Selon l’étude la Direction des études économiques et de l’évaluation environnementale (D4E) du ministère chargé de l’environnement intitulée "Consentement local à payer et localisation d’un incinérateur" les nuisances sont d’une part une acceptation sociale. On remarque que plus l’incinérateur est loin et moins les gens le connaissent, plus l’imaginaire prend le pas en surestimant l’importance des nuisances. Ce qui montre donc que les incinérateurs sont accusés souvent à tort par certains riverains. le syndrome du Nimby hante tout projet d’implantation d’une nouvelle UIOM. Dans ce cadre, le ministère chargé de l’environnement a décidé de quantifier monétairement les nuisances perçues par les riverains d’une infrastructure d’incinération. On notera que les agriculteurs, les artisans et les commerçants, les ouvriers et les employés demandent un dédommagement plus important que les cadres supérieurs. Ce sont eux les anti incinérateurs. De même, quand on propose aux gens de payer pour fermer l’incinérateur et le déplacer à 40 kilomètres, le personnes de plus de 50 ans sont prêtes à payer davantage que les autres, la moyenne s’établissant entre 40 et 54 euros par ménage et par an. Les femmes sont surtout les plus exigeantes.Les débats sont ouverts entre l’administration publique et l’intercommunalité à propos des risques et acceptabilité de l’implantation des incinérateurs des ordures ménagères.