autorisation de mise sur le marché (AMM). Ce manquement a fournir l’impact environnemental ne peut toutefois être un objet de refus de mise sur le marché par les autorités.

    Le milieu hospitalier est le plus grand producteur des médicaments dans les effluents, ces effluents n’étant pas traités sur place, les substances pharmaceutiques vont se retrouver dans les eaux usées de l’agglomération et gagner les stations d’épurations de la ville avant le rejet d’une partie dans le milieu. Cette situation doit donc conduire les pouvoirs publics a l’installation de systèmes de traitement des effluents des hôpitaux, ce qui constituent des grandes dépenses supplémentaires.

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  • Etant donné les nombreuses voies d’introduction dans l’environnement (ménages, hôpitaux, usines,élevages d’animaux divers...) et la grande diversité des principes actifs avec des demi-vie très variables, il est très difficile pour les pouvoirs publics de résoudre ce problème, surtout pour les "rejets domestiques" ! Une des pistes pourrait être les STEP : traitement par des UV, ozonation, osmose inverse, nanofiltration... Mais le coût serait très important...

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  • Plusieurs raisons rendent ce problème difficile à résoudre :
    • le facteur géographique (tous les continents concernés) et la diversité des sources d’exposition, notamment les milieux aquatiques et les ressources en eau (eaux, sols, denrées végétales et animales) ;
    • le caractère diffus et la complexité des sources d’émission dont la principale provient de l’homme lui-même (l’essentiel de la quantité de substances actives qui passe dans l’environnement provient directement des excrétions des patients) et les effluents industriels ;
    • le nombre important de parties prenantes exposées, dont la sensibilisation et la capacité d’écoute sont délicates ;
    • les moyens disproportionnés des pouvoirs publics en tant qu’acteur principal dans la prise des mesures et des décisions de santé publique ;
    • les retards de la science et des recherches (la méconnaissance du cycle de vie des substances médicamenteuses dans l’environnement et toutes les conséquences de leurs utilisations et de leurs rejets).
    L’eau étant une denrée indispensable pour la vie, il se pose ici un problème de santé publique ayant des enjeux importants :
    • Il faut protéger l’environnement et en particulier le bon état des milieux aquatiques et des ressources en eau ;
    • Il faut procéder à l’amélioration des technologies de traitement des eaux résiduaires industrielles ou urbaines et des eaux destinées à la consommation humaine.
    Le dilemme dans la prise de décision des pouvoirs publics vient du fait que le médicament étant indispensable, il est supposé donner de la santé. Or, dans ces cas relevés, il est présenté comme un risque pour la santé de l’homme et l’environnement. Doit-on l’interdire ? Doit-on le circonscrire dans l’espace ? peut-on interdire l’excrétion qui est la principale source d’émission ? peut-on s’empêcher de faire usage de l’eau ? Comment pouvoir contrôler toutes les eaux ? Voilà autant de questions auxquelles les pouvoirs publiques ne peuvent trancher.
    La gestion des risques dans ce cas est délicate. Elle devrait davantage mettre un accent sur les mesures de prévention (durcissement de la réglementation ; des normes ; encadrement institutionnel strict, etc.) relativement à la fabrication des médicaments ; au traitement des eaux (introduire des paramètres pour chaque STEP) ; aux rejets des substances médicamenteuses dans la nature ; etc. Des mesures de communication et de sensibilisation des populations et toutes les parties prenantes directes et indirectes.

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  • D’abord,il faut limiter et contrôler les rejets de médicaments à la source.Diminuer la consommation de médicament contraceptif qui perturbe entre autre la reproduction et le sexe des poissons(poissons mâles féminisées). Ce composé peut également être absorbé dans les boues issus du traitement des eaux et le devenir des boues d’épandage sera dans les sols, eaux de surfaces et nappe phréatique.

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  • II. L’accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes
    Il existe différents types d’effluents (résidus, déchets rejetés dans le biotope) :
    -  Les effluents domestiques. Des études ont montré que les traitements réalisés dans les stations d’épuration ne sont pas toujours efficaces et que cela aboutit au rejet des résidus des médicaments dans le milieu et détruit les écosystèmes.
    -  Les effluents d’élevages (effluents solides et effluents liquides) sont issus des activités d’élevage. Les principaux effluents proviennent des élevages bovins et porcins et sont localisés au niveau des bâtiments d’élevage. Pour le moment, les fumiers et les lisiers, qui représentent la majeure partie des effluents, suivent des plans d’épandage sur les parcelles agricoles car ils constituent de bons engrais organiques bien qu’ils peuvent contenir des résidus des médicaments qui ont été administrés aux animaux et qui sont éliminés par les urines ou par les excréments.
    -  Les effluents industriels. Bien que les industries soient soumises à une procédure stricte d’autorisation au titre du code de l’environnement, on constate que des rejets des médicaments des industries pharmaceutiques (pour le cas qui nous intéresse) peuvent se produire et que le contrôle des effluents n’est pas exhaustif et systématique.
    -  Les effluents hospitaliers. Les médicaments utilisés dans l’établissement de santé sont variés et représentent des quantités importantes. On citerait à titre d’exemples les analgésiques, les antipyrétiques, les antibiotiques, les antiviraux, les antifungiques, les immunodépresseurs et les anticancéreux. Nous distinguons deux voies d’élimination des médicaments : a) La première, la plus conséquente concerne les excrétas et les liquides biologiques (urines, salive, sueur, vomissures…). b) La seconde est instituée au circuit d’élimination des médicaments non utilisés et du matériel souillé. L’élimination des médicaments non utilisés ou périmés est faite, dans une certaine mesure, via les éviers et les vidoirs des services. Cela est évidemment une situation extrême de négligence malheureusement observée dans certaines unités de soins.
    Suivant la voie d’administration du médicament, le médicament est plus ou moins métabolisé par l’organisme et on retrouve donc en partie les médicaments et les métabolites dans le réseau des eaux usés. Pour certains médicaments, cela peut poser de graves problèmes de santé publique et d’environnement si aucune précaution n’est prise quant à leur rejet et au fait qu’ils se retrouvent dans les eaux (nappes, fleuves, mers, océans, rivières).
    Outre les eaux usées domestiques, les effluents provenant des hôpitaux sont également très chargés en résidus des médicaments, détergents et désinfectants ainsi des solutions chlorées ; des matières organiques, de microorganismes, d’antiseptiques.
    Ces effluents génèrent un risque infectieux pour l’homme et un risque de contamination pour l’environnement.
    Par ailleurs, le risque toxique concerne à la fois l’environnement et la santé publique : les eaux hospitalières peuvent être contaminées par des métaux lourds et par des molécules organiques (solvants, antibiotiques, désinfectants, détergents, médicaments...). Le problème majeur concerne surtout les médicaments anticancéreux qui présentent des risques mutagènes et tératogènes importants.
    En conclusion
    La variété des effluents produits par les établissements de santé, les industries, les élevages intensifs et les effluents domestiques ouvre un angle sur les nuisances liées aux rejets des médicaments et/ou de leurs métabolites dans le milieu naturel avec leurs répercussions sur l’homme et/ou son environnement, et impose une prise en charge de cette problématique par les décideurs politiques.
    Le pouvoir public se trouve donc confronté à un réel dilemme lié à :
     L’identification de la nature et de la concentration des polluants (médicaments) contenus dans les effluents pour appliquer la solution de traitement la plus appropriée ;
     La demande croissante des médicaments (forte consommation des médicaments) associée à une expansion de l’industrie pharmaceutique conduisant de rejets croissants des médicaments ;
     La difficulté de maitrise de gestion de ces polluants ;
     La difficulté de gestion des risques dus à la complexité des médicaments et de leurs métabolites souvent actifs dans les effluents et affectant les écosystèmes ;
     L’insuffisance de maîtrise des méthodes de traitement des stations d’épuration ;
     Les contraintes budgétaires ;
     Le manque d’information des consommateurs dont l’attitude est souvent irresponsable et jettent facilement les médicaments inutilisés dans les poubelles ou dans les toilettes plutôt que de les rapporter dans les pharmacies ;
     La difficulté d’évaluer les quantités de médicaments rejetées dans les effluents ;
     Le manque de consensus entre les différents acteurs, à savoir les décideurs politiques, les industriels, les écologistes, les éleveurs, etc.
    Enfin, disons que les pouvoirs publics doivent agir de façon à réduire la consommation des médicaments, à gérer les médicaments non utilisés et à règlementer les industriels. Ils doivent en outre optimiser les traitements dans les stations d’épurations et mettre en place un système d’évaluation et de gestion des risques dus à la présence des médicaments dans les effluents.
    Enfin, la loi doit imposer aux communautés, aux industriels et à tout établissement de santé de disposer d’un service d’hygiène (ou d’un médecin hygiéniste).
    Il est à noter que la courbe de la production globale suit l’augmentation du PIB. Ceci signifie que l’augmentation de la production chimique suit l’augmentation du niveau de vie. Ce qui est inquiétant est que la production des produits des substances classées CMR (cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques) augmente même plus vite.
    En clair, sans une action vigoureuse pour réussir ce découplage entre augmentation des richesses et augmentation de la production, la pression exercée par le marché ne permettra pas d’atteindre une meilleure protection des personnes et de l’environnement.
    La mise en application du règlement européen REACH (Enregistrement, Evaluation, autorisation et Restriction des Produits Chimiques) introduit de nouvelles exigences dont l’objectif affiché est d’assurer la sécurité chimique d’ici 2020.
    REACH est le règlement sur l’enregistrement, l’évaluation, l’autorisation et les restrictions des substances chimiques. Il est entré en vigueur le 1er juin 2007. REACH rationalise et améliore l’ancien cadre règlementaire de l’Union européenne (UE) sur les produits chimiques.
    Les principaux objectifs de REACH sont d’assurer un niveau élevé de protection de la santé humaine et l’environnement contre les risques que peuvent poser les produits chimiques, la promotion de méthodes d’essai alternatives, la libre circulation des substances au sein du marché intérieur et de renforcer la compétitivité et l’innovation.
    REACH fait porter à l’industrie la responsabilité d’évaluer et de gérer les risques posés par les produits chimiques et de fournir des informations de sécurité adéquates à leurs utilisateurs. En parallèle, l’Union européenne peut prendre des mesures supplémentaires concernant des substances extrêmement dangereuses, quand une action complémentaire au niveau européen se révèle nécessaire.
    Une meilleure connaissance du cycle de vie des substances médicamenteuse dans l’environnement est indispensable pour mieux suivre les conséquences de leurs utilisations et de leurs rejets. Les enjeux de ces connaissances concernent non seulement la protection de l’environnement et en particulier le bon et des milieux aquatiques et des ressources en eau, mais la santé publique.
    Un autre enjeu est celui de l’amélioration, mais aussi du coût des technologies de traitement des eaux résiduelles industrielles ou urbains et des eaux destinées à la consommation.

