Le CPA a joué, dans la question amiante, un rôle de protection de la lobby industrielle qui en faisait partie.
Même si, en Nouvelle Calédonie, la relation cause à effet entre exposition à la trémolite et survenue des mésothéliomes a été confirmé sans doute et les sources d’exposition identifiées avec certitude, le seuil établit est insuffisant, donc le niveau de protection pour la population exposée n’est pas fiable.
Il suffit de penser que, sur 7000 personnes concernées dans la population, le niveau d’exposition dépassait de 800 à 7800 fois le seuil d’action proposé en 1990 par le Comité Permanent Amiante.
Les tentatives du CPA de minimiser les risques dérivant de l’exposition à la trémolite représentent un exemple de comportement inacceptable, car ils ont contribué à jeter les bases d’une épidémie future qui a déjà commencé à sortir ses effets, mais qui doit, malheureusement, encore provoquer des victimes.