L’effet de stigmatisation par les visiteurs et les médias, les réactions des visiteurs et la médiatisation générée à l’occasion de la prise en charge politique renvoient aux habitants la spécificité environnementale de leur village.
« Mon frère habite en Bretagne au milieu des champs, il nous dit « vous êtes fous ! ». Et on lui dit, ah non, on est bien, on s’habitue ». Habitant de Champlan « Ce sont les collègues de travail qui m’en parlent : c’est pourri chez toi, c’est passé à la télé…en blaguant ! » Habitant « La ville la plus polluée ça m’a fichu un coup. (…) J’attends les résultats d’Airparif pour vraiment savoir où on en est. Ça ne me fera pas déménager car j’ai un niveau de vie qui est bien », dit un habitant
Le choix intime de vivre à Champlan, moyennant le coût qui lui est associé, a été exprimé au grand jour et devient explicite aux yeux des personnes extérieures. Cette publicité faite autour d’une situation critiquable a pour certains habitants, détériorer l’image positive qu’ils avaient du village ou générer de la déception.