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  • Il s’agit ici de libération dans l’environnement de substances actives excrétées par les consommateurs et non de déversements volontaires, potentiellement évitables.

    L’accumulation dans l’environnement de milliers de tonnes de médicaments et de métaux à usage humain ou vétérinaire constitue aujourd’hui un sujet dont la préoccupation sanitaire est légitime.

    Dans les eaux usées provenant des deux établissements hospitaliers et de la STEP, 20 médicaments ont été quantifiés. Parmi les 68 métaux mesurés, trois se sont révélés des marqueurs pertinents d’activités médicales (argent, gadolinium, platine). En ce qui concerne les 20 médicaments, les concentrations mesurées, voisines de 1 µg/L, sont comprises entre 0,06 et 2,67 µg/L tant dans les eaux usées hospitalières que dans celles de l’agglomération. La contribution hospitalière dans les eaux usées de l’agglomération, plus élevée pour les métaux (5,3 % pour le gadolinium et 9,4 % pour le platine), est inférieure à 1 % pour les médicaments. Nous avons constaté une élimination très variable des médicaments et des métaux au sein de la STEP, conduisant pour certaines molécules à leur diffusion en quantité non négligeable dans l’environnement.

    Conclusion : Il convient d’améliorer les procédés de traitement des eaux usées pour limiter les rejets de molécules peu dégradées et/ou bioaccumulables auxquelles l’homme pourrait être exposé dans le cadre environnemental.

    J.P. Goullé (1,2), C. Lacroix (1), E. Saussereau1, J. Spiroux (3), D. Cellier (4), M. Guerbet (2).

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  • Il s’agit ici de libération dans l’environnement de substances actives excrétées par les consommateurs et non de déversements volontaires, potentiellement évitables.

    L’accumulation dans l’environnement de milliers de tonnes de médicaments et de métaux à usage humain ou vétérinaire constitue aujourd’hui un sujet dont la préoccupation sanitaire est légitime.

    Dans les eaux usées provenant des deux établissements hospitaliers et de la STEP, 20 médicaments ont été quantifiés. Parmi les 68 métaux mesurés, trois se sont révélés des marqueurs pertinents d’activités médicales (argent, gadolinium, platine). En ce qui concerne les 20 médicaments, les concentrations mesurées, voisines de 1 µg/L, sont comprises entre 0,06 et 2,67 µg/L tant dans les eaux usées hospitalières que dans celles de l’agglomération. La contribution hospitalière dans les eaux usées de l’agglomération, plus élevée pour les métaux (5,3 % pour le gadolinium et 9,4 % pour le platine), est inférieure à 1 % pour les médicaments. Nous avons constaté une élimination très variable des médicaments et des métaux au sein de la STEP, conduisant pour certaines molécules à leur diffusion en quantité non négligeable dans l’environnement.

    Conclusion : Il convient d’améliorer les procédés de traitement des eaux usées pour limiter les rejets de molécules peu dégradées et/ou bioaccumulables auxquelles l’homme pourrait être exposé dans le cadre environnemental.

    Ref : J.P. Goullé (1,2), C. Lacroix (1), E. Saussereau1, J. Spiroux (3), D. Cellier (4), M. Guerbet (2).

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  • l’accumulation des médicaments dans les effluents pose des problèmes par ce que les cours d’eau et plan d’eau peuvent être contaminés, et rejoindre la nappe phréatique. Les poissons par exemple peuvent ingérer des substances qui peuvent par la suite se retrouver chez l’homme. Cette accumulation de médicament peut créer l’eutrophisation des plans et cours d’eau.

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  • La théorie de la concurrence pure et parfaite a été développée à la fin du XIXe siècle par les
    néoclassiques (L.Walras 1834-1910)
    La concurrence est qualifiée de pure si elle répond aux trois hypothèses suivantes :
    - Atomicité : on entend par là que les agents (entreprises et ménages) ont une taille très réduite de telle sorte qu’ils ne peuvent agir sur les conditions de fonctionnement du marché. Nul ne peut à lui seul influencer les prix.
    - Homogénéité du produit : les produits échangés sont identiques et substituables les uns aux autres.Par exemple, dans un tel marché il ne peut y avoir de marques distinctives, de publicité.

    - Libre entrée sur le marché : il y a libre entrée lorsque le marché est ouvert à la concurrence de toute entreprise qui souhaiterait s’y implanter. Cette liberté suppose aussi notamment qu’il n’y a pas de réglementation contraignante pour l’implantation d’une nouvelle entreprise sur le marché. Cela suppose aussi des conditions financières qui ne soient pas prohibitives ;le " ticket d’entrée " (investissement minimal) sur le marché ne doit pas être trop élevé.
    cette liberté d’entreprendre écarte donc la situation de monopole qui pouvait permettre ) à l’État de mieux contrôler la gestion des médicaments tant au niveau de la production que de la commercialisation. Aussi les pouvoirs publics ont le devoir d’assurer la santé des populations en tout temps et en tout lieu, d’où l’obligation de laisser cette production à plusieurs industries pharmaceutiques.D’autre part les contaminants dans les effluents y sont déversés par les entreprises industrielles et agricoles : des eaux souillées par les résidus de médicaments. Car c’est malheureusement la réalité : les produits pharmaceutiques que nous utilisons affectent l’environnement et les milieux aquatiques sont particulièrement touchés. Résultat : des poissons qui changent de sexe et plusieurs autres .
    Si nous appliquons la théorie des jeux l’État se trouve dans une situation qualifiée de : Dilemme du prisonnier (micro-économie appliquée) : situation dans laquelle chaque acteur a un intérêt individuel à choisir une solution dont la généralisation est contraire à l’intérêt collectif.
    .

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  • Pour endiguer efficacement l’accumulation des médicaments il faudrait en limiter la consommation alors que celle-ci est en fait une nécessité pour la santé humaine. Le dilemme pour les pouvoirs publics est de jongler avec le rapport coûts (environnementale) et bénéfice et également le coût à investir pour améliorer le traitement des effluents.

