Champlan est intégrée en 1975 dans le Plan d’Exposition au Bruit de l’aéroport ce qui a rendu inconstructible près de la moitié du village. Il a ainsi été favorisé un coût de l’immobilier avantageux et le maintien de terrains boisés, parcs, jardins attenant aux maisons, terres agricoles… Le simple fait que d’autres projets soient à l’étude ou en voie de construction a mis le village en alerte pour se mobiliser autour du projet STEP. On explique cette mobilisation du fait que vivre à Champlan a été un choix pour la plupart de la population qui y réside. Ce choix a été fait pour des raisons économiques, parce que la famille y réside depuis longtemps. L’émergence de cette demande sociale est aussi liée à une vie « communautaire » très active par le regroupement en association, mais aussi par des liens sociaux établis dans la ville au travers d’associations par exemple. De plus, le projet STEP met aussi en avant une certaine inquiétude de la population qui se voit encerclée par une multitude d’infrastructures. L’ensemble de ces facteurs nous montre que la communauté de Champlan crée une émergence sociale