Ne pas faire ce type d’analyse sous-estimerait les résultats. En effet, une analyse limitée au fonctionnement des installations en ignorant la phase avant-projet (phase de fabrication et d’assemblage des matériaux, dispositifs et machines permettant à l’installation de fonctionner) écarterait toute la pression subie par l’environnement pour la fabrication, le transport de ces composants ; les coûts externes de l’avant-fonctionnement seraient simplement supprimés. En plus, si les énergies renouvelables sont moins ou pas du tout émettrices de carbone, la gestion de fin de vie (recyclage, destruction, entreposage, revalorisation, etc.) des matériaux et dispositifs y associés n’est pas toujours aisée. Le coût de gestion de fin de vie est souvent supporté par la société et non l’entreprise qui les a produits.