L’un des premiers arguments avancé est l’absence en France de signal d’alerte sur les maladies dues à l’amiante.
Les décisionnaires ont attendu que le signal d’alerte viennent de la CNAM pour commencer à prendre des initiatives.
Or en 1977, ce signal était encore faible compte tenu du temps de développement des maladies directement liées à l’amiante.
Un autre argument soutenu est le niveau de connaissances scientifiques qui ne permettaient pas à l’époque de bien appréhender la problématique par rapport à celles d’aujourd’hui".
Une phrase clé intéressante est le "Décalage entre l’exposition et la maladie professionnelle".
En effet, pour l’ensemble des preneurs de décisions, l’échelle de temps de la déclaration des maladies dues à l’amiante, a dépassé leur vision des impacts sanitaires quand bien même des indicateurs (dans les pays anglo-saxons) leur avait été envoyé.