On a voulu mener à Champlan une étude de grande envergure sur la multi-exposition à différents polluants et nuisances, sur la base d’un signal environnemental et en l’absence de signal sanitaire clairement défini, par une approche multi-disciplinaire novatrice incluant notamment un volet sociologique. L’orinalité de ce cas réside aussi dans l’ampleur des moyens déployés pour une population concernée de faible effectif (ce qui avait contribué à la décision de ne pas mener d’enquête épidémiologique), l’idée étant d’en faire une étude pilote pouvant servir de référence ; on peut aussi souligner le souci constant d’impliquer la population tant dans la participation aux études de terrain que dans la restitution des résultats.