L’environnement est contaminé par les excrétions humaines et animales, le rejets de l’industrie chimique et pharmaceutique, des établissements de soin, des élevages et les épandages des boues d’épuration.
L’essentiel des émissions provient des patients.
On peut envisager de limiter les rejets industriels, des établissements de soin et des boues d’épuration par une réglementation stricte et l’utilisation de techniques performantes.
On peut également envisager de limiter fortement l’utilisation des médicaments vétérinaires.
Par contre il est difficile d’envisager (et c’est là le dilemme qui se pose aux pouvoirs publics) la limitation de l’utilisation des médicaments "humains".
Les médicaments étant des substances actives, il semble difficile de remplacer les substances les plus préoccupantes par des substances moins préoccupantes.
Les médicaments sont faits pour soigner et en même temps ils présentent une menace (difficilement quantifiable) pour l’environnement et la santé humaine.
A court terme il semble difficile de limiter l’usage des médicaments mais à long terme le risque est réel, même si on ne sait pas l’estimer.