Les différents effluents constituent la principale voie de contamination des milieux aquatiques par les substances pharmaceutiques (IPA). Agir à leurs niveaux permettra de réduire considérablement la diffusion de ces IPA . A ce jour, il y a peu de donnée scientifique pour pouvoir lutter convenablement contre l’accroissement de ces substances dans l’environnement alors que les demandes en médicament ne cessent de croitre avec l’accroissement démographique.
Les réponses à cette contamination apportées par les pouvoirs publics consistent essentiellement en :
la réalisation d’études ayant pour objectif d’améliorer les connaissances, mais quels médicaments prioriser ?,
le stockage et la diffusion des données sur le sujet,
l’évaluation des risques pour l’homme et l’environnement qui est toujours mal connu,
l’identification et le développement des outils et mesures qui existent déjà ou à mettre en place pour réduire cette contamination.
On peut tout de même se demander s’il est légitime de mettre en place des mesures de maîtrise de la contamination puisque l’impact des substances pharmaceutiques sur les organismes aquatiques est encore difficile à caractériser précisément jusqu’à ce jour.