La valeur ou prix, (statistique) de la vie humaine est le coût que la société , la communauté humaine est prête à payer pour éviter des décès. Ce sont les différents sacrifices que la collectivité est prête à consentir pour réduire au maximum les risques de mortalité de chacun de ses membres.
Chaque mort prématurée est une perte pour la société. Ce qui est quantifiable sur le plan monétaire (évaluation monétaire) .

Cette estimation peut prendre en compte les coûts des soins et la prise en charge d’une maladie mortelle en fonction de sa durée, le coût de la réduction de productivité de la personnes malades et de perte productive pour les individus décédés en fonction des "années perdues". l’estimation du prix de la souffrance générée par la morbidité.

Les individus souffrant de pathologies pouvant être un handicap majeur par exemple est une diminution de productivité pour cette personne et une perte pour la société à l’échelle macro (manque a gagner pour la communauté).

Autrement dit, c’est le consentement à payer d’un groupe de personnes pour la réduction et même l’élimination des risques de mort prématurée d’un de ses éléments. Ce n’est réellement pas un prix accorder à la vie humaine car une vie n’a pas de prix.
C’est une tentative de mettre en évidence les coûts des différentes mesures prises par le corps social à travers diverses politiques publiques et différents programmes pour réduire les risques de morbidité et de mortalité (évaluations contingentes ; consentement à payer, consentement à recevoir, etc...).