Les pays Anglo-saxon n’ont agi ainsi que parce qu’ils étaient dépourvus de réglementation générale sur les poussières, ce qui n’était pas le cas de la France ; le nombre de décès par mésothéliome en Angleterre est plus important qu’en France ;
Les deux mots que j’ai pu retenir sont : Poussières et mésothéliome.
Poussiéres : En effet, les poussières sont de très fines particules solides qui restent en suspension dans l’air et dont le niveau de pénétration dans l’organisme, par voie pulmonaire, dépend de leur taille. De manière générale les poussières sont considérées comme gênantes ou dangereuses pour la santé pour ce qui est des risques. En outre, les moyens de prévention consistent à travailler par voie humide, vase clos, aspirateur industriel, dispositif d’aspiration, équipement de protection individuelle, nettoyage régulier. Une certaine ambiguïté recouvre ce terme en se sens ou le degrés de toxicité de tel ou tel composé n’est pas clairement établi, ce qui fait ressortit une certaine forme de légèreté par rapport à l’argument du Ministre.
mésothéliome : Le mésothéliome est une forme rare et virulente de cancer des surfaces mésothéliales qui affecte le revêtement des poumons (la plèvre), de la cavité abdominale (le péritoine) ou l’enveloppe du cœur (le péricarde). Le temps de latence entre la première exposition et le développement du mésothéliome est rarement inférieur à 20 ans, souvent de l’ordre de 30 à 40 ans, voire plus. Cette précision semble être occulté par le ministre lors de son argumentaire soit volontairement soit par manque d’information. Tout ceci pourrait confirmer la légèreté évoqué précédemment.