Comme je dis dans le texte, ce n’est pas la contamination, mais la probabilité d’exposition qui est déterminante pour les risques sanitaires. Par exemple, les centres d’enfouissement d’ordures sont conçus avec un degré de confinement. Dans le cas des ICPE, les rejets sont acceptés au dessous de certains seuils, considérés comme compatibles avec la capacité épuratoire naturelle du milieu récepteur. Même à faible niveau, il y a bien introduction de substances étrangères, donc contamination environnementale. C’est tout le problème avec les ICPE, comment atteindre la juste mesure, pour protéger les milieux, sans les altérer.