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  • Le problème d’accumulation des médicaments dans les effluents est particulièrement difficile à résoudre pour plusieurs raisons parmi lesquelles nous avons :
    -  Les difficultés liées à l’évaluation qualitative et quantitative des risques d’une substance, notamment sa nocivité intrinsèque, la connaissance des relations dose- effet et l’estimation des expositions, s’agissant aussi bien des populations humaines que des écosystèmes.
    -  L’insuffisance de la règlementation. En effet, l’impact environnemental des médicaments est déjà pris en considération par la réglementation européenne existante ou en préparation pour les autorisations de mise sur le marché des médicaments à usage humain ou vétérinaire. Mais, cette réglementation n’envisage pas toutes les conséquences écologiques, notamment à long terme, des rejets de résidus de ces substances médicamenteuses et de leurs dérivés métabolites ou autres.
    -  L’insuffisance des connaissances sur le cycle de vie des substances médicamenteuses dans l’environnement. Une meilleure connaissance de leur cycle de vie est indispensable pour mieux suivre les conséquences de leurs utilisations et de leurs rejets. Les enjeux de ces connaissances concernent non seulement la protection de l’environnement et en particulier le bon état des milieux aquatiques et des ressources en eau, mais aussi la santé publique.
    A partir de toute cette problématique, le dilemme qui se poserait aux pouvoirs publics est de décider s’il faut financer dans la résolution des problèmes liés à l’insuffisance autour de la recherche sur les substances médicamenteuses et de la règlementation ou s’il faut plutôt financer dans les technologies de traitement des eaux destinées à la consommation humaine.

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  • Explication : Pour résoudre ce problème, il faut réduire les émissions à la source. Il est difficile à résoudre en ce sens qu’il faut amener les industriels à évaluer le risque environnemental des médicaments dont ils souhaitent obtenir l’autorisation de mise sur le marché. Il faudrait aussi informer les patients et les professionnels de santé sur les précautions de la gestion des déchets de chaque type de médicaments.

    Dilemme : la gestion du problème par les pouvoirs publics passe par une vision plus prospective du problème et la mise en œuvre du principe de précaution. Le dilemme consiste en ce que : l’’impact environnemental peut-il toutefois être un critère de refus de mise sur le marché de médicaments sensés sauvés des vies humaines ?

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  • Les pouvoirs publics sont confrontés aux résultats d’un problème de traitements des eaux usées pour donner des eaux potables. L’étude de l’écotoxicité avec des recherches de plus en plus attendues pour comprendre et évaluer les risques. Cet état de réalité ne peut difficilement changer une habitude de consommation des médicaments des personnes donc il faudrait choisir indirectement entre sa propre santé et la santé environnementale. Ou autrement la fabrication des médicaments sera faite en fonction des produits actifs qui sont facilement absorbable par l’organisme et dissous dans l’eau. Cela pose un véritable problème car si on n’arrive plus à fournir de l’eau propre et sans des traces de IPA.

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  • La nocivité intrinsèque pour l’homme des substances médicamenteuses est assez bien connue dans le cadre de leur utilisation, c’est-à-dire à des doses thérapeutiques.Toutefois les effets de faibles doses sur des périodes longues, en mélanges avec d’autres substances médicamenteuses ou non, sont mal connus et particulièrement difficiles à étudier.
    On sait que certaines substances médicamenteuses peuvent avoir un impact significatif sur la
    flore et la faune, notamment en matière d’antibiorésistance ou de modulation endocrinienne qui
    peuvent survenir à doses faibles. Cependant de tels impacts écologiques, à faibles concentrations et
    surtout en association ont été insuffisamment évalués à ce jour.
    L’éventualité de risques sanitaires pour l’homme, dus à l’exposition des populations aux résidus de substances médicamenteuses, n’est pas encore suffisamment documentée et leur présence dans les
    eaux superficielles et souterraines voire dans l’eau du robinet, peut inquiéter. L’exposition à de tels
    résidus par des eaux destinées à la consommation humaine dépend à la fois de la qualité des ressources utilisées et de l’efficacité de leur traitement de potabilisation.
    C’est pour ces raisons ci-haut citées qu’il est difficile aux pouvoirs publiques de resoudre ces problèmes diffusion de médicaments dans l’environnement. Cependant ceux-ci peuvent s’investire dans la recherche de solutions en menant des recherches scientifiques par des institutions spécialisées publiques et privée d’aide à la décision dans ce domaine soit collectivement ou individuelement selon l’urgent qui s’impose à eux.

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  • Les IPAs sont contenus dans les effluents industriels et dans les effluents domestiques. Les industries grâce à des technologies les plus respectueuses de l’environnemen peuvent minimiser leurs rejets, mais les IPAs excrétés par les consommateurs est difficile à réduire car la consommation de médicaments va croissant, ce qui entraine des rejets croissants par les sources diffuses.
    Pour résoudre ce problème on doit renforcer l’efficacité des stations d’épurations et de traitements des eaux pour obtenir de l’eau sans polluants utilisable et potable d’un coté et de l’autre des boues enrichies en polluants médicamenteux dont l’usage devient très dangereux pour l’agriculture, un autre problème à gérer.

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  • Le problème est difficile à résoudre dans la mesure où les effets des médicaments dans les effluents sont mal connus. De plus, les tests conventionnels utilisés dans les évaluations ne portent que sur des effets aigus, mesurés donc à court terme.

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  • Ce problème est particulièrement difficile à résoudre parce que les médicaments sont conçus pour être réactifs de part leur propriété. Ils doivent également être rejeté dans la nature par l’organisme les des voies d’excrétion.

    Sa gestion est difficile parce qu’il est pratiquement impossibles d’éviter la présence des médicaments ou leur résidu dans la nature. En outre, leur mécanisme d’action varient en fonction du milieu (pH, température,...), des organismes (poissons, batraciens, homme...). On se retrouve face à un dilemme qui de pouvoir soigner les personnes ou les animaux sans que la même substance ne soit un poison pour la nature soit directement ou par mécanisme réactionnel avec d’autres composés

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  • Le problème est très difficile à ressouder par ce que le principal source d’emmission (l’excrétion)ne peut pas être ni contrôler ni diminuer. Aussi les stations d’épuration d’eaux pour l’instant ne peuvent pas épurer l’eau d’un façon plus effectif. Par contre la pratique d’utilisation des boues d’épuration peut être diminuer et faite avec plus des précautions.

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  • Pour les gestionnaires publiques, l’utilisation de médicament est difficile à remettre en cause car les apports directs des médicaments sont majeurs. Cela dit, le fait que de potentiels effets néfastes dû à l’accumulation puissent exister pour l’environnement, rendent l’utilisation des médicaments plus discutable. Les gestionnaires publiques ont donc à choisir entre la santé humaine et la santé de l’environnement, alors que ce dernier est reconnu comme essentiel pour la santé humaine.
    Par ailleurs, ce problème d’accumulation de médicaments dans les effluents pose des problèmes car les organismes de gestion publique font face à des intérêts divers, notamment au niveau des politiques agricoles qui ont besoin d’engrais pour augmenter le rendement. L’épandage permet notamment d’utiliser les boues des STEPs et donc de recycler cette matière (qui doit malgré tout être stockée quelque part), mais on sait également qu’elles peuvent avoir des effets néfastes, à cause des IPA, sur les récoltes.

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  • La présence de résidus de médicaments ou de leurs métabolites dans l’environnement reste une problématique extrêmement difficile à gérer. En effet, contrairement aux résidus dus aux rejets industriels, il est très difficile voir impossible d’agir sur la source du problème. La population étant la source de ces rejets. L’action devrait donc se faire au niveau des STEP et donc au niveau du traitement des eaux usées. Le problème est que ces résidus sont de natures différentes et donc l’action au niveau du traitement risque d’être difficile.

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  • Cela s’explique par leur concentration qui va de plusieurs centaines de microgrammes par litres dans les effluents avec variation spatio-temporelle liées à l’activité humaine.Le dilemme est fonction du développement socio-économique, de l’accès de leurs populations aux soins et de leurs réglementations.

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  • les médicaments très utiles pour la santé des hommes et des animaux, constituent également une source de pollution. Il a été constaté que l’environnement aquatique n’est pas épargné. La gestion du problème à ce niveau révèle des difficultés à cause de l’aspect dynamique des cours d’eau

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  • Les médicaments accumulés dans les effluents vont être dispersé par l’écoulement sur une grande échelle. Les concentrations environnementales seront difficiles à estimer ainsi que les effets potentiels. Ensuite, les risques ne se caractériseront pas distinctement afin des les réduire autant que possible. Le devenir de ces substances dans l’environnement est un problème majeur de sa présence dans les effluents. Les possibilités de transfert dans les milieux, par infiltration ou l’écoulement, rendent la gestion plus complexe.

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  • En générale les médicaments se retouvent dans l’environnement à la suite de l’excretion par l’homme (urines ou selles) des substances actives des produits chimiques ce qui rend la gestion de ce risque difficile à résoudre. Il peut alors s’en suivre une accumulation. Le dilemne sera défini selon que l’accumulation se fait dans des rivière (exposition de la faune et de la flore aquatique) ou dans la terre (contamination des aliments cultivés).

