Question sur : Question n°2 (les études) En réponse à :

Sujet : Question n°2 (les études)

R�pondu le vendredi 15 novembre 2019 par Brandalac Fanette

D’abord, c’est la conclusion de l’absence de signal sanitaire qui peut être source de divergences entre la population et les agences d’expertise. En effet, la population a une perception de son propre état de santé (par exemple, elle note de nombreux cas de pathologies respiratoires) qui pour les experts ne sont pas significatifs.

D’autre part, la notion de « gêne » est relative. C’est particulièrement notable pour l’exposition au bruit : alors que l’étude de l’ADEME conclue que la population est exposée au bruit à des niveaux supérieurs aux normes, la population l’ayant intégré comme un paramètre inhérent au milieu n’en tire pas forcément une gêne. En outre, la perception d’un « trop c’est trop » dans la population (relayé par le Comité et les élus) en matière d’équipements lourds et de sources possibles de nuisance n’est pas corroboré par les études scientifiques qui n’adressent pas l’effet « cocktail ».

Enfin, il est difficile de tirer des résultats des études des éléments d’action concrets qui iraient dans le sens d’une diminution des nuisances ou d’un plaidoyer politique ou citoyen en la matière, puisque les différentes études mènent finalement à une conclusion moins "dramatique" que ce à quoi la population pouvait s’attendre.


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