Les perfluoroalkylés sont des perturbateurs endocriniens. Ils induisent une puberté précoce. Leur courbe dose réponse n’est pas monotone ce qui signifie que la gravité des effets ne s’accroît pas en même que la dose augmente. Même à des doses faibles, il y a des troubles des indicateurs de la puberté chez les individus de l’étude.
En conclusion, ce n’est pas la dose qui va impacter l’individu mais le temps, le moment où il a été exposé. Il suffit qu’il ait été exposé brièvement à une petite dose mais au moment le plus critique, l’individu sera beaucoup plus impacté qu’un autre ayant été exposé à une dose bien plus élevée mais à un moment qui ne constituait pas une fenêtre de sensibilité.
Dans le cas des perturbateurs endocriniens on ne considère pas que "la dose fait le poison", on sait que c’est la fenêtre de sensibilité qui est importante et révélatrice.