Question sur : Usines d’incinération d’ordures ménagères : risques et acceptabilité En réponse à :

Sujet : Usines d’incinération d’ordures ménagères : risques et acceptabilité

R�pondu le samedi 12 juin 2010 par Tendeng Paul

Les populations applique le syndrome du NIMBY, car elle on souvent peur de l’inconnu. En effet les incinérateurs sont souvent qualifiés comme des installations qui entraînent beaucoup de nuisances et affectant la sante des populations riveraines. Par ailleurs, les personnes qui ne vivent pas à proximité immédiate d’un UIOM pensent qu’il génère plus de nuisances que ce que perçoivent les riverains proches.
Pourtant les résultats des études montrent que le risque le contraire. En effet, les chiffres de l’enquête, effectuée dans un « site péri-urbain et peu conflictuel, avec une installation moderne qui a anticipé les nouvelles normes européennes », révèle que l’incinération est considérée comme moderne et efficace (71%), bien intégrée dans l’environnement quotidien (64% estiment qu’elle ne dévalorise pas le quartier, 62% qu’elle ne gâche pas le paysage). Une infirme partie de la population interrogée (26%) trouvent qu’elle pollue l’air et peut être dangereuse pour la santé.
En analysant les consentements à revoir pour compenser les nuisances et ceux à revoir pour une délocalisation de l’incinérateur, on peut dire que la faiblesse des coûts des consentements à recevoir s’explique par une appréciation faibles des nuisances. Par ailleurs s’il refuse de financer la délocalisation, c’est que cela ne constitue pas une nécessité pour la plus part.
Mais il faut souligner que opinion peuvent changer selon les catégories socioprofessionnelles et l’âge. On notera que les agriculteurs, les artisans et les commerçants, les ouvriers et les employés demandent un dédommagement plus important que les cadres supérieurs et les personnes de plus de 50 ans sont prêtes à payer davantage que les autres, la moyenne s’établissant entre 40 et 54 euros par ménage et par an.
Il fout souligner que la présence d’un incinérateur peut entraîner des risque sanitaire comme en atteste l’étud sur « les rejets de l’incinérateur de Besançon et la survenue de lymphomes non-hodgkiniens » qui montre que « le nouvelle d’analyse démontre que le risque de développer un lymphome malin non hodgkinien est 2,5 fois plus élevé pour les habitants de la zone la plus exposée que pour ceux de la zone la moins exposée. Cette étude conforte donc l’hypothèse d’une association entre l’exposition environnementale à la dioxine et la survenue de lymphomes malins non hodgkiniens ».


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