Dans le cas de l’amiante, la gestion par un organisme paritaire était une fausse bonne idée.
En effet, en France, bien que statutairement composée de nombreuses représentation des parties prenantes, le CPA était surtout financé par les industriels.
Par ailleurs, les représentations syndicales étaient surtout soucieuses de la préservation de l’emploi et donc au côté des industriels pour défendre l’usage de l’amiante.
Compte tenu d’une demande toujours importante d’amiante au niveau international soutenue par des pays en voie de développement peu soucieux de problèmes sanitaires, les industriels majeurs du secteurs se donnent les moyens de maintenir leur secteur d’activité et n’hésite pas à faire du lobbying sur toutes les échelles notamment (ce qui a été le cas en France au CPA).