La demande sociale a émergé dans cette commune où le comité de défense contre les nuisances collectives auprès du conseil général et le développement des équipements lourds ont donné une perception que le village sera pollué. C’est ainsi qu’une députée de la 4è circonscription a pris les choses en main et des études ont été initiées avec l’ADEME. L’étude conduite par Airparif en 2004 indique le niveau de pollution atmosphérique sur Champlan dépassant ceux de Paris et un projet d’implantation de la station d’épuration au Sud du village qui est une zone encore préservée a suscité l’inquiétude chez les habitants. L’équilibre de prise de décisions politiques a été rompu. Le comité de défense synthétise l’ensemble des infrastructures envisagées sur une carte et la commune apparaît objectivement encerclée. Le comité soulève l’impact sanitaire de l’ensemble des émissions et fait signer une pétition à un tiers des habitants.