Ce problème est particulièrement difficile à résoudre pour plusieurs raisons :
Les sources sont nombreuses (industries, élevage, STEP, établissements de soins,…)
Les technologies de traitement sont couteuses (technologies membranaires : ultrafiltration)
Une partie de ces sources sont diffuses
Problème de l’assainissement autonome (épandage dans le sol)
Il faut donc agir à la source (réduire la consommation, organiser le recyclage) mais on ne peut pas comme dans le cas des substances dangereuses proposer l’interdiction ou la substitution, car en effet, ces substances sont développées pour soigner la population et donc ont un intérêt sanitaire.
Le dilemme auquel sont confrontés les pouvoirs publics est de trouver le compromis entre intérêt d’une nouvelle molécule dans le traitement d’une pathologie et effets des résidus de cette molécule sur l’environnement et la population.
La difficulté est de définir à partir de quand son impact environnemental dépasse son intérêt thérapeutique.