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  • Les effluents sont supposés contenir des fluides résiduaires contenant des composants organiques ou chimiques nuisibles à l’environnement. On distingue des effluents urbains, industriels, d’élevage…
    Le problème d’accumulation des médicaments dans les effluents reste difficile à résoudre. Ce problème prend sa source sur le fait que plusieurs structures de fabrication des produits pharmaceutique, cosmétique et autres, les établissements de soins sanitaires, les élevages industrielles qui sont une source ponctuelle de diffusion des médicaments dans l’environnement se disent respecter la norme ISO 14000. Pour cette raison les pouvoirs publics se limitant à la réglementation ne se préoccupent pas souvent du suivi du rejet fait dans la nature.
    Il faut noter ici que l’évaluation des risques se fait rarement en amont, aussi le problème de sensibilisation sur les risques encourus par les rejets non traités.
    Le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics est d’imposer aux parties concernées par ce type de pollution d’optimiser le contrôle des substances rejetées dans les différents milieux susceptibles d’être contaminés par le rejet des médicaments (air, eau sol). Les pouvoir publics doivent savoir que la loi de pollueur-payeur ne trouve pas sa place dans ce genre de situation puisque la vie des hommes, des animaux et la protection du milieu végétal en dépendent.

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  • Les effluents sont supposés contenir des fluides résiduaires contenant des composants organiques ou chimiques nuisibles à l’environnement. On distingue des effluents urbains, industriels, d’élevage…
    Le problème d’accumulation des médicaments dans les effluents reste difficile à résoudre. Ce problème prend sa source sur le fait que plusieurs structures de fabrication des produits pharmaceutique, cosmétique et autres, les établissements de soins sanitaires, les élevages industrielles qui sont une source ponctuelle de diffusion des médicaments dans l’environnement se disent respecter la norme ISO 14000. Pour cette raison les pouvoirs publics se limitant à la réglementation ne se préoccupent pas souvent du suivi du rejet fait dans la nature.
    Il faut noter ici que l’évaluation des risques se fait rarement en amont, aussi le problème de sensibilisation sur les risques encourus par les rejets non traités.
    Le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics est d’imposer aux parties concernées par ce type de pollution d’optimiser le contrôle des substances rejetées dans les différents milieux susceptibles d’être contaminés par le rejet des médicaments (air, eau sol). Les pouvoir publics doivent savoir que la loi de pollueur-payeur ne trouve pas sa place dans ce genre de situation puisque la vie des hommes, des animaux et la protection du milieu végétal en dépendent.

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  • Ce problème est difficile à résoudre sur le fait que les médicaments ne soient pas bien éliminés, par exemple par les stations d’épuration d’eau,ils peuvent s’accumuler et s’infiltrer dans des réseaux d’eau et des chaines alimentaires.
    Les reglémentations font toujours exceptions à certains usages ;les seuils des tolérances favorisent le dépot des quantités sous-estimées.
    Le principe "pollueur -payeur",l’encadrement par le code de l’environnement sur la pratique de l’épandage des boues,par exemple, par un fond de garentit ne semblent pas clarifier la réglémentaion sur les éffluents

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  • L’accumulation dans les effluent pose problème car les IPA s’accumule et ce sont des produits actif qui sont rejeté et se retrouvent dans les effluent.Cela pose problème car cela est traité dans les stations d’épuration etc... mais une partie se retrouve dans l’environnement et ce sont les effluents qui en sont la principale cause. Le problème ici c’est que les médicaments sont "essentiel" aujourd’hui pour notre vie de tout les jours. Nous ne pouvons par interdire à quelqu’un de vouloir se soigner... là est le vrai dilemme car nous savons que cela créé des dommages sur notre environnement (notre écosystème) mais aujourd’hui nous ne pouvons plus nous en passer.

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  • Les produits pharmaceutiques sont consommés pour recouvrer la santé
    Difficultés de contrôler la diffusion les émissions /excrétion des IPAs dans les effluents
    Difficultés pour éliminer les dérivées IPAs de l’eau potable lors du traitement des eaux dans les STEP
    Les méthodes de calculs des concentrations ne fournissent pas suffisamment d’élément pour décider.
    Tout ceci met les pouvoir publics dans des dilemmes :
    En réalité les médicaments sont à la fois des produits pour soigner et guérir la maladie mais également des poisons sous certaines doses et pour certains de leurs dérivés (Devenir final). Face à ces connaissances :
    Faut-il interdire certains produits pharmaceutiques dont les IPA auraient un impact sur l’environnement et la santé ?
    Face à la difficulté de mettre en évidence la relation de cause à effet dans le long terme,comment convaincre les populations d’une telle décision en l’absence de preuve irréfutable ?

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  • les effluents vont en général dans les cours d’eau qui vont dans le cycle. la concentration des médicaments est connue avec les humains mais les doses admissibles ne sont pas répertoriées pour la faune et la flore aquatique ce qui va poser un problème de surveillance. La toxicité des médicaments envers les bactéries qui traitent par oxygénation des effluents pose un problème dans la gestion des effluents. le système d’auto épuration de l’eau va être affecter.

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  • La diffusion et l’accumulation des médicaments dans l’environnement constituent un problème particulièrement difficile à résoudre car, à l’inverse de nombreux autres polluants, il n’est pas possible de supprimer, limiter ou remplacer l’utilisation des médicaments, ceux-ci étant nécessaire en termes de santé publique.
    Un dilemme pourrait se présenter aux pouvoirs publics au fur et à mesure de l’avancée des connaissances : que se passerait-il si un médicament, dont l’efficacité reconnu permet de diminuer considérablement la mortalité lié à une maladie, serait source de mortalité via son élimination dans l’environnement ?

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  • L’accumulation des produits pharmaceutiques dans les effluents posent un vrai problème difficile à résoudre car la forte solubilité de ces molécules en milieu aquatique et leur grande diffusion avec l’écoulement des eaux qui vient de leur nature compositrice. Alors c’est difficile à voir, à distingue et à trouver ces produits notamment dans l’eau pour les analyser et traiter. Et d’une autre raison tellement l’indispensabilité d’eau dans la vie.

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  • Il s’agit ici de libération dans l’environnement de substances actives excrétées par les consommateurs et non de déversements volontaires qui sont de potentialité évitables. La réduction de ces sources en amont pose un problème et ne peut se faire facilement.
    Le dilemme qui peut se poser aux pouvoirs publics se pose après avoir connu deux solutions face à ce problème. Il faut extraire les médicaments des eaux usées comme leur fixation dans les boues d’épuration ; puis les eaux issues de ce triage seront indemnes de polluants médicamenteux et pourront être rejetées dans le milieu naturel. Par contre, les boues seraient enrichies en médicaments et en substances actifs source de problème en agriculture.

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  • Le problème causé par l’accumulation des médicaments dans les effluents est particulièrement difficile à résoudre du faite que la concentration des ces medicaments sont faibles et détectables.Ces médicaments contaminent les eaux et le sol

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  • La difficulté de résolution de ce problème est particulièrement liée aux sources des ingrédients pharmaceutiques actifs (IPAs). En effets, les IPAs dans les milieux aquatiques proviennent de deux sources à savoir les émissions diffuses et les émissions ponctuelles. Les émissions ponctuelles sont liées aux effluents des industries pharmaceutiques et chimiques fines, les centres médicaux, les élevages industriels animaux et piscicoles et aux épandages des boues de station d’épuration. Les émissions diffuses sont liées aux rejets des substances médicamenteuses et de leurs dérivées dans les déchets (urines et fèces) humains et des animaux d’élevages.

    Le rejet des centres médicaux est un problème très difficile à cause du nombre croissant de malades dont la vie dépend fortement de traitement médicamenteux. Aussi, le domaine de l’élevage et de l’agriculture aura-t-il forcement besoin de traitement médicamenteux. Il n’est donc pas facile d’agir sur les sources de ces émissions. Les pouvoirs publics pour gérer la situation se confrontent à des problèmes majeurs :

    - Il est loin de penser à une réduction du risque en diminuant la production des médicaments ; la demande étant toujours croissante.

    - Le traitement des déchets pharmaceutiques et des effluents contenant les substances médicamenteuses est couteux.

    - Les études toxicologiques et écotoxicologiques ne sont pas encore suffisamment raffinées pour permettre aux gestionnaires de fournir des valeurs de référence pour le contrôle efficace des effluents qui doivent rejoindre le milieu aquatique naturel ; et les minimums de concentrations qui ne doivent pas être dépassés dans les boues d’épuration après traitement.

