L’évaluation monétaire des coûts externes est beaucoup moins précise que celle des coûts privés fondés sur une comptabilité analytique.
En effet, il existe rarement un système de prix auquel se référer, donc des méthodes de substitution sont mises en place pour évaluer monétairement les coûts externes : par exemple questionnaires précis révélant les préférences des consommateurs (analyse contingente, au moyen des consentements à payer )..
L’addition des coûts externes nécessite donc de grandes précautions pour ne pas introduire trop d’incertitudes.
Dans le cadre d’ExterneE cette prudence dans la détermination des coûts externes des différentes composantes du coût global est prise en considération dans la mesure où le choix se porte systématiquement sur les valeurs les plus élevées pour l’évaluation des dommages.
De plus, les opérations prises en compte dans le calcul sont relativement exhaustives.
Dans l’ensemble, on peut penser que la méthodologie retenue a tendance à surestimer les résultats.
Personnellement, je ferais simplement la remarque que le nucléaire est évalué en terme d’effets sur la santé humaine mais pas de pollutions sur les écosystèmes ; et pour le pétrole, les conséquences des accidents telles des marées noires semblent faibles au regard des évaluations sur la santé : cela m’interroge quand même.