Pour ce qui est de l’estimation du risque de l’exposition en 1994, environ 7000 personnes étaient concernées, soit environ un sixième de la population de la province du Nord. Or, déjà en 1994, les niveaux d’exposition à l’amiante dépassait de très loin les seuils d’action proposés par le CPA et les bases d’une première hypothèse quant à l’origine étaient alors posées. Ce dernier avait toutes les cartes en main pour agir, ne serait-ce que qu’engager des mesures préliminaires. Encore une fois, l’action publique a tardé à commencer.