Depuis quelques années, les scientifiques ont mis un troisième type de courbe et montré que, dans certains cas, la courbe dose/réponse n’était pas linéaire, mais pouvait adopter une allure en forme de U. Ainsi, de faibles doses peuvent avoir un effet plus marqué que des doses moyennes. Donc, les relations entre la dose et l’effet sont irrégulières (les "courbes dose-réponse non monotones".). Un exemple caractéristique de ce type de réponse est celui du Bisphénol A, perturbateur endocrinien utilisé dans la fabrication. Ainsi, pour ces produits, une dose journalière admissible, calculée sur la base des études classiques de toxicologie, peut s’avérer trop élevée et doit être reconsidérée.