Les arguments avancés en 1977 pour décider de ne pas restreindre outre mesure l’utilisation de l’amiante est d’une part les limites des connaissances scientifiques sur le sujet à l’époque, en particulier sur ses effets aux faibles doses et le délai d’apparition de la maladie. L’incertitude du pouvoir cancérigène de l’amiante a été avancé avant 1977 et a justifié la lenteur dans l’interdiction de son utilisation, l’on peut constater d’autre part qu’on a voulu privilégier l’emploi et les salaires aux risques sanitaires, risques qualifiés d’incertains ; ce flou sur la toxicité avéré de l’amiante profite aux autorités pour fuir leur responsabilité quant à la prise de décision pour restreindre l’utilisation de l’amiante. Les mots clés qui reviennent souvent : • On parle de « utilisation raisonnée de l’amiante » : les lobbyistes font croire qu’en utilisant les protections adaptées, il y a possibilité de maîtriser le risque ; • L’ ’’époque ’’ pour désigner l’état des connaissances sur les différents paramètres toxicologiques de l’amiante ; • Le « risque » qui traduit la probabilité de survenue d’un dommage il ya également les termes comme « danger potentiel », « seuils d’exposition »…
On pourait aussi noter le manque d’associations, institions de préssions ou de la prèsse qui s’interesse de plus près à l’exposition à l’amiante de plus près comme de nos jours. C’est beaucoup plus liés aux manque de connaissances précis sur le danger, l’importance économique de l’amiante à cette époque. En 1977 aussi, la politique était très imposant en matière de gestion et de prise de décision liées au risques collectif, source de revenus telle l’amiante.