    - Enfin, il est difficile de suivre et de contrôler les comportements individuels des personnes et des entreprises qui rejettent les déchets et substances toxiques dans la nature.

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  • L’identification des dangers ou la connaissance de la nocivité intrinsèque est tout à fait incomplète car les données dont nous disposons concernent des doses thérapeutiques et peu ou pas de données aux doses environnementales.
    L’évaluation des dangers souffre des mêmes travers puisque les éléments de connaissance des relations doses – réponses manquent pour les concentrations environnementales et les effets étudiés sont limités à la toxicité aiguë et subaiguë alors que les risques environnementaux concernent le long terme.
    La connaissance des expositions est mieux argumentée surtout en ce qui concerne les milieux aqueux mais nous manquons de données relatives aux milieux plus complexes et plus difficiles à analyser comme les sols, les boues, les végétaux et les animaux de consommation.
    Quant à l’évaluation quantitative des risques qui se fait par comparaison avec des Valeurs Toxicologiques de Référence (VTR), elle est impossible car ces valeurs n’existent pas pour les substances médicamenteuses.
    Autrement dit, tout, ou presque, est à faire dans ce domaine de l’évaluation des risques
    Le dilemme que se pose au pouvoir publique est de mettre en place des stratégies de prévention (usages, décontamination, etc.) pour minimiser les rejets de substances médicamenteuses et de leurs métabolites, en particulier dans les établissements de soins et dans les élevages, mais aussi dans le cadre familial

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  • Les médicaments sont par essence conçus pour les interagir dans le redressement de fonctionnement de l’organisme humain. L’accumulation de ce dernier dans les effluents pose des problèmes du points de vue actions résultantes du métabolisme chimique contribuant a la pollution des sols

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  • La difficulté de résoudre ce problème réside à 2 niveaux. Premièrement, comme nous l’avons souligné dans la question précédente, les médicaments fabriqués pour soigner, ne peuvent bénéficier d’une réglementation rigoureuse. Même si ils l’étaient au niveau de la fabrication, cette réglementation toucherait difficilement la consommation qui pourtant constitue l’une des sources non négligeables de la contamination environnementale.

    Deuxièmement le coût et l’efficacité du traitement. En effet, pour mieux traiter les eaux usées, une connaissance de leurs contenus est nécessaire. Si l’une des sources de contamination (des produits pharmaceutiques), les eaux provenant directement des industries, peut se révéler un peu facile à diagnostiquer, celles de l’autre source (urine et fècés) ne l’est pas et nécessiterait un coût plus élevés pour la collecte et son traitement.

    Par ailleurs, le grand dilemme apparaît dans la gestion des boues résultant du traitement de ces eaux usées. En effet, d’après les techniques actuelles de traitements des eaux usées, les boues sont utilisées entre autre pour l’épandage dans l’agriculture. Dans le cas typique des produits pharmaceutiques, l’épandage est justement l’une des sources de contamination. Si en plus on conçoit des systèmes adaptés pour retenir les produits pharmaceutiques dans les usées, les boues qui y proviendront auront une concentration beaucoup plus élevée en produits pharmaceutiques. L’épandage pour l’agriculture étant exclue, comment gérera-t-on ces boues tout en épargnant les milieux naturels d’éventuelles contaminations  ?

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  • Le problème est difficile à résoudre dans la mesure où les effets des médicaments dans les effluents sont mal connus. De plus, les tests conventionnels utilisés dans les évaluations ne portent que sur des effets aigus, mesurés donc à court terme.

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  • Le problème est difficile à résoudre parce que les médicaments sont des substances actives au niveau biologique. Ils ont donc toujours un effet possible sur les organismes vivants autres que les humains. Pour autant, si la suppression totale de tous les médicaments est théoriquement une solution qui mettrait un terme au problème de leur accumulation dans les effluents, elle n’est pas envisageable.

    Se pose alors un dilemme quant à la gestion de cette accumulation inévitable des médicaments dans les effluents : Faut-il privilégier :
    -  Une règlementation plus stricte sur la prescription des médicaments très contaminants,
    -  L’amélioration des techniques d’épuration des eaux,
    -  Des restrictions sur l’utilisation des boues d’épandage,
    -  La limitation de la consommation des espèces pouvant être contaminées,
    -  L’accroissement des connaissances scientifiques, susceptible d’apporter de nouvelles perspectives, etc.

    Cela revient à poser la question : à quel niveau est-il préférable d’agir, sachant que les enjeux économiques, sanitaires et environnementaux sont importants ?

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  • Comme indiqué plus haut, l’eau entre dans chaque étape de fabrication d’un produit qu’il soit technologique, alimentaire, médicamenteux, rendant son recours incontournable. Son utilisation laisse souvent des traces, sa restitution devrait pourtant être exempte de toute substance toxique car consommée de manière ultime pour l’alimentaire animale ou humaine.
    La diversité des utilisateurs et des usages rend le contrôle de la qualité de l’eau complexe :
    - source de gisements toxiques : milieu hospitalier, industrie, agriculture, traitement thérapeutique en ambulatoire dont restitué à domicile…
    - le contact entre plusieurs principes actifs rendent la toxicité non prévisibles ;
    - unique circuit d’élimination des eaux usées et non traitement spécifique des activités à risque ;
    L’assurance de restituer une qualité d’eau satisfaisante est un problème pour les pouvoirs publics eu égard
    - à la quantité d’acteurs entrant dans cette gestion ;
    - à l’analyse de sa qualité ;
    - aux contraintes réglementaires qu’il faudrait imposer aux industriels ;
    - aux intérêts économiques en jeu (juste prescription des médicaments, emplois, R&D pour rendre l’industrie plus respectueuse de l’environnement et plus responsable de leurs actes) ;
    - à la non-maîtrise actuelle des combinaisons chimiques et à leur évaluation des risques ;
    - la gestion de l’eau de certaines grandes agglomérations sont des délégations de services publiques confiées à des structures privées, elles-mêmes impliquées dans l’intoxication de l’eau

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  • L’élimination des médicaments par les effluents pose le problème des IPA rejetés par les utilisateurs des médicaments (malades, médecins, vétérinaires, agriculteurs…) pour lesquels les rejets de métabolites n’est pas évitables par opposition aux déversements volontaires qui peut théoriquement être évité. En effet la réduction à la source en maîtrisanst les médicaments usagés, ou les déchets hospitaliers ne peut être évitée. Ce qui pose le problème de la maîtrise des rejets De la même manière, une fois rejettés dans les effluents, les systèmes d’épuration sont incapables d’extraire ces IPA. Même si les STEP arrivent à extraire ces IPA, l’utilisation des boues d’épuration en agriculture devrait les renvoyer dans l’environnement ; un cercle vicieux difficile à éliminer.

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  • Ce problème est particulièrement difficile a résoudre car il se présente comme un mal nécessaire Les médicaments sont destinés à soigner et à améliorer l’experance de vie humaine .Donc difficile d’arrêter leurs fabrications
    Le dilemme c’est que une fois que les médicaments sont administrés aux patients leurs gestions publiques n’est plus contrôlée véritablement car tous ne ramènent pas les médicaments non utilisés et ceux utilisés peuvent se trouver dans l’environnement à travers les urines,les fècès de la population.

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  • C’est un problème difficile à résoudre parce que on ne peut pas empêcher la consommation des produits pharmaceutique tant par les l’homme que par les animaux qui en aura besoins soit pour prévenir ou guérir les maladies. Chaque médicaments peut ne pas toujours s’adapter à un malade qui le rejetteras sans doute ,ajouter aux médicaments qui participent dans le traitement de certain malade et que la consommation donnerait naissance à d’autres métabolites qui seront excrétées . L’un des problèmes est que le consommateur au lieu de ramener son médicament en pharmacie le jette plutôt par la poubelle. Or jeter à la poubelle ne veut pas dire que ça vas être incinérer .En ce sens il y a un risque que ça contamine le sol , les eaux . La collecte pour le recyclage de médicament qui était encouragé, est désormais interdit par l’OMS en raison du risque que cela comporte. Dans ce cas là les pouvoir publics ont un sacré boulot

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  • En milieu urbain, l’indicateur qui montre à première vue la difficulté de la gestion des ordures par les collectivités locales reste la présence de ces dernières dans les effluents. Parmi ces ordures se trouve également des médicaments dans les eaux évacuées par les égouts qui posent un véritable problème de santé publique.
    La complexité de la résolution du problème de la présence des résidus des principes actifs des médicaments dans les eaux de ruissellement qui polluent l’environnement réside dans le fait même que cela remet en cause la qualité des soins dans nos hôpitaux. Les effets sur la santé de la communauté n’étant pas immédiatement perceptibles les pouvoirs publics ne semblent pas en faire une priorité.
    En conclusion, la solution à la pollution de l’environnement par les déchets médicaux passera par une bonne gestion des ordures de façon globale mais également par une réglementation dans le tri des ordures.

