L’étude révisée par l’industrie ne retient que les résultats des 2 usines au lieu des 4. Ceci a pour effet de réduire le nombre de personnes soumis à l’étude et la représentativité de cette population. D’où un sous-dimensionnement de l’étude. La puissance de l’étude est ici le paramètre important.
En effet, la taille de l’échantillon est alors faible, d’où un ratio malades et non malades inadapté. En outre, la constitution de la cohorte à partir d’ouvriers issus de plusieurs sites permettait de diversifier leurs caractéristiques et donc d’avoir un groupe représentatif de la population.
La puissance de l’étude n’est pas satisfaisante d’où des risques de biais possibles et une distorsion dans la mesure de l’OR (valeur ici sous-estimée).
La puissance de l’association entre l’exposition et la pathologie ne peut être démontrée que si le nombre d’individus étudiés et la durée sont suffisants pour qu’une fraction significative développe la maladie.
Les résultats révisés mettent en exergue une association statistiquement significative pour une exposition élevée > 5,8µg/l, mais la force de l’association est plus faible OR = 6,9 (au lieu de 20,2) avec un intervalle de confiance à 95% de l’OR [2,6 – 18,2] ne contenant pas 1.