Disons que l’approche de la sécurité alimentaire n’aide pas. Un produit industriel normé, peut être affiché comme sûre sur le plan sanitaire. Pour autant, est-ce que sa valeur nutritive est optimale ? Ce n’est pas la préoccupation première de la sécurité alimentaire.
La question des semences est différentes. Les semenciers fournissent des hybrides F1, donc stériles. Du coup, l’agriculteur ne peut garder une partie de la récolte pour semer l’année suivante. Ceci s’apparente à un système de dépendance, qui n’est pas très "durable". La logique industrielle est particulière, mais je n’ai pas de réponse au niveau réglementaire. C’est un sujet que les agriculteurs devraient porter (quand ils ne se préoccupent pas des subventions de la PAC).