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  • En milieu urbain, l’indicateur qui montre à première vue la difficulté de la gestion des ordures par les collectivités locales reste la présence de ces dernières dans les effluents. Parmi ces ordures se trouve également des médicaments dans les eaux évacuées par les égouts qui posent un véritable problème de santé publique.
    La complexité de la résolution du problème de la présence des résidus des principes actifs des médicaments dans les eaux de ruissellement qui polluent l’environnement réside dans le fait même que cela remet en cause la qualité des soins dans nos hôpitaux. Les effets sur la santé de la communauté n’étant pas immédiatement perceptibles les pouvoirs publics ne semblent pas en faire une priorité.
    En conclusion, la solution à la pollution de l’environnement par les déchets médicaux passera par une bonne gestion des ordures de façon globale mais également par une réglementation dans le tri des ordures.

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  • Les médicaments sont nécessaires et leur principale source d’émission dans l’environnement est l’excrétion qui, via le passage en STEP, est rejetée dans les effluents. Or les STEP ne sont actuellement pas capables d’éliminer complètement les médicaments et leurs métabolites des effluents qui se retrouvent dans les eaux de surface et les eaux souterraines.
    Le dilemme qui se présente donc aux pouvoirs publics est qu’il n’est pas possible d’agir à la source pour réduire la pollution et que pour limiter les impacts il faut développer des techniques de dépollution encore non maîtrisées.

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  • La principale source de la diffusion des médicaments sont les "patients" qui excrètent les médicaments par l’intermédiaire des fécès.
    Hors les médicaments sont utiles pour la santé publique. Il parait difficile de réduire la production de "polluants"à la source .
    Et si on souhaite maîtriser la diffusion des médicaments au niveau des STEP, par un système de filtration adapté, il reste le problème de l’utilisation des boues.

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  • Les substances actives proviennent des déchets humain ou animal après consommation de médicaments.Interdire de soigner est impensable don, il faut doter les STEP de moyens pouvant leur permettre d’isoler les substances actifs des eaux mais le problème c’est quoi faire avec ces dérivés ?

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  • Le médicament est conçu pour soigner la maladie par un mécanisme pharmacologique précis dans un organisme donné. L’accumulation de ses IPA dans les effluents constitue un facteur de risque pour les éco systèmes de l’environnement par leur exposition chronique. La multitude des médicaments et leurs complexités présentent d’énormes problèmes en terme de protection de l’environnement. La gestion de ce problème par les pouvoirs publics est un dilemme du fait des grands bénéfices apportés par les médicaments dans le traitement des maladies et le risque encouru dans la dégradation de l’environnement. La réglementation de l’usage des médicaments reste ainsi très difficile.

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  • Oui ! L’accumulation des IPA dans les effluents est de nature à constituer au fil du temps des risques majeurs notamment à l’égard de notre environnement naturel.
    La gestion publique de cette problématique pose des interrogations de fond aux autorités de l’état et aux professionnels de santé car, en contre partie, de ces risques, les médicaments ont une nécessité et contribuent allégrement aux soins prodigués aux patients et restent parfois comme le seul remède face à nos maladies....

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  • Les médicaments sont conçus pour améliorer la santé humaine et de fait, l’espérance de vie des populations. Cependant l’usage de ces produits entraînent leur accumulation dans la nature. Le traitement des eaux usagées à travers des stations d’épuration favorise la contamination des sols en cas d’épandage des boues d’épuration. Il devient alors difficile aux pouvoirs publics de prendre une décision car la purification des eaux usées entraîne une contamination des sols et ainsi de l’agriculture.

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  • Les médicaments sont des produits qui apportent une contribution majeure à l’amélioration de la sante des populations et à l’accroissement de leur espérance de vie ainsi qu’à la qualité des soins. Cependant, l’accumulation de ces derniers dans les effluents est difficile à résoudre car ils sont diffusés dans l’environnement par l’homme, principalement par voie d’excrétion et non involontairement par des déversements qui pourraient être évités. Leur réduction à la source est donc difficile à éviter.
    Pour résoudre en partie ce problème, les stations d’épuration des eaux sont conçues pour extraire les médicaments des eaux usées en les fixant dans les boues d’épuration ; lesquelles boues sont enrichies de médicaments, devenant ainsi un problème pour leur utilisation dans l’agriculture. D’ici se pose alors le dilemme aux pouvoirs publics entre la purification des eaux usées qui par la suite peuvent être réutilisées ou rejetées dans le milieu naturel et la fixation des médicaments dans les boues d’épuration, ce qui aura une influence sur le sol et l’agriculture.

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  • Ce problème est particulièrement difficile à résoudre pour les raisons suivantes :
    1- Complexité des IPAs et l’inefficacité des Stations d’épuration
    Une multiplicité de familles de médicaments avec des propriétés physico-chimiques différentes sont concernés, les sources de rejets des IPAs (médicaments et de leurs métabolites souvent actifs) dans l’environnement sont aussi très diverses. Cette complexité ajoutée aux possibles modifications subies dans l’environnement rend difficile une étude de risques classiques pour connaître la nocivité intrinsèque, la connaissance des relations dose-effet et l’estimation des expositions, pour les cibles concernés que sont les biotopes et leurs écosystèmes.

    2- la réglementation
    Le problème est d’autant plus préoccupante que la réglementation est encore insuffisante car elle n’envisage pas notamment toutes les conséquences écologiques surtout celles à long terme, des rejets des IPAs.
    Les pouvoirs publics de leur côté, doivent assurer un contrôle plus rigoureux sur les déversements de ces produits par un prise de disposition par les industriels pour un traitement adéquat et en amont des produits.
    Les marges de manœuvre des pouvoirs publics restent cependant limitées pour faire appliquer le Concept « pollueur-payeur ».

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  • La difficulté dans la résolution de ce problème se pose dans la mesure où ses sources sont aussi difficiles à cerner. Cette question pose un dilemme dans la mesure où les pouvoirs publics sont à la fois usagers, bénéficiaires et demandeurs. En clair, cette question reste un couteau à double tranchant qui, dans un premier cas présente d’énormes intérêts au développement mais aussi engrange des nuisances qui nécessitent une réaction de contrainte vis-à-vis des pouvoirs publics qui se retrouvent ainsi dans leur rôle régalien de protection de leurs populations.

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  • Ce probleme est difficile a resoudre car il faudrait mettre de l’ordre dans certains domains :

    1- Avoir une politique de santé digne de ce nom et resoudre le probleme de l’acces aux soins de sante de la population s’il en existe.

    - Il faut aussi définir le rôle et les responsabilités des professionnels de la sante par rapport a la prescription(prescripteurs), à la sensibilisation et l’éducation thérapeutique des patients et environnementale de la population concernée.

    - Il faudrait limiter et controler les rejets par la sensibilisation,l’education et la formation des acteurs concernes(industries,hopitaux,professionnels environnementaux) et surtout la population concernee par cette question.

    - Il faudrait insister sur la bonne gestion des Médicaments Non Utilisables et cela a tous les niveaux de la chaine de distribution des medicaments depuis le fournisseur jusqu’ à l’utilisateur final qu’est le patient.

    - Pour que le pouvoirs publics puissant etre efficace dans le travail, il faudrait planifier et realiser la collecte,planifier et realiser l’entreposage et rendre disponible des incinerateurs pouvant detruire les Medicaments Non Utilisables selon les normes.

    - Engager du personnel pour le triage et le traitement, securiser l’elimination et la destruction des medicaments non utilisables,etc.

    - Il faudrait aussi mettre des barriers comme renforcer la règlementation concernant les Autorisation de Mise sur le Marche(AMM) pour les medicaments de façon à mieux connaitre les molécules actives concernées dans les produits en circulation dans le pays et surtout permettre aux fournisseurs(industries) de gerer de facon responsable les effets(environnementaux et sanitaires) qui peuvent survenir apres distribution et consommation.

    - Enfin,il faut avoir les moyens de vos politiques car cela peut ne pas etre possible pour certains pays en voie de developpement qui souvent ont des problemes de fonds disponibles pour mettre en place des principes et faire appliquer.

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  • Réduire l’émission des médicaments dans l’environnement est paticulièrement difficile car ceux ci sont émis par excrétion humaines, ce qui peut etre considéré comme un acte involontaire, car on ne peut s’empecher de consommer des médicaments.

    il est certe prévu que dans les STEP les médicaments soient extraient des eaux usées et fixés dans les boues. la question qu’il faut se poser est" quel sera le devenir des sols contaminés par ces boues et utilisés en agriculture ?"

