Une enquête en zone périurbaine révèle que la majorité des habitants sont favorable à l’installation d’un incinérateur à proximité de leurs concessions s’ils doivent percevoir des frais de dédommagement liés au rejet de l’incinérateur. Plus l’incinérateur est loin et plus les habitants se plaignent des impacts environnementaux (air, eau, sol) liés aux toxines qui peuvent être cancérigènes pour l’homme comme le dioxine se Seveso. Le constat est différent quand il s’agit d’installer un incinérateur en villes. Le syndrome NIMBY est appliqué : c’est le cas de la construction d’un incinérateur d’ordures ménagères sur la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer. Dans ce cas, les commanditaires du projet appuyé par l’Etat sont confrontés au refus de la population qui n’adhère pas à ce projet. La population civile quand à elle craint les impacts environnementaux qu’engendreraient l’installation d’un incinérateur. Il s’en suit une confrontation judiciaire. Les enquêtes publiques sont bâclées car les attentes des résidents ne sont pas collectées. Chaque partie est figée sur attentes et aucun compromis n’est envisageable.