Avec une analyse de type du cycle de vie, on cherche à capturer l’ensemble des dommages d’un produit ou d’une activité sur l’environnement et ce à toutes les étapes depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la fin de vie. Cette approche est indispensable si l’on veut véritablement comparer les impacts entre différentes filières. En effet, les impacts principaux de chaque solution peuvent se situer à des étapes différentes.
Ainsi, pour les combustibles fossiles, c’est la production d’électricité qui génère le plus d’impacts. En revanche, pour l’éolien, c’est la phase de fabrication des matériaux de l’éolienne qui pose problème. Pour le nucléaire, les phases d’extraction du minerai et de fin de vie génèrent des impacts considérable et souvent sous-estimés.
Par conséquent, sans ce type d’analyse, les résultats seraient faussés : ils seraient globalement sous-estimés pour toutes les solutions, et plus particulièrement pour les filières dont l’impact ne se situe pas au moment de la production de l’électricité mais à d’autres étapes du cycle de vie (comme le nucléaire par exemple)