Il s’agit d’une méta-analyse, c’est à dire une analyse conjointe d’un grand nombre d’études épidémiologiques de nature variable (cas-témoins, de cohorte, emboîtées), concernant des populations non homogènes et avec des niveaux d’exposition variables, il est donc logique de retrouver une disparité au niveau des résultats.
L’examen de la figure montre qu’une majorité de ces études dégage un O.R. inférieur à 1 ou très proche, à l’exception de trois d’entre elles ; ceci se retrouve au niveau de la conclusion générale, qui est une possible association entre consommation de soja et diminution du risque de cancer du sein, sans caractère significatif.