Les médicaments apportent une contribution majeure à l’amélioration de la santé des populations humaine et à l’accroissement de l’espérance de vie mais paradoxalement ils sont sans conséquences sur l’environnement impactant sur la santé publique.
Ainsi il est retrouvé la présence de trace de substances médicamenteuses et de leurs dérivés dans les eaux superficielles et souterraines, dans les eaux résiduaires, dans les boues de stations d’épuration utilisées épandage agricole et dans les sols. Ces résidus s’ajoutent aux nombreuses activités non médicamenteuses liées à l’activité humaine. Face à ces sources d’émission polluantes (Diffuses et Ponctuelles), le véritable problème se situe au niveau de la gestion du cycle de vie des produits depuis leur fabrication et des caractéristiques propres à chaque substance. On est donc confrontés aux difficultés de l’évaluation des risques correspondants aux doses auxquelles les IPAs sont présents dans l’environnement et du risque d’une rupture de la chaine alimentaire dans certains écosystèmes.
Vue la diversité des produits pharmaceutiques et des sources d’émissions possibles, il faut limiter et contrôler les rejets, évaluer les risques liés aux rejets mais aussi développer des actions de formation et d’éducation car le comportement individuel est source d’améliorations.