Dans le milieu professionnel, l’exposition est souvent mesurée par des proxys de l’exposition, qui sont des indicateurs approchés souvent en fonction du poste de travail et qui vont donner une approximation de l’exposition. Il est donc important de tenir compte des effets qui vont introduire une variabilité de l’exposition et risque de donner des faux négatifs.
En établissant des modèles d’exposition et en formant des groupes, il est possible de réduire la variabilité et d’obtenir des groupes d’exposition plus homogènes. Les effets fixes apparaissent comme les effets plus facilement maitrisables que les effets aléatoires.
Ceci est comparable à l’exemple de la qualité de l’air ou l’on mesure la qualité de l’air des personnes à leur domicile. Cette mesure est utilisée comme proxy de l’exposition mais ne tient pas compte de l’exposition réelle des personnes au cours de l’ensemble de la journée en fonction de leur activité.
Si l’on relie la mise en place de ces modèles d’exposition pour une analyse statistique à effet mixte aux données de surveillance sanitaire, la démarche ressemble au système de « tracking » de santé public environnemental ou les données de surveillance médicale sont intégrées avec les indicateurs environnementaux et le traçage des expositions.