Deux facteurs principaux ont permis aux Champlanais d’être entendus et pris en compte. Il s’agit de :
(1) la proposition d’une pétition par le collectif des habitants qu’un tiers des champlanais signe en 2005 pour montrer leur désaccord sur le cumul des équipements et interpeller les élus et l’Etat sur l’effet « cocktail » des émissions sur la santé,
(2) la députée de la 4ème circonscription de l’Essonne, particulièrement sensible aux préoccupations environnementales, reçoit en juillet 2004, le comité de défense contre les nuisances à Champlan. En janvier 2005, elle organise une réunion avec la participation des acteurs locaux et l’Ademe. Par la suite, la député souhaite que Champlan constitue un « laboratoire » d’une démarche exemplaire visant à étudier l’impact des pollutions qui affectent, à des degrés divers, les populations.