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Sujet : Le travail à effectuer

R�pondu le samedi 31 janvier 2015 par Diarra Martin

Cette expertise mettait en évidence la nécessité de réduire l’utilisation des pesticides pour maîtriser les contaminations de l’environnement qu’ils induisent. Elle montrait également, à partir d’un nombre limité d’exemples publiés dans la littérature scientifique, la possibilité de développer des systèmes de culture présentant des résultats agronomiques satisfaisants malgré une reduction importante des traitements chimiques.

La synthèse du rapport d’expertise déclare ce qui suit :

1. Une utilisation des pesticides élevée mais très mal connue. Les pratiques de protection phytosanitaires mises en oeuvre par les agriculteurs sont en réalité encore très mal connues puisqu’il existe très peu de données ou d’informations disponibles sur l’importance, l’efficacité technique, les résultats économiques concernant les systèmes économes en pesticides.

2. Une contamination des milieux et une dégradation des écosystèmes avérées mais inégalement quantifiées (contamination des sols, des eaux et air). Il existe très peu de données pour traiter la question, controversée, de la part relative des pollutions ponctuelles et diffuses, que ce soit en terme de contamination de l’environnement ou en terme d’impact.

3. Des risques phytosanitaires mal évalués, et accrus par les systèmes de culture
- Une évaluation insuffisante des risques sanitaires et de l’efficacité des pesticides).
Les traitements préventifs ou déclenchés dès les premiers symptômes sont fréquents ; ces pratiques ne tiennent pas compte du risque réel, pour la culture en place et pour les suivantes.
- Des systèmes de culture qui accroissent les risques phytosanitaires et les méthodes de lutte dont la forte efficacité n’est souvent pas durable : l’agriculture est confrontée à la question de la durabilité des méthodes de contrôle des bio-agresseurs dont l’efficacité est potentiellement totale : pesticides dont l’efficacité serait absolue, mais aussi gènes de résistance complète aux bio-agresseurs.)
- Les démarches actuelles d’économie de pesticides : le raisonnement de l’utilisation des pesticides, la protection intégrée (qui combine différentes méthodes de lutte), la production intégrée et l’agriculture biologique (qui s’interdit l’utilisation de tout pesticide chimique de synthèse).
4. Un niveau d’utilisation des pesticides conforme à la rationalité économique : D’un point de vue économique, (notamment dans les systèmes de production spécialisés et à hauts objectifs de rendement) et à leur rentabilité relative vis-à-vis des alternatives à cette lutte chimique.
- Les moyens susceptibles de favoriser l’utilisation des techniques économes en pesticides
Cette identification de freins à l’adoption de pratiques plus économes en pesticides a conduit les pays engagés dans une politique de réduction de la consommation de ces intrants à mettre en place diverses actions.
- Une analyse coûts-bénéfices de l’utilisation des pesticides irréalisable : Théoriquement, toute politique publique de régulation des pollutions devrait être fondée sur une analyse coûts-bénéfices générale c’est-à-dire, en l’occurrence, sur l’évaluation économique de tous les coûts et tous les bénéfices de l’utilisation des pesticides.


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