En moyenne, un cancer agressif présente à la fois une prolifération élevée et une capacité métastatique accrue. C’est ceux que l’on appellera de haut grade cytologique. Bien sûr il y a des cas spéciaux. Par exemple les cancers de la prostate sont plus indolents et de ce fait leur diagnostic se fait rarement à un stade précoce, malgré les dosages de PSA généralisés. En conséquence, la prévention ne devrait pas viser seulement le diagnostic précoce mais tenir compte des déterminants, c’est-à-dire empêcher la transformation maligne grâce à une moindre exposition aux facteurs de risque.