Convaincu que le danger potentiel de l’amiante venait de l’inhalation de poussière, on peut l’écarter en définissant les conditions de manipulation et d’utilisation du produit et en réduisant le seuil d’exposition des salariés en dessous du niveau que l’on pensait sans risque. Les effets des doses faibles ont été mésestimés alors qu’il s’agit d’effets cancérigènes. On peut aussi parler de l’utilisation “raisonnée” de l’amiante. Pour une substance utilisée dans d’innombrables produits et pour laquelle beaucoup de métiers sont concernés, ce type de langage paraît difficilement compréhensible compte tenu de l’étendue des dommages.