Ce problème est difficile à résoudre car d’abord il contient beaucoup de lacunes, et des complexités dûes à la diversité des classes et mécanismes d’actions de ces composés médicamenteux, aussi il contient des difficultés méthodologiques dues à la variabilité d’espèces.
Ensuite, il s’agit de dégagement dans l’environnement de substances actives, principalement excrétées par l’homme, et non de déversements volontaires qui peuvent être évités. C’est pour cela que la réduction à la source est difficile à réaliser.
Pour résoudre ce problème, des systèmes d’épuration peuvent extraire les médicaments des eaux usées en les fixant dans les boues d’épuration. Donc, les eaux deviennent dépolluées de résidus médicamenteux.
Mais dans ce cas là, ce sont les boues qui seront enrichies en médicaments, ce qui représentera un problème pour leur utilisation dans l’agriculture.
D’ici se pose le dilemme aux pouvoirs publics entre la purification des eaux usées (qui par suite peuvent être reutilisées ou rejetées dans le milieu naturel) et la fixation des médicaments dans les boues d’épuration (ce qui aura une infulence sur le sol et l’agriculture).