La génotoxicité peut se manifester d’un dysfonctionnement ou une altération du génome en endommageant l’ADN qui est le matériel génétique de la cellules (adduits, cassures de brins).
Cette lésion peut être soit :
réparer
éliminé par l’apoptose.
parfois les systèmes cellulaires constitutifs deviennent inefficaces ou ils réalisent une réparation fautive ce qui laisse une place a une mutation génique (toxiques mutagènes engendrant une mutation sur les bases du type délétion ou substitution) ou chromosomique (toxiques clastogènes engendrant une ou plusieurs mutations sur plusieurs kilobases se traduisant par des cassures chromosomiques) = c’est la mutagénicité
La mutation (qui résulte de la génotoxicité) d’un des gènes clés du développement d’un clone de cellules tumorales (par une modification de son niveau d’expression) entrainent :
l’activation d’un proto-oncogène.
l’inactivation d’un gène suppresseur de tumeurs.
l’activation des gènes codant la télomérase.
Et là on parle de la cancérogénicité
Les substances génotoxiques ne sont donc pas obligatoirement cancérigènes.
Pour la plupart des toxiques aujourd’hui mis en cause dans la production de cancers, le mécanisme initial est indissociable de la génotoxicité et de la mutagenèse.