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  • Ce dilemme est difficile à résoudre puisque l’impact pour l’être humain est peu étudié ou peu perceptible par rapport aux conséquences sur l’environnement. Les données actuelles sur l’eau potable, les denrées alimentaires sont considérées actuellement comme non offensives pour l’être humain, du fait qu’on ne connaît pas ou peu l’impact sur l’être humain. Ici il est considéré que les sources émettrices de substances actives ne sont pas volontaires puisqu’elles sont issues des excrétions des humains qui sont potentiellement évitables.
    La législation en matière de limite d’utilisation de produits médicamenteux n’est pas présente ou très peu pour y instaurer un cadre et ainsi établir des mesures de protection pour l’être humain mais aussi pour l’environnement. Il existe par exemple des autorisations au niveau européen : des seuils très faibles de concentrations d’antibiotiques à usage vétérinaire seront présents dans les produits laitiers. Cependant, il existe une évaluation du potentiel en termes de persistance, de bioaccumulation et de toxicité. On ne trouve pas de directive particulière pour les médicaments à usage vétérinaire et humain. Le manque de clarté ou de décision législative en la matière est un frein pour pouvoir évaluer les risques des sols contaminés et médicaments administrés ou des résidus ingérés par les animaux qui sont destinés à la consommation, comme pour ceux qui sont présents dans les boues d’épuration issues des usines de traitement des eaux usées. Il est nécessaire d’accroître les connaissances pour aider nos décideurs politiques face à ce problème mais aussi de favoriser l’émergence des données et la recherche en matière de nouvelle technologie pour traiter des eaux qui sont destinées à la consommation directement ou utilisées dans le cadre de consommation de fruits et légumes.
    Pour cela, les pouvoirs publics doivent agir sur les sources émettrices de médicaments industriels pharmaceutiques, les prescriptions médicales, l’élimination des médicaments non utilisés ou périmés, la consommation médicamenteuse, l’optimisation du traitement des eaux destinées à la consommation comme celle des stations d’épuration.
    Il y a ainsi des comportements à adopter dans notre mode de consommation ou de fabrication des médicaments en attendant un accroissement des études sur la faune et la flore, sur les risques sanitaires pour l’être humain et les animaux.

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  • Ce problème est difficile à résoudre car les pouvoirs publics ne peuvent simplement pas supprimer l’accès aux médicaments ! De plus, les molécules actives excrétés ne sont pas encore suffisamment bien traités dans la gestion des eaux usées. Enfin, facteur cumulatif : plus la médecine progresse, plus de nouvelles molécules apparaissent sur le marché, se rajoutant aux anciennes. Le dilemme est donc le suivant : faut-il limiter le nombre de principes actifs sur le marché au risque d’entrainer des répercussions sanitaires au nom des enjeux environnementaux ?

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  • Depuis la première publication de Hignite et Azarnoff en 1976 , montrant la présence d’acide salicylique et d’acide clofibrique dans les eaux d’une station d’épuration de Kansas City, nombre de publications ont révélé que toutes les classes thérapeutiques sont concernées par ce problème de leur présence dans l’eau ou dans d’autres compartiments de l’environnement. Si les molécules médicamenteuses sont nombreuses dans l’environnement, elles ne sont pas seules ! Elles rejoignent d’autres polluants organiques persistants, des hydrocarbures, des solvants, des plastifiants, des insecticides, des hydrocarbures aromatiques polycycliques, des répulsifs, des désinfectants, des retardateurs de flammes, des métaux lourds. Tous ces composés peuvent agir sur les mêmes cibles que les médicaments comme c’est le cas par exemple pour les hormones et toutes les substances perturbatrices endocriniennes. Pour évaluer les risques pour l’homme et pour l’environnement, il est nécessaire de répertorier l’ensemble des sources susceptibles de contribuer aux rejets environnementaux : la conception des molécules chimiques et biologiques est issue des laboratoires des centres de recherche publique et de l’industrie ; la fabrication des principes actifs, effectuée par l’industrie chimique ;la fabrication des spécialités pharmaceutiques à usage humain et vétérinaire dans les laboratoires pharmaceutiques qui relèvent d’ailleurs des installations classées mais qui sont généralement certifiées aux normes ISO 9000, comme l’industrie chimique ;les utilisations en médecine humaine selon les prescriptions médicales, les conseils dispensés par les pharmaciens, sans oublier l’automédication ;les utilisations en médecine vétérinaire des animaux d’élevage et domestiques ;les utilisations en élevage industriel animal ou piscicole, à des fins thérapeutiques mais aussi de promotion de la croissance, d’additifs alimentaires, d’obtention d’une lactation permanente... ;le recyclage ou le rejet des médicaments non utilisés ;le rejet dans l’environnement de composés issus du métabolisme des substances médicamenteuses ;le comportement dans les stations d’épuration des eaux usées ou de potabilisation de l’eau de boisson ; le devenir, biodégradabilité ou persistance, dans l’environnement avec éventuellement bioconcentration dans certaines espèces végétales ou animales et éventuellement retour à l’homme par son alimentation pour les molécules les plus persistantes.
    Les sources de contamination : Il faut distinguer deux types de sources. Les sources diffuses qui intéressent les populations humaines et animales en général et les sources ponctuelles qui sont à l’origine d’émissions plus concentrées mais limitées sur le plan géographique.
    Les sources diffuses : Ce sont les traitements ambulatoires qui représentent la plus grande partie des médicaments rejetés par l’homme ainsi que les traitements des animaux domestiques dont la part n’a pas été évaluée mais qui, a priori, doit être faible. En effet, tous les médicaments font l’objet d’une métabolisation variable d’un médicament à l’autre, puis d’une élimination. Si l’élimination par voie pulmonaire est faible, il n’en est pas de même pour la voie digestive par les fèces et pour la voie urinaire, pour l’homme comme pour l’animal.
    Quant aux médicaments non utilisés (MNU), ils sont parfois dispersés par les déchets ménagers ou rejetés directement dans les égouts ou dans les toilettes et dans les stations d’épuration.
    Les sources ponctuelles : Elles sont liées à la fabrication des substances médicamenteuses dans l’industrie chimique qui les synthétise. Même si ces industries respectent les normes ISO 14000, nous n’avons aucune information qualitative ou quantitative sur les rejets aqueux éventuels qui sont contrôlés par les autorités mais sur des critères généraux (métaux lourds…). Il en est de même pour l’industrie pharmaceutique qui met ces molécules en formes pharmaceutiques. Les établissements de soins se caractérisent par une forte concentration de malades et par l’utilisation d’agents chimiques très variés : biocides, réactifs de laboratoire, cosmétiques, produits phytosanitaires et, bien entendu, des médicaments et produits de diagnostic. L’élimination de ces produits peut être effectuée directement par les professionnels du soin lors de leur utilisation, de leur préparation ou de leur administration, mais elle est aussi indirecte par les excréta des patients. Ce sont les principaux responsables de l’élimination des produits radiopharmaceutiques et anticancéreux.. Les élevages industriels d’animaux apportent aussi une contribution locale parfois importante à la contamination des milieux aqueux. Les principales catégories de substances médicamenteuses qui y sont utilisées sont les antibiotiques, les antiparasitaires et les hormones. Certains, comme la tylosine, sont utilisés comme promoteurs de croissance. Ces médicaments vétérinaires peuvent être dispersés directement dans l’environnement lors du traitement des animaux d’élevage (porcs, volailles, bovidés, caprins, chevaux…) ou indirectement en cas d’épandage des lisiers et purins dans les sols destinés à l’agriculture. Les élevages industriels piscicoles posent un problème particulier parce que les médicaments sont directement émis dans les eaux douces et les eaux marines. Les manipulations de poissons dans les élevages provoquent des stress importants à l’origine de la baisse d’efficacité de leur système immunitaire avec des risques de colonisation bactérienne et d’infection. De plus, les conditions d’hygiène incluant une forte densité de poissons, les difficultés d’isolement des animaux malades et l’absence de barrière sanitaire augmentent le risque de propagation des infections d’où l’usage des antibiotiques à titre préventif .Ces antibiotiques sont administrés le plus souvent mélangés à l’alimentation.
    Les milieux concernés : L’atmosphère est peu concernée par ce problème, hormis les anesthésiques volatils. Quant à l’incinération des MNU, elle a montré qu’elle pouvait être menée avec la sécurité de ne pas retrouver dans les effluents ni les composés médicamenteux ni les produits intermédiaires susceptibles de modifier la composition des fumées, même avec des médicaments anticancéreux ; Les sols peuvent être contaminés par les aliments, par les déjections des animaux traités par des médicaments vétérinaires directement dans les prairies, mais aussi par l’épandage sur les champs des boues des stations d’épuration, même si l’épandage est encadré par le Code de l’Environnement et le Code Rural, puisqu’on ne recherche pas de façon spécifique la présence de médicaments. La contamination provient aussi des fumiers ou purins produits dans les étables, ce qui peut conduire à des concentrations locales parfois très fortes. Les pluies peuvent ensuite entraîner les substances les plus hydrophiles vers les eaux souterraines et les eaux de surface. Les milieux aquatiques sont ceux qui ont été les plus étudiés. La présence dans l’eau dépend de nombreux facteurs et, en particulier, de la demi-vie des molécules, liée à leur stabilité et à leurs propriétés physico-chimiques. Mais le rejet en continu de médicaments et de leurs métabolites dans les milieux aquatiques confère à ces molécules un caractère de « pseudo-persistance »
    Les eaux résiduaires : Les eaux résiduaires urbaines contiennent des quantités mesurables de nombreux médicaments comme des anticancéreux via les eaux d’égouts domestiques ou hospitalières, du fait que leur demi-vie d’élimination est assez longue. De nombreux antibiotiques ont été détectés dans les effluents d’élevages industriels ou de fermes piscicoles, tels les nitro-imidazoles, les sulfamides, les macrolides, le triméthroprime .Parmi les hormones, les œstrogènes sont présents en concentrations plus élevées dans les effluents domestiques que dans les effluents industriels. Le composé le plus souvent retrouvé dans les effluents des stations d’épuration est l’acide clofibrique , Les anti-inflammatoires non stéroïdiens les plus concernés sont le diclofénac, et l’ibuprofène. Ce dernier n’est pas entièrement métabolisé chez l’homme et peut donc entrer dans l’environnement sous forme de composé initial ou de métabolites. D’autres médicaments comme les bêta-bloquants , les antidépresseurs, des anticonvulsivants, notamment la carbamazépine , des analgésiques puissants comme le métamizole et ses métabolites sont présents dans les eaux résiduaires, mais on y trouve aussi des produits de contraste iodés . Autres composés médicamenteux relevant des utilisations hospitalières ou cliniques, les produits de diagnostic, ont fait l’objet de nombreuses publications notamment en France. Quant aux eaux résiduaires des établissements de soin, des industries chimiques ou pharmaceutiques, des élevages intensifs ou des fermes piscicoles, elles peuvent présenter des concentrations extrêmement élevées qui peuvent être localement très dangereuses pour les composantes de l’environnement. Or il n’y a pas de norme pour la surveillance des résidus médicamenteux dans les eaux usées de ces établissements. Les stations d’épuration : Elles sont destinées à détruire la charge organique présente dans les eaux des affluents pour que les effluents en contiennent un minimum. Dans les STEP, la biodégradation conduit à des transformations très variables selon les molécules et sont peu efficaces sur l’ensemble des produits de contraste iodés. Les résidus de médicaments non retenus dans les STEP sont rejetés dans les eaux de surface, mais d’autres résidus peuvent aussi s’y jeter directement. Leurs concentrations sont abaissées progressivement par dilution ou par photodégradation , mais celle-ci est très variable d’une substance à l’autre. Les eaux marines ; Les eaux souterraines : Elles n’englobent pas que les nappes phréatiques mais tout un ensemble hétérogène dont la vulnérabilité est très variable selon la profondeur, la nature des terrains et la protection géologique. Les eaux destinées à la consommation humaine : Dans la majorité des cas, les eaux analysées ne contenaient pas de résidus de médicaments mais plusieurs auteurs ont retrouvé des molécules médicamenteuses dans les eaux de boisson : des anticancéreux. Les aliments ; Une contamination des aliments n’est pas à exclure. Bien qu’il n’existe pratiquement pas d’études sur les transferts de médicaments dans les végétaux ou les sources de protéines, leur présence est envisageable du fait de plusieurs facteurs : les antibiotiques et hormones utilisés à des fins de production sont probablement présents dans la chair des animaux destinés à la consommation ou dans le lait et produits dérivés, mais les médicaments à usage vétérinaire sont aussi concernés ; les sols contaminés par les excréments des animaux d’élevage sont parfois utilisés pour des productions végétales ; …

