Ce que cela nous apprends c’est que même si le principe de précaution est sensé être au centre de la gestion du risque, il n’en est rien et que la mise sur le marché est autorisé pratiquement par défaut et que c’est à postériori aux scientifiques, ONG et associations de démontrer la dangerosité de la substance alors que cela devrait être l’inverse : par défaut une substance est dangereuse et avant mise sur le marché il devrait être de la responsabilité de l’entreprise fabricante de démontrer la non-dangerosité.