La décision de ne pas restreindre certaines limitations de l’amiante reposaient sur arguments tels que :
le manque d’études à l’époque sur les effets de l’amiante (inexistence ou insuffisance de données scientifiques) : les connaissances de l’époque ne sont pas celles d’aujourd’hui. Plusieurs études et l’évolution des techniques ont permis de montrer la nocivité des fibres d’amiante. Or en 1977 il n’y en avait pas assez ce qui ne permettait pas d’avoir une base solide pour soutenir la décision politique ;
la croyance que les informations de mise en garde mentionnées sur les produits suffiraient à protéger les populations : en inscrivant sur les emballages les pictogrammes visant à protéger les populations, l’on croyait avoir évité le risque d’exposition de la population. Or ceci n’est pas vrai étant donné que l’amiante se retrouve dans certains produits quoique destinés à usage professionnelle mais qui se retrouvent dans le grand public ce qui accroît les risques d’exposition.