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  • Un effluent est tout rejet liquide véhiculant une certaine charge polluante toutes les activités humaines domestiques commerciales ou industrielles génèrent des rejets dans la nature de dangerosité différentes.
    Dans le cas précis des industries la plupart sinon tous les processus de fabrication sont chimiques engendrant des mètres cubes d’eaux souillées de toxiques volatiles etc. A l’échelle de l’Union Européenne, des directives et des normes encadrent la gestion des effluents de toutes natures mais l’avancée de la technologie avec la découverte de nouveaux procédés industriels et de produits chimiques, l’influence de la puissance financière du secteur privé rendent le travail des pouvoirs publics difficile (application des principes de précaution /prévention/pollueur payeur etc.).
    Dans les pays pauvres, le Cameroun par exemple, la non maîtrise de la technologie et l’absence d’une bonne gouvernance (corruption en exemple) sont les causes principales de cette difficulté.

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  • - problème difficile à résoudre car tous les rejets à la sortie des stations d’épuration ne sont pas calculés pour chaque médicament
    - des émissions d’industries pharmaceutiques peuvent être différentes selon les jours de fabrication des médicaments
    - certaines métabolites ne sont pas calculées dans les rejets
    - c’est peut être difficile, à part les anti-cancéreux et anesthésiques qui proviennent des établissements de soins, de savoir qui contamine le plus les affluents donc les effluents donc d’appliquer des mesures ciblées
    - les 1/2 vies des produits sont différentes selon la luminosité, le Ph, ce qui rend difficile la gestion
    - le dilemne est aussi qu’on a besoin de ces molécules pour améliorer la santé mais que les effluents contaminés peuvent aussi augmenter les maladies chez l’homme, cercle vicieux
    - on peut prédire les concentrations dans un milieu mais pas les proportions dans tous les milieux
    - la gestion est aussi difficile pour fixer des VTR pour chaque médicament, surtout qu’un produit peut avoir différents effets sur chaque espèce

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  • Les produits pharmaceutiques à usages humains, vétérinaires et leurs résidus sont parfois déversés dans les écosystèmes lotiques et lentiques (matrices éco paysagères aquatiques). Leurs IPA (Ingrédients Pharmaceutiques Actifs) métabolites sont rejetés continuellement dans les eaux usées. Leur élimination totale ne peut pas être réalisée par les stations d’épuration (STEP) et leurs reliquats viennent s’adjoindre au milieu récepteur constitué essentiellement par des eaux de surface, d’où leur caractère de pseudo-persistance. On assiste au phénomène d’eutrophisation des milieux aquatiques par les résidus des ingrédients pharmaceutiques actifs.
    La très vaste utilisation des molécules d’antibiotiques en médecine humaine et vétérinaire est à l’origine de leur introduction dans l’environnement. Or de nombreux antibiotiques comme la doxycycline, l’oxytétracycline, ou la lévofloxacine sont excrétés de l’organisme sous forme inchangée et peuvent donc rester actifs et présenter des risques pour l’environnement.
    Les principaux médicaments à structures polaires, retrouvés dans les eaux superficielles, peuvent atteindre les eaux souterraines.
    Bref, la diffusion (accumulation) des médicaments pose de très préoccupants et considérables problèmes sur le plan environnemental vue la difficulté de résolution auxquelles font face les pouvoirs publics.

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  • Le problème est particulièrement difficile a résoudre pour les raisons suivantes :
    1- Les résidus des médicaments sont très nombreux et varies (Les anti-biotiques, anti-infectieux, anticancéreux et d’autres molécules spécifiques et radio actives).
    2- Les doses rejetées de chaque molécules est difficilement estimées
    3-Les molécules une fois rejetées dans les effluents peuvent se transformer en d’autres composes.
    La gestion des rejets doivent passer d’abord par la connaissance du volume s de rejets des produits médicamenteux ensuite le traitement dans les effluents cependant le traitement a un coût que la population devrait être en mesure de supporter ce qui n’est pas évident.

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  • La gestion de ce problème est délicat, vue les conséquences pour l’environnement de ses déchets, les autorités doivent mettre en place des politiques saines de gestion de déchets, les autorités politiques locales doivent jouer pleinement leurs rôles, de même que les directions sanitaires des localités, on n’oubliera pas également les changements de comportements individuels des populations en matière de préservation saine de l’environnement.

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