En effet, il semblerait que la composition paritaire du conseil d’administration de l’INRS ait été un frein à son impartialité :
ses membres travailleurs avaient peur que des décisions extrêmes comme l’interdiction de l’amiante portent préjudice à l’emploi ;
les membres de l’INRS du collège du patronat pouvaient avoir des conflits d’intérêt ;
De plus, son financeur, la branche accidents et maladies professionnelles, devant l’ampleur du désastre, n’avait pas non plus intérêt à ce que toutes les victimes de l’amiante soient reconnues et indemnisées.