Toutefois, et de manière schématique, on peut dire que la norme, fixant en fait des quotas d’émission, est préférable à la mise en œuvre d’une taxe dans le cas où les dommages augmenteraient fortement avec la pollution émise – on observerait donc un « effet de seuil ». La droite de dommages marginaux (CmE) étant alors voisine de la verticale, il serait alors préférable de plutôt contrôler les émissions, la marge d’incertitude sur les coûts marginaux de dépollution (CmD) devenant alors limitée (graphique 1).
Inversement à la situation précédente, c’est par contre la solution de la taxe qui sera préférée si les dommages n’augmentent que faiblement avec la pollution (droite des dommages marginaux quasi horizontale), en cas d’incertitudes sur les coûts marginaux de dépollution (graphique 2).