Le domaine de l’amiante ne se prête pas à la bonne gestion par un organisme paritaire car l’Union Européenne et les organisations onusiennes n’ont pas réussi à inclure l’amiante chrysotile dans la liste des échanges commerciaux internationaux qui contient déjà 39 substances dangereuses, dont toutes les autres formes d’amiante.
En plus de nombreux pays restent demandeurs de la substance. Aussi, face aux enjeux sanitaires, les arguments économiques sont avancés. Exemple des pays comme le Canada anancent que la chrysotile n’est pas dangereuse pour la santé. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), il s’agit d’un cancérogène qui tue au moins 90.000 personnes chaque année dans le monde. Actuellement, la chrysotile représente 94% de la production mondiale d’amiante. Canada est le plus grand défenseur de la substance. Car il est le premier exportateur mondial avec 40% du marché.